Van Der Graaf Generator

Ci-dessous, un article tiré de l'ecxelllllllent fanzine Your Majesty sur ce groupe que j'adore !

VAN DER GRAAF GENERATOR (1ère partie)

Des groupes fondateurs du rock progressif, Van Der Graaf Generator est certainement le moins connu ; il fut aussi l'un des plus controversés, essentiellement en raison de ses prestations scéniques particulièrement virulentes et chaotiques, le groupe n'hésitant pas à se lancer dans de longues improvisations lorgnant du côté de John Coltrane et d'Archie Shepp. Selon Peter Hammill lui-même, "sur trois concerts, l'un était très bon, l'un était acceptable, le troisième catastrophique !" Et pourtant, l'influence de VDGG s'est fait ressentir chez Genesis, King Crimson, Marillion et il a été admiré par des gens aussi variés que Peter Gabriel, David Bowie ou encore, ô surprise , Johnny Rotten (The Sex Pistols!).



L'histoire de ce curieux générateur commence à la fin de l'année 1967, à l'Université de Manchester, sous l'impulsion du batteur Chris "Judge" Smith et de Peter Hammill (chant, piano, guitare). Le groupe se stabilise autour de Keith Ellis (basse), Hugh Banton (orgue, piano) et Guy Evans, qui remplace Judge à la batterie. Rapidement, un premier album est enregistré, The Aerosol Grey Machine (1968 – Mercury), qui bien que parfois naïf et maladroit, laisse entrevoir certaines qualités, en particulier quelques compositions assez sombres et bien troussées, et surtout une voix originale. Tony Stratton-Smith, futur manager de Genesis, les accueillera bientôt sur son tout nouveau label, Charisma Records. Fort d'un nouveau line-up composé de Peter Hammill, Hugh Banton, Guy Evans, Nic Potter (venu remplacer le bassiste Keith Ellis), et l'extraordinaire saxophoniste et flûtiste David Jackson, Van Der Graaf Generator entre au Trident Studios en décembre 1969 sous la houlette de John Anthony (qui produira plus tard Trespass et Nursery Cryme de Genesis).



Au début de l'année 1970, paraît donc le premier album de la nouvelle mouture de VDGG, The Least We can Do Is Wave To Each Other. Les progrès du groupe sont fulgurants. Ce que l'on percevait en filigrane sur Aerosol Grey Machine éclate ici au grand jour : les orgues de Banton sont menaçantes et la section rythmique est très puissante (une basse presque Zeuhl et un jeu de batterie entre jazz et rock, syncopé et groovy) ; on note aussi, un déluge de saxophones particulièrement impressionnant, Jackson jouant sur un système de son invention, inspiré du jazzman Roland Kirk, et qui lui permet de jouer simultanément de plusieurs saxophones branchés sur un rack de pédales d'effets (fuzz, disto, wah-wah …). Mais ce qui marque sans doute le plus, ce sont les possibilités vocales ahurissantes de Peter Hammill, entre douceur diaphane (le bouleversant "Refugees"), noirceur et violence sans retenue ("After The Flood", "White Hammer" et "Darkness"). Sans perdre de temps, le groupe se remet au travail et sort la même année le magnifique H To He Who Am The Only One, qui confirme son talent et lui offre son premier classique live, "Killer". Malheureusement, Nic Potter décide de quitter le groupe : il ne sera pas remplacé, Hugh Banton estimant pouvoir s'en sortir seul en tenant lui-même la basse ou en utilisant le pédalier de son orgue.



