Les Grandes Z'oreilles La musique avec des Z'oreilles grandes ouvertes ! |
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| Albert Marcoeur | |
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+7Joss Lolo Grass Matt Supersister Picchio No Quarter 3c273 11 participants | |
Auteur | Message |
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Grass Matt Admin
Nombre de messages : 17714 Date d'inscription : 10/03/2008
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Ven 13 Mar - 15:51 | |
| Et ils ont l'Apostrophe en commun ! Faudrait que je tente l'aventure un de ces jours ... |
| | | Joss
Nombre de messages : 29784 Age : 49 Date d'inscription : 10/12/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Ven 13 Mar - 15:52 | |
| l'article que j'ai mis en page pour l'hebdo loisir Estuaire (si tu en choppe un ce soir Ehn, tu saura que c'est moi qui le met en page) Il a parfois été surnommé le “Frank Zappa” français. D’autres évoquent une certaine ressemblance avec le batteur et chanteur anglais Robert Wyatt ou encore avec Brigitte Fontaine, qui débuta quelques années avant lui. C’est dire si Albert Marcœur est totalement original et indéfinissable… Lui qui a débuté par la clarinette au Conservatoire national de musique de Dijon, a finalement fait le choix du rock et du rythm n’ blues. Une dizaine d’albums en plus de trente ans de carrière, c’est autant d’opus dressant le portrait humaniste, autant que corrosif, d’une société de travers. “Travaux pratiques”, sorti en mai 2008, n’est pas en reste : l’image énigmatique d’un paquebot égaré dans une salle de classe annonce plus fort que jamais la rencontre d’un univers singulier, riche et poétique. Au milieu duquel se répondent les trois frères Marcœur – inséparables à la scène, les musiciens Julien Baillod, Eric Thomas et Farid Khenfouf ainsi que le quatuor Béla, quatuor à cordes issu des musiques contemporaines. Riche d’imprévisibilité. Vendredi 13 mars, 20h30. Théâtre Jean-Bart. Tarifs : 9 € à 18 €. Réservations : 02 40 22 91 36. |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Ven 13 Mar - 15:54 | |
| Alors oui, par contre, la comparaison avec Wyatt (et pourquoi pas Fontaine) s'impose ! _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Jeu 26 Mar - 15:18 | |
| Je ne vous ai pas reparlé du concert d' Albert Marcoeur à Saint-Nazaire, au fait... Et pourtant, quel grand moment ! Une petite salle (250 places, d'après mes informations) remplie à bloc. Nous arrivons une demi-heure avant l'heure fatidique et nous installons au milieu du deuxième rang. Sur scène, dans la pénombre, on distingue... une sorte de montagne (un fatras ?) d'instruments ! 20h30 pile : la lumière se fait. Au premier plan, au centre, un quatuor à cordes (l'ensemble Béla, un nom qui me parle), mais nous y reviendrons. De part et d'autre de ce quatuor, l'espace pour les deux guitaristes. Derrière eux, le bassiste et le claviériste, et à l'arrière-plan, en hauteur, trois (oui, trois !) batteries ! Et au milieu... Une table ! Un bureau, même, derrière lequel sera souvent assis Albert Marcoeur, occupé à ses "Travaux Pratiques" (titre du nouvel album). Le groupe va progressivement entrer en scène et en quelques secondes, l'ambiance du concert sera installée. Les musiciens ne nous lâcheront plus une seule seconde ! L'essentiel du répertoire repose sur les deux derniers albums, L' et Travaux Pratiques. Deux superbes opus, comme je l'ai déjà dit plus haut dans ce topic... Musicalement, c'est très impressionnant ! Une musique totalement originale, complexe sans jamais perdre de sa lisibilité, et aux très forts accents "RIO", voire "Zeuhl", sans aborder l'obscurité d'un Henry Cow ou d'un Magma. Les textes de Marcoeur, poésie existentielle du quotidien (eh, ça pête, comme formule !), sont formidables ! A la fois drôles, émouvants, en apparence simples (jamais simplistes, par contre) et extrêmement percutants ! Un grand moment, parmi tant d'autres : Albert Marcoeur, assis à son bureau, occupé à découper un ticket de métro et nous expliquant que pour bien trier ses déchets, il faut séparer la partie cartonnée de la partie magnétique, avant de les jeter dans les poubelles idoines ! Pendant une heure trente, les spectateurs auront été invités dans ce monde unique, entre moments de poésie, d'émotion pure (personnellement, ça me prend vraiment aux tripes) et architectures musicales de haute volée. Le quatuor Béla, très présent, était le véhicule idéal pour magnifier la palette d'émotions fortes reçues ce soir là. Impressionnants aussi, les trois frères Marcoeur, derrière leurs trois petites batteries : visuellement, bien sûr, mais musicalement surtout, avec tous ces étranges décalages rythmiques ! Avant le rappel, longue présentation des musiciens, des techniciens et même des personnes ( Elise Caron, par exemple) présentes sur les samples (et donc absentes) ! Un petit passage au stand de merchandising (hop, deux albums de plus) et retour à la maison avec cette impression d'avoir été, dans cette toute petite salle et avec ce public qui n'était pas là par hasard (on sentait le public de connaisseurs), des privilégiés témoins d'un de ces merveilleux moments de spectacles, superbement ignorés des media de masse, mais pourtant bien vivants, plus que cela, même ! Merci, merci mille fois pour ce concert qui restera gravé dans nos mémoires ! Si le groupe passe un jour par chez vous, vous l'aurez compris, il faut foncer les voir ! Toutes les informations se trouvent ici : inscrivez-vous à la newsletter, toujours très intéressante (et drôle) ! _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..."
