Le dernier film que vous avez vu

Enfin vu Solo hier (avec mon fils et mon neveu). On a profité de la fête du cinoche avec les places à 4€... on a aussi profité de la clim d'ailleurs et les gens étaient tous à la plage donc nickel

Pour en revenir au film c'était plutôt pas mal mal. Mieux que SW 8 en tous cas. C'est assez léger dans l'ensemble et ce parti pris m'a bien convenu. J'avoue, à la moitié du film j'ai eu quelques absences (même pendant des scènes d'action) mais le film comporte quelques scènes bien marquantes, notamment l'attaque du train.
L'acteur qui fait Solo (Alden Ehrenreich) est assez transparent et n'a évidemment pas le charisme d'Harrison Ford. Heureusement il y a Woody Harrelson, Donald Glover (Mister Childish Gambino) et Emilia Clark qui est quand même mieux avec une couleur de cheveux naturelle

Bon, j'ai fini la saga Mad Max !

Mad Max 2: bourrin, mais au moins, c'est pro ! Vraiment sympa pour un film du dimanche soir...

Au-delà du Dome du Tonnerre : ça commence comme un bon peplum, il y a beaucoup de moyens, ça en jette  ! Mais à mi-chemin, ça devient les Goonies et c'est finalement assez grotesque !

Mad Max: Fury Road : la réactivation de la franchise en 2015. Et contre toute attente, c'est, et de très loin, le meilleur de la série ! Déjà, c'est une belle réussite visuelle, entre les tons jaune/ocre du jour et bleu de la nuit. Les effets spéciaux sont fabuleux, les scènes d'action figurent parmi ce que j'ai vu de plus épiques, les acteurs sont charismatiques, le rythme ne faiblit jamais, c'est totalement dément ! En fait, ça m'a rappelé La Nuit de Philiipe Druillet : violent, démesuré, punk ! Et Tom Hardy est excellent dans le rôle du héros mutique ! Meilleur que Mel Gibson, qui, de toute façon, est généralement mauvais...

Ce qu'il ne faut pas lire. ....

Bon, tu as sûrement en partie raison, mais tu les vois plus de 30 ans après !
Faut que je les re-regarde mais pour moi qui les ai vu gamin (Oui, les parents n'étaient pas trop regardants à l'époque ), cela reste un choc visuel et émotionnel ! Évidemment que j'étais loin d'avoir des considérations sur le scénario, le jeu des acteurs... Pour moi c'était une claque apocalyptique !

Et j'aime Mel Gibson !

Le Dome du Tonnerre, c'est parfait pour les enfants, donc je comprends ! Il est d'ailleurs bien fichu, mais le scénar' part quand même en cacahuète vers la fin !

Le premier est nul : il n'y a pas de scénario, les dialogues font penser à un jeu vidéo de 1998, c'est kitsch... Disons que ça pose le décor pour les volet suivants, mais c'est un film amateur, en fait !

Tu as vu le dernier ?

Pas encore !

avant mes vacances j'ai vu

Woman at war de Benedikt Erlingsson

Citation :

Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’ industrie locale de l’ aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’ Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…

Le film rafraîchissant de l'été. Engagé, drôle, poétique et décalé. Les paysages sont somptueux évidement et les acteurs parfaitement convaincants. La musique est excellente aussi, elle a même une particularité mais je ne dis rien pour laisser la surprise à ceux qui iront voir le film

Ce soir, avec mon fils et mon neveu

Antman et la guêpe de Peyton Reed

Citation :

Après les événements survenus dans Captain America : Civil War, Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…

J'avais déjà beaucoup apprécié le premier Antman. Un Marvel plus léger que les autres, plus axé comédie mais avec aussi pas mal d'action et très rythmé. Là on continue avec le même réalisateur et donc le même esprit, mais tout en mieux : plus drôle encore (avec pas mal de seconds rôles bien marrants) et bien sûr beaucoup d'action à un rythme effréné. Le réalisateur prend plaisir à exploiter au maximum (et avec beaucoup de fun) le jeu des changements d'échelle (réduction, agrandissement etc...). Bref, le remède anti-bourdon de l'été (et donc meilleur divertissement cinématographique depuis très longtemps).

Joss a écrit:

Bref, le remède anti-bourdon de l'été

Brigade du calembour, vos papiers !

Hier, les Indestructibles 2 de Brad Bird

Comme prévu, c'est top. Pixar : les patrons

BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan, de Spike Lee



"Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.