En 1971, Van Der Graaf Generator décide de frapper fort en publiant un double-album : le premier disque contiendrait trois nouveaux morceaux, la troisième face du vinyl présenterait des œuvres en solo de Jackson, Evans et Banton, et la dernière partie de l'album reprendrait en live d'anciens morceaux. La maison de disques ne verra cependant pas cette idée d'un très bon œil, et il sera finalement décidé de ne sortir qu'un album simple. Mais quel album ! Composé de seulement trois morceaux, Pawn Hearts est l'aboutissement de tout ce qu'est Van Der Graaf Generator. Le song-writing d'Hammill s'est affiné : "Man-Erg" et "Lemmings" comptent certainement parmi ses plus belles œuvres. Ces deux chansons de plus de dix minutes sont très noires, et oscillent entre l'intimité du piano et de la voix et les déchirures instrumentales impressionnantes et virtuoses qui ne sont pas sans rappeler la musique de King Crimson (d'ailleurs, Robert Fripp, grand admirateur du groupe, vient offrir ses talents de guitariste sur ce monument). Mais le meilleur reste à venir : la deuxième face du disque est occupée par une oeuvre gigantesque dépassant les 23 minutes, "A Plague Of Lighthouse Keepers". Difficile de décrire avec des mots le génie de cette composition aux effluves marines tellement sinistres : un véritable cauchemar dominé par des claviers monumentaux et des saxophones-cornes de brume hantés ; Peter Hammill y délivre sa prestation vocale la plus impressionnante : sa voix, parfois trafiquée, passe avec la plus grande aisance du murmure à la vocifération, déclamant un très long texte halluciné qui figure incontestablement parmi ce qu'il a écrit de plus fort. De plus, profitant des possibilités que leur offre le studio d'enregistrement, les quatre musiciens expérimentent à loisir, empilant par exemple plusieurs séquences en usant et abusant de la stéréo sur l'invraisemblable "Kosmos Tour". L'écoute de ce morceau entraîne l'auditeur dans un maelström éprouvant jusqu'au final aérien et libérateur, "We Go Now", sur lequel Hugh Banton délivre une partie d'orgue à pleurer !
Il est finalement heureux que Charisma ait refusé de laisser VDGG sortir un double album, car les 45 minutes de Pawn Hearts se suffisent à elles-même, et l'ajout de morceaux supplémentaires aurait probablement affaibli l'efficacité du disque. Cependant, on peut avoir une idée de ce qu'aurait été ce disque s'il avait été double, car les éditions remastérisées de H To He Who Am The Only One et de Pawn Hearts (sorties en 2005) proposent en (superbes) bonus la partie manquante de ce chef-d'œuvre.

Pawn Hearts remportera un énorme succès en Italie (numéro un des ventes de disques! ), mais des comptes dans le rouge et une tournée européenne désastreuse finiront par avoir raison de l'enthousiasme des musiciens : Van Der Graaf Generator se séparera en 1972. Il faudra attendre trois longues années (Peter Hammill sortira plusieurs albums en solo, parmi lesquels les géniaux The Silent Corner and the Empty Stage et In Camera) pour que le vieux générateur, fort d'une nouvelle énergie, se remette en mouvement. 1975 verra l'avènement du terrifiant Godbluff, mais ceci est une autre histoire…

VAN DER GRAAF GENERATOR (2ème partie)


Entre 1972 et 1975, tandis que les ténors du rock progressif ont déjà tous sorti leurs chefs-d’œuvre, Van Der Graaf Generator a surtout brillé par son absence. Pourtant, en 75, Peter Hammill (chant, guitare, piano), Hugh Banton (orgue, basse), David Jackson (saxophones) et Guy Evans (batterie) sentent qu’il est temps de réactiver le vieux générateur.



C’est ainsi qu’ils se réunissent dès janvier pour se pencher sur le successeur du déjà lointain Pawn Hearts. Les répétitions se révèlent difficiles, car il est clair pour les musiciens qu’ils ne doivent en aucun cas sortir un Pawn Hearts II. Au printemps, VDGG repart sur les routes, fort d’un nouveau répertoire, et au mois de juin, il s’enferme au Rockfield studios (Monmouthshire) pour enregistrer le nouvel album, déjà bien rôdé sur scène. Sans attendre la sortie de ce nouveau disque, le groupe repart en tournée (un excellent concert à Charleroi est d’ailleurs disponible en DVD), et il faut attendre octobre 1975 pour que Godbluff paraisse enfin.
Bien que les éléments caractéristiques du son Van Der Graaf Generator soient toujours présents (voix hantée, orgues lugubres, sax en guise de guitare lead), on remarque surtout que le ton s’est durci : le chant de Peter Hammill n’a jamais été aussi rageur, et la musique elle-même est d’une telle rugositéé, que VDGG sera l’un des rares groupes respectés et épargnés par le mouvement punk, alors naissant. Pourtant, ne nous y trompons pas, Godbluff est un authentique album de rock progressif : en seulement quatre morceaux d’environ dix minutes chacun, la messe est dite. « Undercover Man » ouvre l’album dans un murmure, même si on pressent un malaise, une menace ; effectivement, Hammill ne tardera pas à exploser. Ce n’est pourtant rien par rapport aux déchaînements de violence de « Scorched Earth » et «Arrow » : on est bien loin de l’image « flower-power » souvent associée à ce style de musique ! Le groupe se permet même un rapide pastiche de « cha-cha-cha », bien vite détourné et repris à la sauce VDGG. Car c’est bien là la force du groupe : bien que cette violence soit omniprésente, ce qui frappe le plus dans ce disque, c’est la finesse des compositions et l’extrême musicalité du propos (le groove insensé de la batterie d’Evans et les parties de sax à pleurer de Jaxon).