Dernière édition par Ehn Deïss le Jeu 5 Déc - 10:42, édité 1 fois |
| | | Supersister
Nombre de messages : 1229 Date d'inscription : 16/12/2008
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Sam 23 Mai - 18:44 | |
| je me suis racheté le double de Marcoeur que j'avais échangé |
| | | Picchio
Nombre de messages : 1061 Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Sam 20 Juin - 22:00 | |
| Marcoeur, il faut que je m'y remette. |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mer 13 Jan - 12:13 | |
| La newsletter des frères Marcoeur ! Je vous recommande de lire la petite histoire qui suit les news... LETTRE N° 31 Vous avez surement remarqué, la lettre trimestrielle s'est transformée en lettre semestrielle. On s'est dit que ça n'était pas normal que personne ne dise rien et on s'est posé des questions. Une réponse s'est imposée à toutes les questions posées et est tombée comme un couperet : un site dans l'espace Internet, c'est comme un magasin dans une rue commerçante, faut être souvent là et faire un peu de ménage. Et le problème se situe très exactement à ces deux niveaux : nous sommes rarement là ; quant au ménage.. ! Nous travaillons sur les musiques des films de Fabrice Marquat ("Le Fou de Beaucourt") et de Mireille Larroche ("Paroles et regards des gens sur l'eau"). Anne Bitran, en résidence à Ponthierry-Saint-Fargeau (77) sur le site Leroy (ancienne usine de papiers peints) nous a proposé de réfléchir et composer avec elle une suite de pièces audiovisuelles sur le papier peint justement en se servant d'anecdotes, de témoignages, de chansons contestataires ou non et de documents sonores (rotatives, centrale électrique, machines-outils, chaînes.) Un nouveau spectacle est en cours d'écriture. Et comme de bien entendu, un CD suivra. Et toujours au loin, la remasterisation de "Sports et Percussions" avec quelques aménagements (Le Quatuor Béla sur "Formule 1", matériau sonore de "Au stade"..) Dans l'immédiat, vous trouverez dans la page "actualités" tous les articles de presse concernant les concerts au Café de la Danse (octobre 2008) : http://www.marcoeur.com/actus/2007_2008_2009.htmLe petit recueil d'anecdotes sacemiques "Mais Monsieur Marcoeur, comment se fait-il que vous ne soyez pas venu nous voir plus tôt ?!" est quant à lui en "stand by". En attendant vous pouvez vous sustenter avec l'anecdote n° 3 : Déclaration de "Compte-rendu d'analyse" : http://www.marcoeur.com/discographie/plus.php?album=b11Et quelques concerts pour ce début d'année 2010 "Travaux pratiques" à Dijon le lundi 15 mars 2010 à Chambéry le mardi 16 mars 2010 à Oignies le mercredi 31 mars 2010 http://www.marcoeur.com/actus/index.html" L' " à Hénin-Beaumont le samedi 27 février 2010 http://www.marcoeur.com/actus/index.htmlDes salutations d'envergure et du courage à en retordre pour cette nouvelle année. Label Frères Soudain, deux régiments de contrôleurs surgissent simultanément de la droite et de la gauche pour former un barrage infranchissable sur toute la largeur du couloir de métro. Un contrôle de routine où bien évidemment tout le monde y passe. Un autre barrage se forme derrière, plus moyen de rebrousser chemin. Mais moi, je m'en fous, je sais que si je veux faire chier le monde en toute quiétude, il faut être en règle. Lorsque mon tour arrive, je fouille dans ma poche arrière droite de pantalon et en ressort une cinquantaine de tickets de métro ! Je m'excuse, enfin je prie de bien vouloir m'excuser et j'explique que je les conserve tous depuis le début de l'année et que, par habitude, le ticket relatif à mon trajet en cours a rejoint ses vieux camarades. Avec quelle délectation j'observe mes tickets à la queue leu-leu s'enfoncer un à un dans la fente de la boîte de contrôle et qu'enfin, au bout d'un quart d'heure, le ticket recherché est enfin trouvé. J'ai horreur de me faire contrôler en début d'année. Mais au mois de décembre, quand la poche arrière droite est finie de contrôler, que tous les tickets donc ont été refusés et que manifestement je suis en état d'infraction, au moment pile où un autre contrôleur resté légèrement à l'écart avec toutefois un oeil sur la scène sort son carnet de contredanses, je dis : " Attendez ! " Et j'extirpe de ma poche arrière gauche un nouveau paquet de tickets. L'aventure continue, c'est merveilleux ! Pour les contrôles dans le train, j'ai choisi une mise en scène quelque peu différente. Lorsque le contrôleur SNCF arrive à ma hauteur, je commence à chercher. Dans mes poches intérieures déjà, mes poches extérieures, puis dans mes sacs. Je commence à m'affoler en accompagnant mes gestes fébriles de "putain, où je l'ai foutu ?" par ci et de "merde, c'est pas possible cette histoire !" par là. Généralement à ce moment, le contrôleur me dit : " Bon, ben je vous laisse, continuez à chercher, je repasse tout à l'heure ! " Le contrôleur s'éloigne et moi, je continue à chercher comme un malade. Ayant terminé la rame ou le wagon, le contrôleur revient vers moi bien sûr, aucune raison