La musique et vous

Allez ! Je passe sur le divan !  

Alors, moi je devais écouter de la musique dans le ventre de ma mère ! Mon père a craqué le chéquier en 1978 pour s'acheter une chaine de dingue (à 1/4 de bouton de volume tourné, la maison tremblait mais toujours avec un son terrible ) et les vinyles (et cassettes) qui vont avec ! Quelques très éclectiques exemples : du disco , Kaya et Exodus de Marley (pas les plus dégueux, mais ça ne m'a pas plus que ça attiré vers ce genre... mais sûrement plus aidé pour apprécier le Dub ), un Bill Deraim (j'aime bien sa voix et sa musique !), des Lavilliers, du Cabrel, des Dylan (pas les meilleurs), des Clapton (idem que pour Dylan), ...

Et surtout des disques qui allaient lancer ma « maladie » : In Rock , For Those About To Rock, Sweet Smoke, Meddle, The Song Remains The Same (que je trouve ennuyeux à moitié), l’Album Blanc, Supertramp, Dire Straits, les concerts de l’émission Chorus que m’ont père enregistrait sur cassettes (live en direct !!). Enfants dans les années 80, les radios passent crachent beaucoup de musiques qui vont me dégouter définitivement de cette période (euritmilks    et autres cinglés des claviers).

Le vrai déclic c’est lorsque je me suis entiché d’une cassette avec quedal de marqué dessus et qui représentait un mur. The Wall c’est : soit tu en tombes follement dingue, soit tu passes ton chemin devant ces musiques de timbré. Je me suis souvent posé cette question depuis cette découverte : pourquoi je suis « tombé dedans » avec ce disque ?
Je crois avoir une réponse (ou plusieurs). Cette musique représente la vie avec ses hauts ses bas, ses ralentissements et ses accélérations. Surtout, il y a tout dans ce disque : rock, metal, folk, un peu disco… une ouverture vers l’histoire de la musique.

A partir de ce moment, musique = maison, école, avec les filles… J’ai des souvenirs très précis qui se réfèrent à des moments « charnières » de ma vie : voyage en Angleterre avec Fragile et Led Zep IV en boucle dans le walkman ; Metallica faisant beaucoup pour la rencontre avec mes potes de lycée ; refaire le monde des après-midi entiers avec Buzz avec Pearl Jam, Black Sabbath en fond sonore ; la même avec un autre pote avec Aenima et le premier Miossec (voyez le grand écart !) ; des parties de baises mémorables (excusez la crudité !!  ) avec le Floyd, Le Zep, les slow des hardos ; je me souviens exactement le moment quand j’ai écouté pour la première fois un disque : Sky Valley, Mezzanine, The Black Light; le premier disque que j'ai acheté avec ma mini chaîne et mes petits sous On Every Street; les disques que j'ai acheté avec ma première paie : Tostaky, Rêve Sidéral d'un Naïf Idéal… ; les claques que j'ai prises en découvrant Ok Computer, Mezzanine, London Calling, Marquee Moon...

La musique ne me quitte jamais ! C’est simple, j’ai toujours un air dans la tête (je me suis fait cette réflexion un jour !). A partir du moment où je me réveille, j’ai une zique qui vient en tête (et même dans mes rêves !! Dois-je consulter ?  ). Je me lève le WE, je mets un disque direct ; Je reçois du monde, il y a de la musique en fond sonore (c’est quand même mieux que la télé allumée, non ?) ; musique dans la voiture ; sieste avec les écouteurs et une musique qui fait planer…

Je peux aimer autant une musique complexe qu’une chanson de deux minutes ! D’ailleurs, je suis convaincu qu’il n’est pas plus facile de faire une « pièce » de vingt minutes qu’un bonne pop song efficace de trois.
J’aime chanter, faire du air guitare, tripper sur un solo ou une ligne de basse. Certaines chansons me font pleurer comme une madeleine, d’autres me font grimper aux rideaux. Une guitare, une basse et une batterie c'est ma configuration idéale . Simple et efficace   

Je fonctionne surtout au feeling avec la musique ! A part le Hip Hop (je suis plus attiré par la musique que les paroles/textes), rien ne me fait réellement partir en courant ! Je ne parle pas, évidemment des musiques de merdasses qui passent en boucle sur des radios qui nous vendent des « hits ».