En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d'en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le "Grand Wizard" du Klan, David Duke, enchanté par l'engagement de Ron en faveur d'une Amérique blanche. Tandis que l'enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu'une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d'aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre."

Excellent moment passé à regarder ce film basé sur une histoire réelle mais méconnue de l'histoire américaine ! On y rit souvent mais Spike Lee fait en sorte de toujours rappeler au spectateur que rien n'a vraiment bougé entre le début des années 70 et notre époque : des flics qui tirent à vu sur des noirs, des discours softs pour "dédiaboliser" un mouvement extrémiste, les accointances du KKK avec la politique, l'"Amérique d'abord" qui est, finalement, un vieux leitmotive de la société américaine...

John David Washington (Ron Stallworth) est excellent en jeune flic qui veut faire bouger les lignes, tiraillé entre ses envies d'aider la cause black et son devoir d'agent de police ! Adam "Kylo Ren" Driver (Flip Zimmerman) prouve qu'il est un excellent acteur, jouant la doublure blanche de Washington devant intégrer le KKK (tout en étant d'origine juive...). Et puis, il y a des personnages hilarants : Topher Grace (Eric dans That 70's Show !) en jeune David Duke ; Michael Buscemi, collège de Ron et Flip avec quelques passages bien cocasse ; Jasper Pääkkönen (Felix) glaçant dans le rôle du Taré du KKK avec sa femme hystérique ; le gros benêt du KKK, Ivanhoe, qui met toujours les pieds dans le plat...

C'est drôle mais avec aussi beaucoup de tension, et un retour final à l'actualité très glaçant, qui montre les paradoxes et la complexité des USA !

Edith : Le vrai Ron en ITW : https://www.vice.com/fr/article/kwdgk3/ron-stallworth-le-flic-noir-qui-a-infiltre-le-ku-klux-klan

J'ai vu la bande-annonce de ce film en allant au cinoche mardi dernier et j'ai tout de suite eu envie de voir ce film !

Sinon, ces derniers temps :

- Une Pluie sans fin, de Dong Yue. Un premier film très prometteur avec une ambiance très poisseuse (le titre ne ment pas). A vrai dire, c'est tellement sombre que le film semble être en noir et blanc. Une histoire très étrange dont l'ambiance (mais pas le propos) rappelle aussi bien True Detective (saison 1) que Seven. L'action se passe essentiellement en 1997, au moment où Hong-Kong va être rétrocédé à la Chine... Un film sur la perte, le deuil... Magnifique...

- The Mummy, de Karl Freund. Je n'avais jamais vu de films avec Boris Karloff. J'ai adoré : les effets spéciaux n'ont rien à voir avec les récents reboots, l'action est très lente, mais il y a une poésie qui se perdra dans les futures adaptations bien plus bourrines (même si j'aime bien celle avec Brendan Fraser). J'ai même trouvé Karloff émouvant.

- The Wizard Of Oz, de Victor Fleming. Un film pour enfants, certes, mais d'une part très bien fichu et d'autre part, un must-see pour cinéphile, tant les références à The Wizard Of Oz sont nombreuses dans le cinéma américain (de David Lynch au Simpsons) !

- Duck Down Sucker, de Sergio Leone. Il était une fois la Révolution, en français. Superbe ! Je pensais l'avoir vu, mais en fait non... Un film très riche, qui mélange pas mal de choses... Western, trahisons amoureuses et politiques, humour, émotion...

Ehn Deïss a écrit:

- Une Pluie sans fin, de Dong Yue. Un premier film très prometteur avec une ambiance très poisseuse (le titre ne ment pas). A vrai dire, c'est tellement sombre que le film semble être en noir et blanc. Une histoire très étrange dont l'ambiance (mais pas le propos) rappelle aussi bien True Detective (saison 1) que Seven. L'action se passe essentiellement en 1997, au moment où Hong-Kong va être rétrocédé à la Chine... Un film sur la perte, le deuil... Magnifique...

ce sera très prochainement pour moi (mais ce sera probablement Dogman avant...)

Sinon ce soir c'était :

The Guilty de Gustav Möller (Danemark)

Citation :

Une femme, victime d’un kidnapping, contacte les urgences de la police. La ligne est coupée brutalement. Pour la retrouver, le policier qui a reçu l’appel ne peut compter que sur son intuition, son imagination et son téléphone.