de m'avoir oublié ! À ce moment précis, je sors mon agenda qui s'ouvre presque magiquement sur le titre de transport. Je pousse un soupir de soulagement : " J'étais sûr que je l'avais, excusez-moi ! " Le contrôleur se saisit du billet, le regarde et me dit : " Ah non, ça c'est un billet du mois dernier ! " Et là, je me tape le front avec la paume de ma main et je dis : " Merde, je me suis planté, j'ai déchiré le bon et j'ai gardé le vieux ! " J'ouvre la petite poubelle grise et j'en ressors le bon billet en mille morceaux. La sublime extase s'opère au moment où, sur la petite tablette de travail fixée sur le siège de devant, j'essaie de reconstituer le billet comme je peux. Et l'orgasme quand le contrôleur me file un coup de main !... Il ne peut pas me verbaliser, je suis en règle, en piteux état mais en règle et le compostage a pu être vérifié en réunissant trois morceaux de billet. Afin que ce scénario se déroule au mieux, ne pas oublier son vieux titre de transport que l'on aura placé dans son agenda. Ne pas oublier non plus de déchirer le titre de transport relatif à son voyage dès que l'on est assis à bord du TGV, du TéOZ, du THALYS ou autre EUROSTAR. Je n'en ai pas parlé au début de l'explication afin de ne pas en dévoiler la chute. Jeter ensuite les morceaux dans la poubelle grise destinée d'habitude à d'autres effets mais qui fera pour l'occasion tout à fait l'affaire. Il sera de bon ton de scénographier le déchirage du billet avec d'autres papiers divers que vous déchirerez comme ça, afin de mettre un peu d'ordre dans toutes vos paperasses et d'accorder un peu de crédit à votre prestation. Lorsque je raconte ça à mes amis, certains rigolent, deux ou trois s'émerveillent et tous les autres sont persuadés que je perds mon temps. Je ferais une petite nuance : j'occupe plutôt au mieux le temps que je décide de perdre. C'est ma façon de dire non. Non aux contrôles incessants dans les transports en commun. Sur la route, dans la rue, dans les écoles aussi mais moi, je me suis spécialisé dans les transports en commun, j'aime bien. Dans le métro. Et dans le train. Albert Marcoeur, le 23 septembre 2009 nb 01 : Il existe aujourd'hui des contrôles à l'embarquement dans les gares, comme dans les aéroports. Contrôles à l'embarquement qui ne dispensent pas des contrôles à bord des trains. J'espère qu'il existe des contrôleurs qui s'assurent que les contrôles sont bien effectués, autrement dit, que le travail est bien fait. nb 02 : Emporté par l'élan, j'ai sûrement exagéré le nombre de bouts de billet déchirés. Je conseille : pas plus de quatre déchirures, c'est-à-dire seize bouts. Au milieu du gras de jambon, des restes de pizza et du yaourt au caramel éventré, faut pas masser ! _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Jeu 8 Avr - 15:57 | |
| Au fait, Grass Matt : tu as réussi à aller voir les frères Marcoeur ? _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Supersister
Nombre de messages : 1229 Date d'inscription : 16/12/2008
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Jeu 8 Avr - 16:00 | |
| - Ehn Deïss a écrit:
- Au fait, Grass Matt : tu as réussi à aller voir les frères Marcoeur ?
40 ans d'activité, c'est phénoménal |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mar 19 Oct - 22:06 | |
| LETTRE N° 32 Label Frères et Albert Marcoeur naviguent en ce moment entre Saint-Fargeau (Seine-et-Marne), Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Beaucourt (Territoire de Belfort) et Paris. A Saint-Fargeau-Ponthierry, nous travaillons avec Anne Bitran à l'élaboration d'un paysage audiovisuel pour l'espace culturel " Les 26 couleurs " sur le site de l'ancienne usine de papiers peints Leroy. A Hénin-Beaumont, c'est une autre création sonore qui illustrera l'anniversaire de la fermeture du dernier puits du bassin minier du Nord Pas-de-Calais, le site 9-9 bis d'Oignies (1990-2010). Beaucourt, c'est le lieu de tournage du film de Fabrice Marquat " Le fou de Beaucourt ". Albert Marcoeur écrit la musique. Gérard et Claude Marcoeur enregistrent. Et Paris (La Péniche Opéra, quai de Loire) où commencent les répétitions du mini-opéra " Les Shadoks et l'aéronautique " pour trois musiciens : Christophe Crapez (chant) Yannick Lopes (accordéon, guitare) Tristan Mauguin (trombone basse) et une bande magnétique. La première représentation aura lieu le 19 janvier 2011. Nous sommes donc contraints de repousser la réalisation de certains projets et vous prions de nous en excuser sans oublier de vous remercier pour votre fidélité. Dans l'immédiat, nous vous proposons une nouvelle anecdote "Franz Schubert (1797-1828)", la quatrième issue du recueil de nouvelles " Mais Monsieur Marcoeur, comment se fait-il que vous ne soyez pas venu nous voir plus tôt ?! " http://www.marcoeur.com/discographie/plus.php?album=b11Nous vous saluons chaleureusement. A bientôt, avant la fin de l'année, promis ! Label Frères ----- Nous avons assisté ces dernières années à une tendance très nette à la "décélération de