Je suis sensible à la musique dans n’importe quel endroit. C’est-à-dire que quand certains n’y font pas attention, la musique m’attire ou me dérange direct même en fond sonore. J’y suis hautement sensible.

J’aime l’odeur du disque quand tu défais l’emballage, sentir le papier de la pochette, tripper sur l’artwork, décortiquer littéralement les notes de pochette… C’est pathologique, mais c’est une bonne maladie.

Alors là Kyuss    bravo,   que dire de plus, sinon que j'aimais moi aussi déballer mes disques et sentir l'odeur mais c'était celle du vinyle, à l'époque des grands 33 tours, quand le cd est arrivé çà ne m'a plus jamais fait la même chose, ouvrir cette petite boîte où tout était écrit en petit, enfin çà tenait moins de place ... que les vinyles   

Oui, quand on lit ça, on se sent moins seul !  

L'odeur des disques (oui, oui, même en CD, parfois), le décryptage des notes de pochettes ! Ce n'est plus vraiment le cas maintenant, mais à une époque, je connaissais tellement mes disques que je me souvenais de la durée des titres !

Et certains disques me ramènent immédiatement à l'époque où je les ai achetés, certains étant associés à des moments très forts ! Des endroits, des odeurs, des lumières, des gens...

Et pareil : j'ai en permanence de la musique en tête, même la nuit ! Parfois des trucs que j'ai entendus dans la journée, parfois des idées à moi, et souvent en ce moment, et là c'est l'horreur, des bribes que je travaille à la guitare ! Et croyez-moi, entendre en boucle une ligne de gratte de quelques secondes de Pantera, ça craint !  

J'ai souvent un morceau qui traine dans la tête parfois pendant plus d'une semaine. Il hante mon cerveau toute la journée. Je me couche, je dors, je me lève et paf ! il revient ! C'est souvent de la musique que j'adore, mais j'en arrive à haïr le morceau !

Comment ai-je pu laisser passer ça :

Kyuss a écrit:

Mon père a craqué le chéquier en 1978 pour s'acheter une chaine de dingue (à 1/4 de bouton de volume tourné, la maison tremblait  

Pour couvrir tes cris de chiard ?  

Sûrement   

Une jolie page signée de notre Kyuss Maximus à nous : https://rateyourmusic.com/list/Kyussno/ces_disques_qui_mont_fait/

ha oui, belle liste !

ça montre à quel point on peut avoir des parcours différents (mais qui arrivent toujours à se recouper quelque part)

Il est beau ce top of life ! J'en ai plein en commun !

Merci les gars !

Comment tu as vu ça Ehn
Internet me fait peur ! Heureusement qu'on se connait !!

C'était censé rester secret ?  

En fait, en tant qu'ami RYM, je reçois des notifications de tes activités (j'ai aussi installé une caméra dans tes toilettes , relève la tête , coucou, c'est moi ! )...

Non, ce n'est pas censé resté secret ! C'est juste que je trouve ça rapide !
Mais ça me fait beaucoup de plaisir de partager ceci avec vous, des amis

Ok, aboule ton fric alors ! (puisque tu aimes partager ! )

Ehn Deïss a écrit:

Une jolie page signée de notre Kyuss Maximus à nous : https://rateyourmusic.com/list/Kyussno/ces_disques_qui_mont_fait/

J'avais omis le RATM ! Erreur réparée... mais j'en aurai sûrement d'autres à mettre !