Encore quelques concerts avant que Hammill & co n’entrent à nouveau en studio pour enregistrer le successeur de Godbluff. Le travail était d’ailleurs déjà bien entamé, puisque deux chansons, « Pilgrims » et « La Rossa », datant des sessions de l’album précédent, sont prêtes ; trois autres morceaux sont donc composés pour compléter ce qui deviendra Still Life, et qui verra la nouvelle direction du groupe se confirmer, avec quelques nuances toutefois : cette fois, la violence n’explose plus, elle est contenue, sourde, canalisée, même si le résultat demeure identique : à la fin du disque, l’auditeur est vidé ! De la douceur de « My Room (Waiting For Wonderland) » au méchant « La Rossa », en passant par le complexe « Childlike Faith In Childhood’s End », tout concourt à faire de ce nouvel opus un authentique chef-d’œuvre, baudelairien à souhait.
Tandis que Still Life sort dans les bacs (en avril 1976), Van Der Graaf Generator est déjà retourné en studio pour accoucher d’un nouvel album (le troisième en 18 mois !). World Record, c’est son nom, reprend la musique de VDGG là où elle s’était arrêtée sur l’album précédent, et l’amène vers de nouveaux territoires : ainsi, sur le très long « Meurglys III (The Songwriter’s Guild) », dédié à la guitare de Peter Hammill (« …my only friend …» ), le final étonne par son ambiance reggae (et son époustouflante batterie !)… Malheureusement, d’épuisantes tournées et d’importants problèmes financiers finiront par avoir raison du groupe : à la fin de l’année 1976, Hugh Banton et David Jackson s’en vont…



Malgré ce séisme, la motivation de Peter Hammill reste intacte : il recrute deux nouveaux membres, Graham Smith (violon, alto) et Nic Potter (qui officiait sur les premiers album de VDGG). Autre changement de taille, le groupe se nommera désormais Van Der Graaf !
Bien sûr, un tel changement de line-up et surtout d’instruments (le violon en lieu et place du saxophone, la disparition de l’orgue au profit de la guitare électrique) ne pouvait qu’entraîner un changement radical de la musique. The Quiet Zone / The Pleasure Dome, paru en septembre 1977, montre donc le nouveau visage du groupe : huit chansons assez courtes, un son rêche, punchy et moderne, et pourtant à nouveau, une totale réussite. Du passé, il ne reste que quelques fantômes (les bouleversants « The Siren’s Song » et « Last Frame »), et cette fois, chaque composition fait mouche immédiatement (« Lizard Play », « The Wave »). Comme d’habitude, les performances de Guy Evans sont confondantes, comme le sont celles du nouveau-venu, Graham Smith (le final de « Cat’s Eye / Yellow Fever (Running) », en particulier). Concision est le maître-mot : il se passe autant de choses en quatre minutes qu’auparavant en dix !



La tournée qui s’ensuivra aboutira à l’enregistrement de l’album live Vital, enregistré au Marquee en 1978. La performance est incroyable, d’une violence inouïe : le son de la basse de Nic Potter est titanesque, les chansons sont métamorphosées, lacérées, déconstruites-reconstruites et la voix de Peter Hammill est tout bonnement effrayante ! Un très grand live à ne pas mettre entre toutes les mains, cependant ! Malheureusement, au moment où Vital est disponible, Van Der Graaf a déjà cessé d’exister.



Il faudra attendre 2005 avant que le line-up classique ne se reforme et enregistre un nouvel album, le double Present, qui ressuscite le son unique de ce groupe hors-norme, tandis que les anciens albums se voient remastérisés et augmentés de bonus vraiment intéressants (studio out-takes, live…). Une nouvelle tournée est montée (un CD et un DVD seraient d’ailleurs prévus), mais il semblerait toutefois qu’aucune suite ne soit à l’ordre du jour. Time will tell…

Très bonne biographie, il n'y a pas grand chose a rajouter sinon que le Real Time (2007) nous offre le concert complet de reformation Royal Festival Hall de Londres le 06.05.2005. Plus de deux heures de bohneur, pas de place à l'improvisation mais des interprétations fidèles à celles des albums solos. Certains regrettent la trop grosse présence de titres du World Record mais les chansons sont à mon avis bien représentatives de l'oeuvre du groupe. En prime un somptueux (In the) Black Room tiré du Chameleon in the Shadows of Night d'Hammill en solo


Le prochain album studio du groupe avec Peter Hammill, Hugh Banton et Guy Evans est actuellement en phase de mixage. On peut donc espérer sa sortie courant 2008.