la progression" du chômage. Il ne restait plus qu'à soulager toutes nos interrogations au regard de la crise, de la dette et d'une manière générale de la situation financière de notre pays. La parade a été trouvée par notre ministre de l'économie et des finances qui, se fiant à ses indicateurs, a vu se dessiner une "accélération de la décrue". Ouf nous voilà sauvés ! Les fêtes de fin d'année approchant, il vaut et il faut mieux afficher un relatif état de santé encourageant. Durable si possible. Mais la réalité est toute autre. Tout se dégrade et plutôt que jouir du spectacle des courbes qui s'adoucissent et des parachutes qui s'ouvrent pour éviter la chute libre, nous nous replions sur nous-mêmes et nous réconfortons dans la saudade, ce désir intense et brûlant de ce qui a été perdu. Seulement là, je dis stop ! Pensons et louons plutôt ce qui n'a pas été perdu. Jetons un coup d'oeil par exemple sur les grandes inventions du vingtième siècle auxquelles nous nous sommes définitivement attachés : L'ascenseur à cornichons. Se présente sous la forme d'une coupelle trouée en plastique vert avec une tige fixée sur le côté équipée de trois ergots qui, comme une crémaillère à l'envers, s'agrippent au bord du bocal et permettent aux cornichons immergés de sortir la tête et dresser l'échine. Cette soucoupe munie de rebords retient tous les cornichons lorsque le bocal est plein. Seul le manche arrondi de la tige dépasse afin de s'en saisir plus facilement. Au début les cornichons du dessus, la tête hors-vinaigre, sont facilement accessibles. L'ascenseur à cornichons devient indispensable ensuite lorsqu'ils ne le sont plus. A ce moment, on se saisit du manche de la tige et on fait grimper l'ascenseur d'un étage, on accroche l'ergot première position au col du bocal et là, miracle ! De nouveaux cornichons à l'air libre. Quel bonheur de s'en saisir sans se vinaigrer les mains. Communément on appelle cet objet un ascenseur, sur l'étiquette cela devient une puisette. Le sac à dos. Plus exactement son intégration depuis la fin du vingtième siècle dans la vie civile. Son usage était exclusivement réservé aux militaires mais on en voyait quelquefois accrochés au dos des scouts et des montagnards. J'en ai vu dernièrement avec des roulettes, des jetables et j'attends avec impatience ceux à moteur ! A l'école en 1960, on ne portait pas de sacs à dos : ça n'était pas à la mode, ça rappelait la guerre. Il existait des cartables à dos mais que l'on portait à la main. Avoir une charge sur le dos était synonyme de fardeau, de misère, d'esclavage. La sacoche à la main rendait l'élève plus responsable et l'introduisait dans la vie active dans les meilleures conditions. Seulement, devant la recrudescence des scolioses et des cyphoses, on a mis des "Mickeys", des "Superman", des dinosaures et des "Astérix" sur les sacs à dos et les colonnes vertébrales des gamins aujourd'hui ne s'en portent pas plus mal. On peut dire qu'à l'heure actuelle, tous les gosses et tous les ados en portent. D'ailleurs Marie-Christine Barrault, ne reconnaissant pas son fils dans la rue, s'en inquiète : " Les gosses aujourd'hui, de dos, ils sont tous pareils ! " Le shunt. Appelé également "fade out", on peut dire en Franco-Italien que c'est le décrescendo électrique d'un niveau sonore. Le son disparaît imperceptiblement mais régulièrement et sans changer de matière. Le decrescendo existait déjà sous une forme acoustique normale : on démarrait très fort et on jouait de plus en plus doucement jusqu'à ne plus rien entendre. Mais les timbres des instruments joués "forte" n'ont pas la même consistance et la même volonté que lorsqu'il sont joués "piano". Avec le shunt, c'est la même matière sonore qui s'éloigne et cet effet ne peut être réalisé qu'électriquement grâce à un potentiomètre activé manuellement ou programmé électroniquement. La longueur du shunt dépendra de la vitesse à laquelle on effectuera la distance entre le point le plus fort (un certain nombre de décibels) et le point le plus faible (zéro décibel). Philippe Gavardin, directeur du label "Chant du Monde" était persuadé que le shunt était une pirouette de feignant. Dans un paquet de cas, je serais plutôt d'accord avec lui mais pour certaines occasions, il est du meilleur effet. Le shunt à la fin de "Florentine Pogen" de Frank Zappa constitue une merveille dans le genre et se tr ouve être ma référence en matière de shunt court. Je connais beaucoup de shunts de longueur raisonnable mais n'ai encore jamais entendu de shunt très long. Je me penche immédiatement sur la question. Albert Marcoeur _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Grass Matt Admin
Nombre de messages : 17714 Age : 46 Localisation : S'Arras Emploi/loisirs : Futur chômeur volontaire Humeur : La joie d'avoir un bon transit ! Date d'inscription : 10/03/2008
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mer 20 Oct - 9:58 | |
| - Ehn Deïss a écrit:
- Au fait, Grass Matt : tu as réussi à aller voir les frères Marcoeur ?
