Vos compte-rendus JAZZ

Il a intérêt à nous raconter tout ça !

C'est marrant mais moi je les ai bien entendues les cordes! 

 

Bon je vais encore faire du mal à certains mais ce marathon Zorn était bien sur à la hauteur du personnage....dantesque!

Une fois retrouvé Ehn Deiss et Edette ainsi que Al Fonk, nous arrivâmes bien en avance à la cité de la musique mais la foule arrivât bientôt....car foule il y eût à ce marathon et c'est très rassurant de voir tout ce monde venir écouter une musique difficile dans son ensemble. Nous avons remarqué aussi que peu de monde était là par hasard, vraiment un public de connaisseur.

La première série de concert fût magnifique, orientée sur le côté musique contemporaine de Zorn, elle nous transporta d'autant plus que la salle des concerts de la cité de la musique a une acoustique superlative !!! Le son sur les cinq voix féminines prenait littéralement à la gorge et difficile de ne pas avoir les yeux embués de larmes!

A la sortie de ce premier concert j'eu la chance de tomber sur Olivier Benoit, guitariste et nouveau directeur de l'ONJ, nous avions discuté le matin même de la probabilité de se voir sur Facebook et ce fut chose faite. Tout au long de la soirée nous pûmes échanger nos impressions sur ce formidable bonhomme qu'est Zorn et parler un peu aussi de l'ONJ en devenir...mais chut!

La deuxième série de concert fut ma préférée, tous les musiciens que je vénère de la nébuleuse Zorn étaient là, énorme claque avec les formations The Concealed, Acoustic Masada (j'ai pleuré du début à la fin, oui je suis faible  ) et The Dreamers dans une version plutôt hard que cool ! En rappel, Zorn nous fit la surprise de convoquer la formation Bar Kokhba non prévue au programme.

Puis troisième partie beaucoup plus longue qui nous mena jusqu'à 1h00 du mat', The Song Project qui m'a paru la formation la moins interessante, Moonchild avec un Mike Patton impressionant puis Electric Masada pour finir la soirée en chauffant à blanc un public survolté et dansant.

Grosse claque globale in my face !

Et petit plaisir en rentrant à l'hotel que les musiciens partageaient avec nous de croiser un Marc Ribot fatigué au comptoir et le lendemain matin en partant un Greg Cohen tout frais ! 

Je suis d'accord !

Straphanger a écrit:

nous purent échanger

Sauf avec ça !   (je me permets, j'en ai fait des bien pires)

Bon, sérieusement, c'était énorme ! Là, je rentre tout juste de Paname, donc j'en reparle demain, mais purée, c'était jouissif !   

Ehn Deïss a écrit:

Je suis d'accord !

Straphanger a écrit:

nous purent échanger

Sauf avec ça !   (je me permets, j'en ai fait des bien pires)

Effectivement  

Superbe duo WOOD à la Chapelle de l'Oratoire hier soir à Nantes.
Un Sébastien Boisseau et un Matthieu Donarier en grande forme pour un concert lumineux, le disque marche bien puisque Yolk a vendu les 500 premiers tirages et refait une édition!
N'attendez pas qu'il soit épuisé !

Les photos ici :

http://michaelparque.tumblr.com/post/61336661086/wood-la-chapelle-de-loratoire-nantes

Effectivement le marathon Zorn était très intense, en tout cas au moins pour la dernière partie que j'ai suivi, ayant eu en plus le plaisir de rencontrer quelque uns des éminents membres de cet illustre forum :)

 

(et oui je ne suis pas mort....)

 

Il faut que tu fasses connaissance avec notre benjamin, Two-Suns-In-The-Sunset, fan absolu de Sigur Ros, au fait !

Et de Zorn !   

Avec plaisir! Je pense que parler de Magma, Zappa, Pink Floyd, Sigur Ros, Prince et Gainsbourg devrait suffire à me tenir en vie sur une île déserte

A part Prince que je connais très mal, je pense qu'on peut réserver les billets pour l'île déserte !