Je ne savais pas où poster cet article, je crois qu'ici c'est pas mal. (à déplacer si besoin)


On n’oublie jamais la musique de ses 14 ans
Nos musiques préférées une fois adulte montrent qu’on garde toujours une petite partie de sa période collège en soi…

LE MONDE | 11.02.2018 à 17h14 • Mis à jour le 11.02.2018 à 17h23 | Par Marie Slavicek


Fan inconditionnel de « Creep » de Radiohead ? Vous aviez probablement 14 ans au moment de sa sortie...
Les Beatles ou les Rolling Stones ? Oasis ou Blur ? Kendji Girac ou Louane ? Que serait la musique sans les sempiternelles disputes qui déchirent les mélomanes ? À la suite d’une énième prise de bec – pour ou contre Born to Run, de Bruce Springsteen ? – le journaliste du New York Times Seth Stephens-Davidowitz a cherché à savoir pourquoi son frère et lui n’étaient jamais d’accord dès qu’ils parlaient de musique.
En particulier, Stephens-Davidowitz s’est demandé dans quelle mesure notre année de naissance influait sur nos goûts musicaux. Pour connaître la popularité d’une chanson auprès d’une personne en fonction de son âge et de son sexe, il a utilisé les données fournies par la plateforme de streaming musical Spotify. Résultat : même s’il existe des classiques sur lesquels tout le monde s’accorde, notre année de naissance a bel et bien son importance.

Quatorze ans, l’âge-clé
Par exemple, Creep de Radiohead est la 164e chanson la plus populaire chez les hommes de 38 ans, alors qu’elle n’est même pas dans le top 300 de ceux nés dix ans plus tôt ou dix ans plus tard. À noter que ces fans de Creep avaient environ 14 ans au moment de sa sortie, en 1993. Et c’est justement là que se trouverait la clé de l’énigme…

Le journaliste s’est penché sur les titres qui ont eu le plus de succès entre 1960 et 2000. Il a ensuite relevé l’âge qu’avaient leurs plus grands fans aujourd’hui lorsque ces chansons sont sorties.
Résultat : le cas de Creep est loin d’être une exception. Chez les hommes, les tubes sortis quand ils avaient en moyenne 14 ans (entre 13 et 16 ans) sont intrinsèquement liés à leurs goûts musicaux une fois adultes. Et chez les femmes ? En moyenne, leurs chansons préférées une fois adultes sont sorties lorsqu’elles avaient 13 ans (entre 11 et 14 ans).

Or, ces tranches d’âge correspondent peu ou prou à la puberté, qui arrive en général plus tôt chez les filles. Une nouvelle preuve, quasi scientifique donc, de l’importance de cette période dans la vie d’un être humain. D’une certaine façon, nos musiques préférées une fois adulte montrent qu’on garde toujours une petite partie de sa période collège en soi…

Et, grâce aux recherches de Stephens-Davidowitz, on devine ce que vous écouterez pour la Saint-Valentin selon votre âge : si vous avez 30 ans, on parie sur Crazy in Love de Beyoncé ; les amoureux de 45 ans choisiront sans doute When It’s Love, de Van Halen ; et ceux de 60 ans Let’s Get It On, de Marvin Gaye. Correct ?

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/02/11/on-n-oublie-jamais-la-musique-de-ses-14-ans_5255172_4832693.html#ygIzwG9DZHQ2hea5.99

Ehn Deïss a écrit:

Puis en 1983 (j'avais onze ans), il y a eu LE choc : "Let's Dance" de David Bowie ! Oui, c'est curieux, car c'est loin d'être le meilleur morceau du Thin White Duke, mais quand j'ai entendu cette voix, c'est bien simple, ça a changé ma vie ! Il y avait aussi quelque chose dans le pont qui me rendait dingue.

La chanson qui a changé ma vie ! Avant, je ne m'intéressais pas à la musique et après, j'étais accroc...

Je ne connaissais pas Bowie, j'ignorais qu'il opérait là un virage commercial, donc aucun a priori. Et je considère toujours cet album comme excellent d'un bout à l'autre !

Je ne savais pas ce qu'était un accord, une progression, une modulation ! Sans pouvoir le nommer, je savais pourtant qu'il y avait un truc dans la structure harmonique que je n'avais jamais entendu avant... Le jazz, évidemment !