Je n'avais lu que ce bref synopsis et je me suis dit que c'était probablement pour moi. Du coup je ne m'était pas plus renseigné et n'avais pas regardé la bande annonce. The Guilty est le premier film pour ce réalisateur danois, et cela augure le meilleur pour la suite, car c'est une petite claque dans la tronche qu'on se prend lors de ces 85 minutes particulièrement intenses. C'est assez fort de pouvoir garder le spectateur en haleine avec une telle économie de moyen. On comprend en fait assez vite que l'action "visible" n'ira pas au delà des bureaux du centre d'appel et ce concept est ici particulièrement bien exploité. Il va sans dire que l'acteur principal porte donc l'essentiel du film sur ses épaules et se montre particulièrement bouleversant lorsque sa coquille se brise au contact de ses interlocuteurs. A ne pas rater pour les amateurs de thriller (avec une bonne touche de drame aussi)

Il y a deux jours :

Dogman de Matteo Garrone

Citation :

Dans une banlieue déshéritée, Marcello, toiletteur pour chiens discret et apprécié de tous, voit revenir de prison son ami Simoncino, un ancien boxeur accro à la cocaïne qui, très vite, rackette et brutalise le quartier. D’abord confiant, Marcello se laisse entraîner malgré lui dans une spirale criminelle. Il fait alors l’apprentissage de la trahison et de l’abandon, avant d’imaginer une vengeance féroce...

Un film en forme de portrait (un portait sombre et désabusé) d'un homme trop gentil pour le milieu dans lequel il évolue (et dont il aimerait sortir). Le film prend bien le temps de filmer la lente métamorphose de Marcello, en s'attardant sur les personnages qui gravitent autour de lui (qui profitent de lui pour la plupart), mais aussi cet environnement pour le moins improbable, délabré et abandonné, qui pourtant prend des allures poétiques à travers la caméra de Matteo Garrone. On ne devine pas d'issue heureuse, car on commence à connaître la chanson. La vengeance comme seule option. Oui, et après... Une histoire qui n'a donc rien de révolutionnaire mais un portrait amer et pourtant touchant.

mardi dernier

Invasion de Kiyoshi Kurosawa

Citation :

Pourquoi tout le monde change-t-il soudainement de comportement ? Etsuko est-elle la seule à se rendre compte que son amie, son patron, son mari ne sont plus tout à fait les mêmes ? Peu à peu, elle réalise que les humains sont en train de perdre leurs émotions...

De ce réalisateur, j'avais pu voir l'effrayant Creepy, sorti l'an dernier. Avant ce Invasion, Kiyoshi Kurosawa a réalisé Avant que nous disparaissions , exactement sur le même thème mais traité visiblement sur le ton de la comédie (je dis "visiblement" car je ne l'ai pas vu, c'est juste ce que j'en ai lu). Ici le ton est plutôt sombre, et le film centré sur la paranoïa du personnage principal. L'idée de base est intéressante, un film de science-fiction sans aucun effet spécial où l'étrangeté est crée par les regards ou la musique. J'aurais voulu adorer ce film, mais je me suis resté un peu en dehors de l'histoire, sans jamais réussir à m'y plonger totalement. Au final je l'ai trouvé juste sympa, mais sans vraiment ressentir les émotions que le réalisateur semble s'être efforcé de faire passer. Il reste quand même quelques idées intéressantes, notamment dans les intentions des envahisseurs, où ce final en queue de poisson. J'aurais aussi aimer voir son autre film sur ce thème...

il y a 3 jours

Thunder Roads de Jim Cummings

Citation :

L'histoire de Jimmy Arnaud, un policier texan qui essaie tant bien que mal d'élever sa fille. Le portrait tragi- comique d'une figure d'une Amérique vacillante.

Thunder Road est le premier film du comique américain Jim Cummings, qui est aussi à l'origine du scénario et joue même le rôle principal. Une comédie dramatique assez décalée, avec pour personnage principal un policier légèrement simplet. Inutile de préciser que Jimmy Cummings porte donc tout le film sur ses épaules avec un jeu à mi-chemin entre Mr Bean et Jim Carrey, ce qui peut donc parfois agacer un peu. Pas mal de situations nous laissent donc entre rire et malaise, à commencer par l'incroyable scène d'ouverture A noter aussi que la jeune actrice Kendal Farr, qui joue sa fille, est particulièrement convaincante et attachante (et m'a un peu rappelé Abigail Breslin au temps de Little Miss Sunshine). Thunder Road est donc une révélation pour notre acteur/réalisateur, sachant qu'il y a à mon avis une place à prendre dans le milieu de la comédie US (je ne vois pas trop qui il y a d'autre en ce moment...).