Voilà qq photos du superbe concert de WOOD samedi dernier au muséee des beaux-arts de Nantes:

http://michaelparque.tumblr.com/post/61494338774/wood-la-chapelle-de-loratoire-nantes

Duo sax-contrebasse ? Intéressant !

Sinon, une fois de plus, superbes photos !  

Bon alors, godArt, j'ai raté quoi ?  

Tu peux te rattraper a la soirée Gravotel!

Euh... Je crois que je vais rester sur l'idée de la soirée pizza...

Alors, Strap', tu as les fesses rouges ?

Quelle idée !  

Les photos sont là : www.michaelparque.tumblr.com

Superbe private show! 

Raconte !

Eh bien court concert mais fort inspiré de Sidony Box, dans une ancienne forge a la campagne, murs de pierre, cheminée et meublé tres baroque : ambiance garantie. Private show, on etait probablement pas plus de 20. Auparavant Bah Moody le bluesman Peul avait assuré l'ambiance musicale accompagné de Myrdim aux flutes et percussions. Un très bon moment ou l'on a encore refait l'avenir musical de la scène improvisée Nantaise, tout cela en buvant du sirop de fraise.

A suivre.

Mercredi 9 octobre à la Dynamo de Pantin dans la programmation de Banlieues Bleues: Marc Ducret avec les orchestres de ses disques Tower 1 (Kasper Tranberg: trompette, Matthias Mahler: trombone, Frédéric Gastard: saxophone basse et Peter Bruun: batterie) et Tower 3 (Antonin Rayon: piano, Sylvain Lemêtre: percussions clavier et Matthias Mahler, Fidel Fourneyron au trombone, Alexis Persigan était remplacé par une tromboniste dont je n'ai pas compris le nom mais qui assurait les parties écrites sans improviser.)
Contrairement à ce qui était mentionné sur le programme, les deux groupes étaient réunis sur scène, ce qui présentait une configuration assez proche de Tower Bridge qui a tourné en France il y a un an, mais en plus aéré (j'ai d'ailleurs été plus touché par ce concert que le précédent, qui m'avait pourtant fait très forte impression...)

La salle, de jauge pourtant réduite n'était pas pleine et remplie d'un public constitué principalement de musiciens.

Joué en 2 sets, le répertoire était celui de Tower Bridge dans son intégralité:
Première partie avec : sur l'électricté (joué par Tower 1 rejoint seulement sur la coda par les autres), puis Real thing 1.
Seconde partie: Softly her tower crumbled in the sweet silent sun (par Tower 3), puis Real thing 2 et 3, et L'ombra di Verdi en rappel.

J'ai beau connaître les disques par coeur, j'ai encore pris une énorme claque à l'écoute en direct de cette musique si ambitieuse, puissante et subtile. Entre émotion et jubilation, j'ai voyagé pendant 2 heures avec une équipes de musiciens constamment survoltés, donnant tout pour ce projet hors-normes. Il y a quelque chose de miraculeux à mêler ainsi finesse et énergie dévastatrice pour ce projet de Ducret qui s'impose de plus en plus pour moi comme un jalon historique, au même titre que le deuxième quintet de Miles, ou Masada de Zorn.
La configuration de cet effectif renforçait le contraste entre Tower 1, très groovy et teigneux, et les somptueuses couleurs orchestrales et chambristes de Tower 3.

Soirée exceptionnelle donc, ce genres de moments qui vous font perdre la tête et faire le plein d'énergie pour un bon moment.

Une indiscrétion mesurée de Stéphane Berland m'a permis de savoir que le disque de Tower Bridge ainsi que le DVD ne sont pas prévus avant l'été 2014, il faudra prendre patience...