6 mois plus tard ... Non, pas eu le temps d'y aller. Mais visiblement, Y a quelque chose de prévu à Hénin-Beaumont, faut voir ! _________________ |
| | | Supersister
Nombre de messages : 1229 Date d'inscription : 16/12/2008
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Sam 23 Oct - 15:16 | |
| Mon préféré est armes et cycles de 1979 |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mer 18 Jan - 9:12 | |
| Lettre n°34 :
Il serait tout à fait intéressant de calculer et d’évaluer les mètres-cubes de matière grise que l’on utilise afin de trouver une formule originale pour présenter ses voeux. Tous les ans, c’est pareil. C’est un clin d’oeil à l’actualité (à bas la morosité, bonne année ! Le moral des Français est au plus bas. Après le bas, le haut. Bonne année !), deux ou trois rimes avec l’année qui vient de démarrer (flouze, blues, partouze, niouz, douCe…), un aphorisme encourageant (« Ce n’est pas parce qu’il y a de l’espoir que l’on est joyeux, mais c’est parce que l’on sera joyeux qu’il y aura de l’espoir ! »), une question existentielle (Que ferons-nous germer cette année ?). Et presque toujours, des formulations qui ont nécessité des heures de gamberge. Encore une à l’instant : « Un maximum de bonheur au milieu des serpentins imaginaires et des langues de belle-mère hypothétiques. » Vous imaginez un peu ce qu’on pourrait faire avec toute cette matière grise en mouvement. J’espère de tout coeur que vous avez fêté cette nouvelle année dans les règles de l’art. Moi j’ai réveillonné en solitaire à Noël et en équipe au jour de l’an. Habité par cette manie de ne jamais faire comme tout le monde, j’ai voulu passer le réveillon de Noël tout seul. Réveillonner sans tra-la-la, sans trompette, sans penser une seule seconde que c’est un jour, enfin une nuit, où tout le monde doit être rassemblé pour partager, où personne ne doit être laissé sur le bord du chemin. Oublier toutes ces simagrées et réveillonner dans son coin, loin de tout, loin de rien. J’avais acheté chez Madame Chargueros, bouchère-charcutière à Venarey-lès-Laumes, une rouelle de porc qu’après avoir fait revenir sur les quatre côtés, je fis cuire avec cinq petites pommes de terre coupées en quatre, trois tomates pelées coupées en deux. Sel, piment d’Espelette et deux feuilles de laurier. En entrée, une tranche de pâté en croûte entourée de lamelles de cornichons sur une assiette à dessert. J’allumai une bougie et fis péter une bouteille de Chablis de Noël Pourantru et José Rodrigues, viticulteurs à Lignorelles (89800). J’avais essayé de repousser le début du repas en prolongeant l’apéritif, le Chablis était succulent et j’avais vidé un demi-sachet de pistaches en un temps record. Lorsque je décidai de mordre dans mon pâté en croûte, l’horloge affichait vingt et une heures trente. J’ouvris une boîte de sardines à l’huile d’olive de la conserverie de La Belle Îloise et épluchai une échalote que je coupai en fines particules. Je raclai cinq torsades de beurre salé avec un couteau sans dents. Le tout écrasé avec une fourchette dans une jatte, le plus mélangé et unicolorisé que je pus. Je fis griller du pain, y étalai mon beurre de sardines et me versai un verre de Chablis. Le moment fut délicieux et je le retins par tous les moyens. Je découpai ma longe de porc encore toute fumante avec toute la précaution du monde pour ne pas éclabousser et en foutre partout, mais aussi afin d’éviter l’accident qui eût entaché la cérémonie. Vingt deux heures trente, j’avais presque rattrapé mon avance. J’aperçus au-dessus du halo de la bougie ma mère fourrant ses dattes avec de la pâte d’amandes et mon père préparant sa farce à escargots. Je mis ça sur le dos de l’alcool mais je savais bien que dans ces moments-là, les souvenirs débarquent avec perte et fracas et ou on s’attarde, ou on tourne la page. La rouelle était tendre et rôtie comme il faut. J’ai écrasé mes patates dans le jus et les tomates. J’eus le réflexe de me servir un autre verre de Chablis mais le voyant encore raisonnablement rempli, je remballai mes clarinettes. Le niveau sonore de "Sleepytime Gorilla Museum" montait, comme pour annoncer un numéro de cascade dangereux, l’arrivée des rois mages au milieu d’une tempête de sable ou quelque chose comme ça. J’avais sorti la cancoillotte, qu’elle soit à la température de la pièce. Je fis griller du pain à nouveau, mais rassis celui-ci. Avec la cancoillotte, le pain rassis grillé, c’est mieux, alors que je conseillerais le pain frais grillé pour le beurre de sardines. Un peu de beurre salé sur le pain grillé tiède, la cancoillotte que l’on étale en toute liberté et le verre vide que l’on remplit. Mais de quoi aurais-je le culot de me plaindre ?! Mon fromage terminé, j’allumai une cigarette. Minuit pile. Je me dirigeai par acquis de conscience vers la cheminée, mon verre à la main.. Il me vint à l’esprit tous ces gens qui, au lendemain des fêtes, rapportent les jouets au magasin parce que ceux-ci ne marchent pas. Pour que ça marche, c’est très simple, il faut mettre des piles et les piles, on oublie souvent qu’elles ne sont pas fournies avec ! Vous imaginez la distribution des jouets à minuit : « - Papa, ça marche pas ! - Fais voir ! » Je mis un autre album sur la platine. Pour le dessert "Deerhoof" fut un compagnon idéal. Pain d’épices, noix de Saint-Thibault et chocolat caramel poire. Il est indispensable de toujours avoir dans la bouche la même quantité des trois matières. C’est pour cette raison qu’il faut décortiquer ses noix avant, découper ses tranches de pain d’épices en quatre. Le chocolat se casse facilement, on coupera donc les crans au fur et à mesure. La bouchée idéale comprend un quart de tranche de pain d’épices, trois cuisses de noix et un demi-cran de chocolat compte-tenu qu’il y a deux crans de chocolat dans une rangée de tablette. Pour accompagner ces sucreries, j’ai dû abandonner le Chablis et opter pour une petite absinthe. Réalisant que la musique s’était arrêtée, j’en dégustai une autre religieusement dans le silence. J’eus un peu de mal à empiler les bûches dans la chaudière pour la nuit. J’y parvins toutefois, sûrement guidé par cette puissance surnaturelle dont on vient justement de fêter la naissance.
Quand Jésus est né, sa mère ne s’est pas fait chier, elle l’a tout de suite foutu à la crèche !