hier soir

First Man de Damien Chazelle

Citation :

Pilote jugé « un peu distrait » par ses supérieurs en 1961, Neil Armstrong sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la lune. Durant huit ans, il subit un entraînement de plus en plus difficile, assumant courageusement tous les risques d’un voyage vers l’inconnu total. Meurtri par des épreuves personnelles qui laissent des traces indélébiles, Armstrong tente d’être un mari aimant auprès d’une femme qui l’avait épousé en espérant une vie normale.

En y repensant, on est presque étonné qu'un biopic sur Neil Armstrong n'ai pas été fait avant, même en sachant que celui n'est décédé qu'il y 6 ans. Basé sur un livre sorti en 2005, le film couvre la période 62/69, depuis le décès de sa fille jusqu'à son retour de la Lune. C'est donc le réalisateur franco-américain Damien Chazelle qui est aux commandes pour ce film aux antipodes du très sucré (mais pourtant réussi) La La Land et il garde avec lui Ryan Gosling pour le rôle principal (au centre de La la Land aussi aux côté d'Emma Stone). Avec un film centré sur un fait historique qui a fait rêver des millions de gens (et aussi alimenté moult théories du complot), le risque était grand de voir une énième propagande du rêve américain. Mais le résultat est tout autre et Damien Chazelle n'hésite pas à s'attarder longuement sur la sphère domestique, tout en évitant aussi le spectaculaire pour les scènes spatiales. En effet, la caméra reste souvent plaquée aux astronautes, afin de communiquer au spectateur les sensations les plus proches de celles ressenties par ces explorateurs de l'inconnu. Le film évite ainsi pas mal de clichés et s'apparente au final à un film indé à gros budget (l'image non plus n'est pas trop lisse, donnant même parfois l'impression que le film date des années 60). On échappe donc au planté du drapeau américain sur le sol lunaire (ouf) mais l'on n'évite pas les drames qui ont jalonnés les préparations et entaché cette épopée (tout comme les interrogations des populations pauvres qui ne comprennent pas pourquoi tant d'argent fut dépensé dans ce programme jugé inutile).
Bref, on se réjouit donc que la réalisation n'ai pas été confiée à Michael Bay, et Damien Chazelle avec seulement 3 films à son actif, se permet de décrocher la Lune et pourrait figurer prochainement parmi les réalisateurs les plus en vue du moment.

Je vais le voir cet aprem en VOST. J'avais beaucoup aimé son film "Whiplash" (visionné 3 ou 4 fois avec le même plaisir). ALors j'en espère tout autant avec "Firstman" !
Je lirai ton compte-rendu plus tard  

Blackkklansman
Une comédie assez réussie (on est assez proche des frères Coen, je trouve) , sur un sujet pas marrant.
J'ai plutôt aimé même si je manque de références cinématographiques en ce moment... Au rayon des points positifs, Adam Driver, que j'aime vraiment beaucoup, avec ou sans sabre laser. Au rayon des regrets, un propos un peu scolaire de Spike Lee, qui appuie bien certains messages pour être bien sur que le public a bien compris... Plus de subtilité serait bienvenue, parfois.
Je laisserai Joss développer il fera ça bien mieux que moi ...
Ah, et sinon j'ai adoré la référence à la plus grande série de tous les temps, The Wire... Dès les 1ères minutes ....

Angrom a écrit:

Je laisserai Joss développer il fera ça bien mieux que moi ...

j'ai la flemme

Moi je suis peut-être un peu plus mitigé que toi, même si j'ai trouvé ça sympa quand même. En fait je trouve le film un peu bancal. Pas assez drôle pour être véritablement une comédie (malgré quelques passages qui font quand même sourire, quelques persos bien caricaturaux etc...) et un peu trop lourdingue dans le message pour en faire un film sérieux.