Quand ces articles ont été écrits, Real Time n'était pas encore sorti... Par contre, n'hésite pas à développer ce que tu penses de ce disque !

Tu n'es pas inquiet du fait que Jaxon ait quitté le groupe ?

Ehn Deïss a écrit:

Quand ces articles ont été écrits, Real Time n'était pas encore sorti... Par contre, n'hésite pas à développer ce que tu penses de ce disque !

Tu n'es pas inquiet du fait que Jaxon ait quitté le groupe ?

Au sujet de Real time j'ai été au départ un peu déçu du manque d'improvisation. Peter Hammill semble sur le coup de l'émotion au début du concert, mais peu à peu (assez vite en fait) il retrouve sa voix et le hargne typique du VdGG. Le live fait un peu best-of, mais à part quelques bootlegs (pas souvent avec un son génial) il n'y avait jusqu'alors pas de témoignage sur scène de la formation type du VdGG.
Je suis beaucoup moins enthousiaste à propos de l'album Present dont le plus intéressant est pour moi le cd instrumental. En ce qui concerne l'album en lui même: un peu court, l'instrumental Boleas Panic n'a pas vraiment sa place sur un album de VdGG et de plus le tout sonne un peu trop mou aussi bien instrumentalement que pour la voix (qui me fait plutôt penser aux albums des nineties que j'ai de Hammill Fireships ou X My Heart)
Pour l'époque je conseillerais plutôt des albums solos: Clutch (2002) très pop mais deux titres auraient tout à fait leur place sur un album du VdGG, un peu le descendant du Chameleon in The Shadows of Night. Et pour les purs progueux, le Incoherence (2004): 40 minutes de musique qui sonne très moderne, la voix d'Hammill à son meilleur; pour comparaison au niveau de la construction musicale, des nombreux passages chantés je rapprocherais cet album de la chanson Flight sur A Black Box (1980)

Pour le départ de Jackson, ça me rend curieux plus qu'inquiet. J'ai en effet eu la chance d'écouter quelques concerts à trois de cette année et de voir la vidéo à Amsterdam et c'est très concluant!
je remets le lien vers le concert:
http://www.fabchannel.com/
(il suffit de taper Van der Graaf Generator dans la recherche)

Amateur du VdGG, que penseriez-vous de l'intégration au groupe de Stuart Gordon?
Je ne sais pas si il en est question mais étant donné que la rupture avec Jackson semble complète et que le monsieur accompagne Hammill sur pas mal d'albums solos depuis 30 ans (et parfois avec les autres membres du VdGG) et qu'il a également joué dans un presque Van der Graaf Generator (le VdG), je me mets à rêver à un nouveau quatuor pour une prochaine tournée ou un prochain album!

donovan a écrit:

Amateur du VdGG, que penseriez-vous de l'intégration au groupe de Stuart Gordon?
Je ne sais pas si il en est question mais étant donné que la rupture avec Jackson semble complète et que le monsieur accompagne Hammill sur pas mal d'albums solos depuis 30 ans (et parfois avec les autres membres du VdGG) et qu'il a également joué dans un presque Van der Graaf Generator (le VdG), je me mets à rêver à un nouveau quatuor pour une prochaine tournée ou un prochain album!

Ce serait une excellente nouvelle ! J'adore ce qu'il fait sur The Quiet Zone/The Pleasure Dome, ainsi que sur les disques de Peter Hammill ! Et puis je pense, malgré l'excellence des vidéos que tu as mises en ligne, que Van Der Graaf a besoin d'un instrument lead...

Ehn Deïss a écrit:

Ce serait une excellente nouvelle ! J'adore ce qu'il fait sur The Quiet Zone/The Pleasure Dome, ainsi que sur les disques de Peter Hammill ! Et puis je pense, malgré l'excellence des vidéos que tu as mises en ligne, que Van Der Graaf a besoin d'un instrument lead...

Pour les vidéos, c'est le site de la salle de concert d'Amsterdam qui propose cette prestation, je n'ai fais que mettre le lien (qui est également présent sur le site du Van der Graaf Generator).