Label Frères a passé 2011 entre les gouttes, essayant malgré tout de tenir le cap. Nous avons toujours été là, croisant le fer bec et ongles afin de conserver la tête hors de l’eau. Seulement c’était en 2011 et nous savons que 2012 ne ressemblera pas à 2011. Pour plein de raisons, vous m’avez compris mais aussi parce que nous avons décidé d’aménager et d’actualiser notre site, d’y ajouter des documents, d’améliorer les repères et la navigation entre les pages. Nous avons en outre changé de système de paiement en ligne. Nous avons quitté la Caisse d’Épargne et son système de paiement sécurisé SPPlus de plus en plus compliqué et indiscret, ne faisant aucune différence entre l’achat du Château de Versailles et celui d’un Carambar. Nous avons opté pour le système Paypal. qui, pour l’instant nous satisfait totalement . Le quatuor Béla est venu passer quelques jours à La Bergerie cet été et m’a proposé de monter un spectacle qui réunirait des titres de "Travaux pratiques", des arrangements de Frédéric Aurier sur des titres plus anciens et quatre nouvelles pièces. Création à l’Atelier du Plateau (75018) les 26 et 27 mai 2012 à 17H00. La jauge étant limitée, il serait raisonnable, je pense, de prendre ses précautions. Frédéric Aurier, Julien Dieudegard : violons, voix Julian Boutin : violon alto, voix Luc Dedreuil : violoncelle, voix Albert Marcoeur : percussions, voix Excellent début d’année et comme diraient certains, ne lâchez rien ! C’est marrant, j’aurais plutôt envie de dire : lâchez tout !
albert marcœur, le 11 janvier 2012 _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Grass Matt Admin
Nombre de messages : 17714 Age : 46 Localisation : S'Arras Emploi/loisirs : Futur chômeur volontaire Humeur : La joie d'avoir un bon transit ! Date d'inscription : 10/03/2008
| | | | Lolo
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| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mer 18 Jan - 9:21 | |
| J'adore ce texte. |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mer 23 Mai - 11:10 | |
| _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Ehn Deïss Admin
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| Sujet: Re: Albert Marcoeur Dim 13 Jan - 23:47 | |
| Lettre N°35
C’est quand-même un monde, ils piochent hardi petit dans les diverses caisses de l’État, contournent les lois, flirtent avec la mafia, se font construire des palais par des ouvriers étrangers payés au noir, et ils viennent voir chez vous si votre installation sanitaire est aux normes ! On est quand-même dans une sérieuse mouise et très franchement, je ne pensais pas que c’était à ce point. Un premier signe m’a été fourni lorsque, les bras chargés de CDs et de DVDs, après une demi-heure de queue, je pose enfin mes achats sur la caisse du magasin et demande un sac pour les entreposer. Cinq centimes, le sac ! « Vous rigolez, j’espère. On se trimballe avec vos sacs à l’effigie de la turne, on fait donc de la pub gratis pour l’usine et en plus vous voulez nous les faire raquer ? » Calme, Albert, calme !
Tout dernièrement, je prends un café dans un bistrot parisien et le serveur me demande : « Vous voulez du sucre ? » C’est bon à savoir, si on désire du sucre pour accompagner son café, on vous en donne.
Il y avait déjà en 2012 des signes avant-coureurs. Je me souviens de la panne "Blackberry". Pas de mails pendant trois jours. Un accroché narrait la catastrophe sous le choc : « Vous vous rendez compte, plus de mails pendant les réunions, j’étais obligé d’écouter ce qu’on disait ! »
J’espère que vous n’avez pas tenu compte des enquêtes d’opinion alarmistes qui se sont succédées tout au long de l’année : les gens sont malheureux et n’ont plus goût à rien. On a pourtant créé en 2009 l’Observatoire International du Bonheur et en 2011, la Journée Mondiale du Bonheur qui aura lieu cette année le 20 mars 2013. Obliger les gens à être heureux, voilà la solution. Et s’ils ne veulent toujours pas, les condamner à être heureux en première instance. Quant à Label Frères, on ne lui a pas demandé son avis. Si on lui avait demandé, il aurait répondu : « Nous nous maintenons dans la courbe des turbulences. Pas de trésorerie suffisante pour entreprendre de nouvelles choses pour l’instant, mais on ne perd rien pour attendre. Juste gérer l’entretien, la distribution du stock et s’occuper des relations, du courrier et du magasin. Pas plus malheureux que ça, donc. »
Je viens juste de terminer une pièce vocale pour 150 choristes wallons et flamands. Pièce de 12 minutes intitulée "Les Dominos" et commandée par "Lille 3000" et "Bazar". Deux représentations, place de l’Hôtel de Ville de Bailleuil (59270) les 18 et 21 mai 2013.
Le spectacle avec le quatuor Béla créé en mai 2012 à l’Atelier du Plateau a enfin un nom :
"Si oui, oui. Sinon non !". Deux concerts, l’un à Chabeuil (26120) le 6 mars 2013, l’autre à Paris dans le cadre du festival "Jazz Nomades" le 29 mai aux Bouffes du Nord. Un projet de quatre concerts au cirque électrique de Macario est à l’étude pour l’automne 2013.
Une autre aventure est en préparation. Plonk et Replonk veulent éditer mes histoires vécues à la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique. Certaines de ces histoires sont déjà en ligne mais toutes seront illustrées, cartepostalisées et réunies dans un magnifique recueil signé Plonk et Replonk. Le titre ne changera pas : "Mais Monsieur Marcoeur, comment se fait-il que vous ne soyez pas venu nous voir plus tôt ?!"
La violoncelliste Noémi Boutin et la flûtiste-chanteuse Sylvaine Hélary m’ont également commandé une pièce. J’ai envie de la commencer ainsi :
- T’es pas obligée d’ouvrir le robinet à fond quand tu te laves les mains, t’es pas obligée !
- C’est pour que l’eau chaude arrive plus vite. Dès que c’est suffisamment chaud, je réduis la pression.