Voici donc la chanson décryptée par l'excellent Rick Beato !


Rien que d'entendre la voix nue de Bowie me file la chair de poule ! Et on sait une vraie émotion de la part de Beato quand il évoque les décès de Bowie et de Stevie Ray Vaughn...

Excellente, cette vidéo ! Oui, il semble très ému !

Bon, je me lance aussi.
1/ From Genesis (ou : le bouillon de culture primitif)...
J’ai vu le jour l’année de la sortie du Tutti Frutti de Little Richard (Awa bapeulou bapeulou bambom, approximativement). Je suis le petit dernier de 3, ça compte aussi : dans la chambre de la grande sœur, on entend Joan Baez, Graeme Allwright, Paco Ibáñez, dans la chambre du grand frère, c’est d’abord Salut les copains sur le transistor (Cloclo, Hardy, Dutronc) puis on passe aux Beatles, la discographie complète, un peu de  Beach Boys, de Mayall, les premiers TYA, Aftermath des Stones. Ensuite quelques 45 tours : California Dreamin des Mamas & the Papas, Sunny Afternoon des Kinks, .
2/… to Revelation (ou : histoire des grandes découvertes).
Les révélateurs furent les copains de classe. Fin 1969, l’un d’eux me fait ouïr A Saucerful of Secrets, l’album et particulièrement le titre. Ce fut le premier choc : une musique inouïe au sens premier du terme, un groupe qui faisait quelque chose que l’on n’avait jamais entendu auparavant, des sons cosmiques, l’abandon de la structure couplet /refrain. J’ai l’impression qu’un univers s’ouvre devant moi. L’année suivante est riche. Un autre camarade de classe a un père qui lui rapporte des disques des USA : The Band, Cheap Thrills, After Bathing at Baxter’s, Absolutely Live des Doors. J’engloutis tout cela. J’enregistre les émissions de POP 2 à la télé avec le micro de mon magnéto K7 que je tiens devant le haut-parleur de la tv, le concert de Family me laisse pantois.

Je me fais offrir un électrophone Nogamatic (la marque des 3 Suisses) et j’achète mon 1er 33 après avoir vu Woodstock au ciné, c’est Band of Gypsys, le dernier Hendrix, je ne savais pas encore que ce serait l'ultime qui sortirait de son vivant. Je passe Machine Gun sur le Nogamatic, mon frère entre dans ma chambre pour me dire : « ce que t’écoutes, c’est pas d’la musique, c’est du bruit ! ». Ce qui me fait jubiler :  il est un has been, je suis l’avant-garde !
Grâce aux copains, je découvre toute une série d’albums, souvent d’ailleurs des seconds albums : Nursery Cryme, In the wake of Poseidon, If I could do it all over again. Puis Aqualung, Fragile, Third, Pawn hearts … Hammill et Wyatt deviennent les voix de mon âme. Je vais voir Magma qui passe à plusieurs reprises dans les MJC de la région parisienne. Je vais aussi, quand je peux, à des concerts à Paris : Genesis (époque Foxtrot avec Hammill en solo en 1ere partie à l’Olympia), King Crimson (époque Lark’s tongues, même salle), Soft Machine (époque 6 juste après le départ de Hopper) , Mahavishnu (ces deux derniers filmés pour l’émission de Patrice – Bonjour, c’est Pop 2 – Blanc-Francard).  Au milieu des 70’s, le jeune catalogue Virgin prend le relais : la trilogie de Gong, Hatfield & the North, Henry Cow, Slapp Happy. Je révise le bac en écoutant Kimono my house le jour et Phaedra la nuit. Quand VdGG se reforme, je vais les voir à la Mutualité (le concert qui est dans la box). Mes années 80/90 seront davantage consacrées à la découverte du jazz (le catalogue ECM : Abercrombie, Jarrett, E. Weber, mais aussi Gato Barbieri, Archie Shepp, Chico Freeman) et du classique (Bartok : la musique pour cordes, percussions et celesta, le baroque : Bach-Gould, Purcell, Haendel) . Je suis de loin en loin quelques artistes : Gabriel, Bush, Costello, Wyatt et Hammill, bien sûr mais le gros de la pop/rock de l’époque m’indiffère généralement.
Mon ultime révélation c’est le groupe italien The Winstons. Leurs deux albums sont excellents (on sent qu’ils ont beaucoup écouté le Soft du Vol.2). Et, parfois, ils chantent en japonais (ce qui n’est pas si courant chez les groupes italiens).
3 / I know what I like (and, cela va de soi, I like what I know)
Ce que je recherche en musique est assez proche de ce que M. Zoreilles écrivait en page 1 de ce sujet.
Des voix qui retournent mes tripes mentales : Dagmar dans On suicide sur le 1er Art Bears, Hammill dans Still Life, Shingle song et plein d’autres, Wyatt dans Sea song et Strange Fruit, Kevin Coyne, Avishaï Cohen dans Alfonsina y el mar - c’est à tomber, je vous le mets là :