Etrange d'entendre parler d'un instrument lead pour VdGG, même si parfois le sax de Jackson prend une position dominante dans les performances. Pour moi l'une des caractéristique du groupe est cette absence de prépondérance d'un instrument, presque une absence de solos également.

Oui, c'est vrai ! "Lead" n'est pas le bon terme... On parlera plutôt de couleur(s)...

Van der Graaf Generator's new album Trisector will be released on Monday 17th March 2008...

"There are nine pieces on the album, one of them instrumental. Unusually for VdGG, only one of these is more than ten minutes long - indeed, five come in at under five minutes. There are, of course, passages of great complexity but there's also a confidence about the group at the moment which allows them to leave some simple things as they are. These are songs which dictate their own terms, often with a healthy dose of gallows humour, always with a measure of invention.

"It's far from an over-manicured record. For the most part it is the sound of the three musicians both stretching and enjoying themselves in locked-on sympathetic playing. As ever, it doesn't sound like anyone else - even past versions of VdGG.

"But as ever, there isn't another group quite like Van der Graaf Generator."

La description me semble plus proche des albums solo de Peter Hammill, avec ce côté humain et contemplatif... Vivement ! 8)

Si vous deviez me conseiller un album qui serait le plus representatif, lequel serait-ce?

J'ai deja Still Life (que j'aime beaucoup) et The Least We Can Do Is Wave to Each Other (que j'aime moins)

PS: Je suis egalement un inculte en Peter Hammill mais il parrait que ca vaut le detour!

Je ne suis pas un spécialiste mais Pawn Hearts me paraît incontournable... "A Plague of Lighthouse Keepers" quoi !

Pour Van Der Graaf Generator, Pawn Hearts est effectivement un incontournable, de même que Godbluff !

Mais bon, parmi les disques sortis dans les 70's, impossible de faire une mauvaise pioche : ils sont TOUS recommandables !

Oui, dans le genre représentatif de VDGG, je dirais également Godbluff et Pawn Hearts. Avec ceux-là et Still Life, tu as la crème de la crème du genre

C'est vraiment un groupe à part !!!
qui a rencontré dans les seventies un succès surtout en ...Italie

Valhall a écrit:

Je ne suis pas un spécialiste mais Pawn Hearts me paraît incontournable... "A Plague of Lighthouse Keepers" quoi !

Oui, ben voilà !

"A Plague of Lighthouse Keepers" est effectivement extraordinaire, une sorte de "Supper's Ready" qui aurait muté ! Certains passages complètement fous me rappellent parfois The Mars Volta ! Et les deux autres morceaux ne sont pas là pour décorer, le moins que l'on puisse dire !

A noter la présence de Robert Fripp, venu prêter main-forte à ses amis !

Rah la vache, 5e fois de la journee que je me le passe je ne m'en remet pas!



Non seulement au niveau de la musique mais aussi des textes. "Les Lamentations du Gardien de Phare" en particulier, on s'y croit!

Je me demande pourquoi j'avais rate cet album? Du coup j'ai envie de me replonge dans toute la disco de VDGG

Oui, c'est un chef-d'oeuvre ! Extraordinaire !

Je me souviens l'avoir écouté une nuit à Ouessant, dans la véranda, en face du phare : hallucinant ! Et carrément flippant ! On se croirait dans Fog de Carpenter, mais sans le côté "kitsch 80's" !

Ehn Deïss a écrit:

On se croirait dans Fog de Carpenter, mais sans le côté "kitsch 80's" !

Putain! C'est EXACTEMENT ce que je me suis dit!

(et du coup ce soir je me fais Village of the Damned)

Fantastique groupe ! Musique exceptionnelle.

Et à propos de VDGG aujourd'hui, qu'avez-vous pensez de Trisector ? A mes yeux c'est un des meilleurs albums de 2008 : moins de volutes baroques, peu d'envolées hystériques, le nouveau VDGG se montre plus raisonnable... mais il gagne en atmosphères ce qu'il perd en folie, procurant un tourbillon d'émotions.

Eh bien il va falloir que je le ressorte car ce disque m'avait fortement déplu...

Peut-être qu'aujourd'hui (enfin, demain, car là, ), sans rien en attendre, mon jugement sera différent...

Moi je ne l'ai pas mais j'aimerais bien me faire un avis!


Sinon quelqu'un sait-il si cette video est disponible sur un DVD?