Enfin bon, comme on le disait à la sortie du ciné, l'odeur du mec à ma droite m'a empêchée de rentrer totalement dans le film

Joss a écrit:

hier soir

First Man de Damien Chazelle

En y repensant, on est presque étonné qu'un biopic sur Neil Armstrong n'ai pas été fait avant, même en sachant que celui n'est décédé qu'il y 6 ans. Basé sur un livre sorti en 2005, le film couvre la période 62/69, depuis le décès de sa fille jusqu'à son retour de la Lune. C'est donc le réalisateur franco-américain Damien Chazelle qui est aux commandes pour ce film aux antipodes du très sucré (mais pourtant réussi) La La Land et il garde avec lui Ryan Gosling pour le rôle principal (au centre de La la Land aussi aux côté d'Emma Stone). Avec un film centré sur un fait historique qui a fait rêver des millions de gens (et aussi alimenté moult théories du complot), le risque était grand de voir une énième propagande du rêve américain. Mais le résultat est tout autre et Damien Chazelle n'hésite pas à s'attarder longuement sur la sphère domestique, tout en évitant aussi le spectaculaire pour les scènes spatiales. En effet, la caméra reste souvent plaquée aux astronautes, afin de communiquer au spectateur les sensations les plus proches de celles ressenties par ces explorateurs de l'inconnu. Le film évite ainsi pas mal de clichés et s'apparente au final à un film indé à gros budget (l'image non plus n'est pas trop lisse, donnant même parfois l'impression que le film date des années 60). On échappe donc au planté du drapeau américain sur le sol lunaire (ouf) mais l'on n'évite pas les drames qui ont jalonnés les préparations et entaché cette épopée (tout comme les interrogations des populations pauvres qui ne comprennent pas pourquoi tant d'argent fut dépensé dans ce programme jugé inutile).
Bref, on se réjouit donc que la réalisation n'ai pas été confiée à Michael Bay, et Damien Chazelle avec seulement 3 films à son actif, se permet de décrocher la Lune et pourrait figurer prochainement parmi les réalisateurs les plus en vue du moment.

Entièrement d'accord avec ce que tu as écrit là. Chazelle ne tombe pas dans le sensationnel comme la majorité des réalisateurs traitant de tels sujets ! Ici, pas de belles images de la NASA pour en mettre plein les yeux aux spectateurs, etc. Tout est dans les plans, judicieusement choisis, les non-dits aussi, parfois ce qu'on arrive à peine à voir. En fait, il fait le choix de nous offrir un cinéma à l'opposé de ce qui se fait trop souvent aujourd'hui. On est dans le suggestif et les émotions brutes. Pas dans la démesure, ni la démonstration.
De plus, je ne connaissais pas l'histoire personnelle de Neil Armstrong, ni les 10 années qui ont précédé le voyage lunaire. Donc j'ai appris beaucoup.

Un bluray qui traînait depuis un moment chez moi (2€ en solde sur la foi de bonnes critiques !)

Bullhead, de Michaël R. Roskam

"Le front bas, le dos gonflé, le torse immense. Suite à un drame survenu dans son enfance, Jacky Vanmarsenille, un jeune éleveur de bétail, doit s'injecter quotidiennement des doses massives de stéroïdes. Avec l'accoutumance, son corps a pris un aspect herculéen... il flirte avec la mafia flamande des hormones en dopant ses bêtes pour améliorer leur rendement."

En vo sous titrée, soit en flamand ! C'est très dépaysant ! Film coup de poing, qui reste en tête un moment ! Histoire glauquissime avec personnages hauts en couleurs, tant dans les premiers rôles que les seconds ! Et, il y a Matthias Schoenaerts qui irradie littéralement ce film : son regard,  son physique hors norme et son jeu ! Ses fêlures, on les découvre au fur et à mesure du déroulé du film, par petites touches !

Ce film peut vraiment déranger les âmes les plus sensibles !

Bohemian Rhapsody
J'ai passé un bon moment, même si ce n'est pas un grand film de cinéma...

Bohemian Rhapsody
Même avis que Angrom. Film sympa, avec des moments marrants aussi, mais l'ensemble est moyen. 10 ans pour si peu, j'ai envie de dire. ça passe un peu vite sur certaines années, et puis ça s'attarde beaucoup sur un évènement qu'est le Live Aid (1985). Important, mais tout de même...

Captain Fantastic



Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes.
Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu’il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l’obliger à questionner ses méthodes d’éducation et remettre en cause tout ce qu’il leur a appris.

Harry Potter , le 1er .. Je ne l'avais jamais vu ... C'est pas mal

J'ai surtout hâte que mon fils continue sa lecture des livres qu'on puisse voir le 3 réalisé par Cuaron ... miam...