- T’es pas obligée de laisser couler l’eau quand tu te savonnes les mains, t’es pas obligée ! Tu ouvres, tu te mouilles les mains, tu fermes le robinet, tu te savonnes ensuite et tu rallumes pour te rincer !
- C’est ça, et je fous du savon partout !
- Ça va tuer personne !
- Seulement, le robinet, il faudra le nettoyer. Et je vais faire recouler l’eau. J’aurai les mains rincées mais faudra rincer le robinet !
- T’es pas obligée de faire couler l’eau pour nettoyer le robinet, t’es pas obligée. Tu peux le nettoyer avec un chiffon ou un torchon.
- C’est ça, je vais dégueulasser un torchon propre avec la crasse de savon toute grise.
- Prends la mouillette ! Ou l’éponge humide !
Tous mes voeux de bonheur et de maintien en bonne forme dans la spirale infernale.
Avec les salutations sincères et amicales des frères Label.
Albert Marcoeur, le 6 janvier 2013 _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Ehn Deïss Admin
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| Sujet: Re: Albert Marcoeur Dim 22 Sep - 23:20 | |
| LETTRE N°36 Nous ne donnons pas souvent de nouvelles, nous en convenons. Mais nous estimons à l’unanimité, c’est à dire mes frères Gérard, Claude et moi-même, qu’il faut qu’à chaque fois, ça en vaille la peine. Et bien disons que cette fois-ci encore, ça la vaut. Avec tout d’abord la mise en vente de La Bergerie, le lieu où nous vivions jusqu’à présent. En fait, vente de tout, le terrain, la maison et le studio d’enregistrement. Studio d’enregistrement qui fait corps avec la maison et dans lequel nous avons enregistré les albums "Plusieurs cas de figure", « L’ », "Travaux pratiques" et une belle moitié de "Ma vie avec elles". Une page se tourne. Ou alors, un chapitre se termine, c’est comme vous le sentez. On ne cachera pas un petit pincement au coeur, on ne va pas jouer les fiers, je ne pense pas ! Mais il nous semble urgent de jeter un oeil, une oreille ailleurs. D’autres envies surgissent, d’autres activités se créent. Profitons-en. J’aurais pu dire également : « Dépêchons-nous ! » Si vous connaissez quelqu’un intéressé par une telle configuration (corps d’habitation + studio d’enregistrement), merci de l’en informer. Renseignements supplémentaires : labelfreres@marcoeur.com - 06 86 30 94 75. Prochains concerts * Paris, les 15 et 16 novembre 2013 à 20H : Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcoeur) "Si oui, oui. Sinon non" est composé de six nouvelles pièces ("L’éclipse", "Les mouches", "Entretien", "Les deux petits vieux", "Les valises à roulettes" et "Les chemins de l’école") que le Quatuor Béla m’a commandées, d’extraits de "Travaux pratiques" et d’anciennes pièces arrangées par Frédéric Aurier. Le Quatuor Béla est toujours composé de : Frédéric Aurier, Julien Dieudegard : violons Julian Boutin : violon alto / Luc Dedreuil : violoncelle à l’atelier du Plateau, 5 rue du Plateau, 75019 Paris Réservations au 01 42 41 28 22 ou sur internet : www.atelierduplateau.com * Saint-Nazaire, le vendredi 29 novembre 2013 à 12H30 et à 19H45 Je serai avec "Et bien d’autres.." dans le cadre du temps fort rock "On the rock" du Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire. Et bien d’autres... est un trio formé à la suite d’un travail autour de l’horlogerie et des locomotives franco-suisses Diesel®. Trio composé de Julien Baillod, Jean-Vincent Huguenin (musiques, guitares électriques, électronique) et de moi-même (textes, voix, table sonore, percussions). au Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire, rue des Frères Pereire, 44600 Saint-Nazaire. Réservations au 02 40 22 91 36 ou sur internet : www.letheatre-saintnazaire.fr * Saint-Brieuc, le samedi 30 novembre 2013 à 20H30 Si oui, oui. Sinon non à la Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc, 33, bd. Carnot, 22000 Saint-Brieuc. Réservations au 02 96 68 18 40 ou sur internet : www.lapasserelle.info * Le Guilvinec, le dimanche 01 décembre 2013 à 17H Si oui, oui. Sinon non au Malamok, rue Mejou Bihan, 29730 Le Guilvinec Réservations au 02 98 58 22 65 Et à suivre en 2014 : Si oui, oui. Sinon non à La-Chaux-de-Fonds (Suisse), 2 concerts en Dordogne, Paris (Cirque électrique), Chambéry, Lyon (La Croix Rousse), Grenoble et, en options, Lille, Brest et Mulhouse. "Et bien d’autres.." au festival Musique Action (Vandoeuvre-les-Nancy). Dans cette lettre, je vous ferai grâce de mes sempiternelles jérémiades sur notre univers en émoi. Quelques remarques à la place sur ma semaine de vacances passée en Flandre belge. Ou en Belgique flamande, c’est comme vous voulez. Sur les places flamandes, lors de festivités diverses, sur les trottoirs devant les bars, les gens boivent dans des verres en verre. Des verres à bière pour ceux qui boivent de la bière. Et des verres à vin, en verre également pour celles et ceux qui boivent du vin. Nous, on ne s’emmerde pas, c’est verres en plastique pour tout. Les adolescents flamands ne se servent manifestement pas du système Ipod afin d’écouter leur musique préférée au format MP3. Le seul jeunot que j’ai vu appareillé téléphonait. De deux choses l’une : ou l’Ipodisme n’a pas réussi à s’implanter dans les Flandres, ou les jeunes flamands ont tout de suite flairé l’arnaque. En Flandre belge, très souvent, on s’endort avec les cloches. Ou elles sonnent réellement là, tout