La délicatesse du solo de basse de Richard Sinclair dans Fol de Rol et celle des voix de Crosby et de ses copains dans Tamalpais High.
La folie furieuse de MDK, de Larks tongues in aspic part 2, le tsunami final de Arrow ou de Scorched Earth dans Godbluff.
Des trucs tout cons pour chantonner et remuer mon popotin sous la douche comme Bet You Wanna Take It All/Hold On Hold On de Caravan dans le méconnu Back to front.

Ehn Deïss a écrit:

Yves a écrit:

Ah oui sinon, je n'écoute jamais un disque entier en une fois, j'écoute 3 morceaux en général, puis je mets un autre disque etc .. et souvent je mets la lecture aléatoire, comme çà sur des disques de 75 mn ou même 60 je peux tomber sur une perle rare au milier d'un album, si çà arrive et plus souvent que çà car de commencer par le n° 7 ou 10 d'un album de 15 titres c'est complètement différent que si tu commences toujours par le n°1 çà c'est sûr

C'est marrant, moi, c'est exactement l'inverse : je ne supporte pas d'écouter des bouts de disques, de même que je ne zappe jamais si un morceau est un peu moins bon ! De même, si dans un album, un morceau est vraiment pourri, ça me gâche l'écoute de l'album entier !

Grass Matt a raison : de vrais psychopathes !  

Aucu, Aucu, Aucu Nhésitation ! Je recompose, je taille dans le vif, je charcute. Je refais les cds. Par exemple, chez ELP, j'aime bien quand Emerson délaisse l'orgue au profit du piano, je me compose subséquemment un cd à base de 1er album et de Trilogy et je n'hésite pas à tailler dans les morceaux avec Audacity :dans "The three fates", je ne garde que la partie centrale au piano, Lachesis, je vire le reste. Dans Trilogy, je shunte Fugue/The endless enigma à l'arrivée des cloches et Trilogy-le titre à la fin de l'intro de piano. Chez ELP, il faut vraiment trier. Honnêtement, qui écoute la face B de Tarkus ? Dans un autre esprit, je me suis composé des cds thématiques : un album avec les titres acoustiques de Pink Floyd (Grantchester Meadows, If, etc.) un autre avec les ballades à flute de King Crimson (Cadence & cascade, I talk to the wind, Lady of the dancing water, etc.).

Peter Mermoz a écrit:

Bon, je me lance aussi.
1/ From Genesis (ou : le bouillon de culture primitif)...

2/… to Revelation (ou : histoire des grandes découvertes).

3 / I know what I like (and, cela va de soi, I like what I know)

Tu te rends compte que tu viens d'énerver tout le monde, là ?

 

Merci pour ce très chouette témoignage ! J'ai les mêmes goûts que toi, mais 14 ans de moins et je suis jaloux !

Ehn Deïss a écrit:

Tu te rends compte que tu viens d'énerver tout le monde, là ?

Non, non ...  
Après, "énervé", ça dépend dans quel sens on le prend.