L'après concert m'a mis dans une situation assez surréaliste, quand je me suis trouvé en grande discussion avec un certain Mathieu, qui m'avait été présenté par Fred Gastard:

-Et tu es musicien?
- oui.
-Tu joues de quoi?
- Saxophone.
- ah ouais super, tu joues dans des groupes?
- oui pleins...
- et tu t'appelles Mathieu comment?
- Donarier.
-     

Il y avait aussi dans le public Alexandra Grimal et Mathieu Metzger, ce qui fait quand même une belle brochette de saxophonistes...

Tu avais pourtant sa photo juste au dessus! 

Ben oui, je sais, en plus je l'avais déjà vu en trio salle Paul Fort il y a quelques années, mais le décalage est venu du fait que je m'étais persuadé à leurs ressemblances physique qu'il pouvait être le frère de Frédéric Gastard (confusion que je n'ai pas été le seul à faire, plusieurs spectateurs ont félicité Mathieu Donarier ce soir là pour sa performance extraordinaire...  )

Joli compte rendu! Un gros retard à rattraper justement avec ce cycle de Tower.. Je m'y pencherai!

Sinon, par ici, 'dredi c'était Eskelin avec son New York Trio (Gary Versace à l'Hammond B3 et Gerald Cleaver à la batterie).
Bon en quelques mots, je ne connaissais rien de ce New York Trio avant de les voir, et me suis surtout rué sur ce concert en tant qu'amateur inconditionnel de l'Eskelin lyrique et mordant du trio avec Jim Black & Andrea Parkins.
Première déception: on nous annonce un programme (acoustique, si on met à part la cabine Leslie du B3 de Versace) de reprises de standards américains dans une ambiance "cosy". Deuxième déception: une salle de théâtre un peu froide en confrontation frontale et distante avec les musiciens, -- grand confort d'écoute, mais convivialité minimale.

Je passe les détails du concert, mais ça se résume finalement assez bien aux deux remarques qui précèdent:
des grands musiciens, un son complétement prenant (pour quiconque apprécie l'orgue!) et une interactivité/cohésion de groupe vraiment agréables, mais un programme à mon sens assez court et léger (deux longues suites basées sur deux thèmes de ballades & le "We See" de Monk + un rappel court) qui ne m'a pas permis d'apprécier tout l'engagement musical d'Eskelin. Une façon cela dit très intéressante de revisiter ce répertoire, en commençant par exposer les thèmes complétement éclatés pour les reconstruire petit à petit, en créant un décalage encore accentué par le jeu très dense et foisonnant de la paire Versace/Cleaver, qui nous a offert ce soir quelques joutes mémorables (je dois d'ailleurs ajouter que le jeu de baguettes de Cleaver est l'un des plus subtils et impressionants que j'ai pu voir!).

Bref: un concert qui n'a pas forcément répondu à mes attentes (la faute surtout au répertoire, sinon le détonnant 'We See', et au cadre du concert), mais un très bon moment qui a surtout permis ce soir de mettre en lumière le tandem Versace/Cleaver.


Prochain rendez-vous dans quelques semaines: le trio Antonello Salis/Paolo Angeli/Hamid Drake + Journal Intime & Donkey Monkey ie. Frédéric Gastard, Matthias Mahler, Sylvain Bardiau, Eve Risser & Yuko Oshima

Dimanche 3 novembre dans la petite galerie parisienne HUS: Bruno Chevillon pour son solo Pasolini ou la rage sublime.

Un poète de la contrebasse et des sons qui rencontre un poète des mots et de images.
Intensité bouleversante de la première à la dernière seconde. J'ai été fasciné et saisi par ce moment de grâce, bien que connaissant plutôt bien cette longue suite pour l'avoir déjà entendue il y a 9 ans à Rennes.
Magie d'un moment rare qui dépasse toute notion de style, langage, maîtrise...
Générosité sans borne et hauteur de vue ont fait de ce concert un des grands moments musicaux de ma vie.