près, pas très loin, ou très loin. Ou elles sonnent dans votre tête parce qu’elles ont résonné tout l’après-midi et votre crâne vibre encore. Dans les Flandres, très souvent, on se réveille avec les cloches. Les nombreux clochers flamands abritent une quantité invraisemblable de grandes orgues possédant des registres sonores à faire pâlir les membres de l’IRCAM. Riche de toutes ces grandes orgues, de ces jeux de cloches, l’Église flamande s’enorgueillit d’être une église avant tout culturelle et joyeuse. Et pour ça, elle met en vente du vin de messe. Au "Carrefour®" de Bruges par exemple, on a vu sur un rayon, à côté des autres spiritueux, des bouteilles de 73 cl de vin de messe. C’est écrit en gros sur l’étiquette et dessous, cette mention : "Sous certificat de garantie ecclésiastique" (sic, pour la véracité du propos bien sûr, mais aussi pour la rime). 4,29 € la bouteille. J’ai vu des pompistes flamands qui introduisent le nez de la pompe dans votre réservoir ; le plein terminé, ils raccrochent le tuyau de la pompe et referment votre réservoir, ça déchire grave ! Et les caramels HOPJES®, ah les caramels HOPJES® ! Et les spéculoos de chez PHILIP’S à Anvers, ah les spéculoos PHILIP’S® ! Et que dire des bières belges ? Ce sont les reines et elles devraient le rester encore longtemps. Je ne suis pas rasé, je pique, je vous embrasse quand-même. Albert Marcoeur PS : si une ou un des camarades présents est en possession de la "Lettre n° 1", elle ou il serait gentille ou gentil de nous l’envoyer à labelfreres@marcoeur.comNous l’avons malencontreusement égarée. Merci. _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Ehn Deïss Admin
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| Sujet: Re: Albert Marcoeur Jeu 5 Déc - 11:07 | |
| Retour sur le concert à Saint-Brieuc, samedi dernier. En prenant mes places, j'avais encore en mémoire le spectacle "Travaux Pratiques", c'était il y a bientôt (et déjà) cinq ans. J'en avais d'ailleurs rendu compte ici. Ne connaissant pas le théâtre de la Passerelle, je m'attendais à une salle de taille moyenne et une scène encombrée d'une montagne d'instruments... Surprise : la salle est un théâtre, tout petit, minuscule, même, mais magnifique ! La scène est tout aussi minuscule, mais cette fois, les instruments sont bien rangés : au centre, un bureau et une chaise, entouré des violons, de l'alto et du violoncelle du quatuor Béla. Et c'est tout ! L'entrée des musiciens est solennelle, comme à un concert de musique classique. La musique ne l'est pas moins... Sauf que le spectacle débute sur "Eveil Matin" et que les musiciens se mettent à bailler, d'abord à tour de rôle, puis tous ensemble... De plus en plus fort ! La glace est vite brisée ! La semi-déception de ne pas retrouver le grand ensemble de la tournée de 2009 est vite balayée, tant l'évidence est là. La simple présence des cordes met soudain en valeur la force des textes d' Albert Marcoeur : des textes simples, loufoques, où l'on se dit que "non, mais franchement, quand même, n'importe quoi, une chanson sur les valises à roulettes, c'est pas possible !"... jusqu'à la dernière phrase, qui vous met une claque ! Plein de petits détails qu'on a tous vécus, des histoires de trains, de familles, peu de mots, mais qui font à chaque fois apparaître une vraie profondeur. Les nouveaux arrangements sont somptueux, le quatuor Béla réalise un travail gigantesque : il y a la présence, les timbres, l'émotion, l'apparente simplicité... L'air de rien, les cinq musiciens bouleversent le public, le laissant groggy au bout d'une petite heure... "Un Poète péruvien à Paris", dernier coup de poing... "Le Pérou... tout l'monde s'en fout"... Monsieur Marcoeur est une belle personne... Un artiste rare et... bien trop rare ! Une nouvelle fois, un immense merci pour ce beau moment de poésie ! _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..."
Dernière édition par Ehn Deïss le Sam 7 Mai - 12:38, édité 1 fois |
| | | Ehn Deïss Admin
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| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mar 20 Mai - 12:58 | |
| [size=30]LETTRE N°37[/size] Bonjour à toutes, à tous, et bienvenue dans cette nouvelle année déjà bien entamée mais nouvelle encore un peu tout de même. Le livre de nouvelles intitulé « Mais monsieur Marcoeur, comment se fait-il que vous ne soyez pas venu nous voir plus tôt ? ! » illustré par Plonk & Replonk et relatant mes aventures à la Sacem de 1973 à 2002 est sorti de l’imprimerie le 31 avril 2014. Il est disponible à partir de maintenant sur www.marcoeur.com, sur www.plonkreplonk.ch et dans toutes les librairies méritant cette appellation. FICHE TECHNIQUE DU LIVRE Textes : Albert Marcœur Images : Plonk & Replonk Préface : Jean-Luc Porquet Format 16 x 22 cm 104 pages - une trentaine d’images inédites ISBN: 2-940152-25-X Prix de vente : 18 € TTC + frais de port Sortie le 30 avril 2014 au Salon du Livre à Genève et le 20 mai 2014 sur www.marcoeur.com Prochains concerts Lyon, le samedi 17 mai 2014 à 20H Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) au Théâtre de la Croix Rousse, place Johannès-Ambre, 69004 Lyon Dans le cadre du Festival Voix de Saison Plein tarif : 20 € Tarifs réduits : 15 € / 12 € / 5 € Infos & rés. au 04 72 07 49 49 ou sur internet Vandœuvre-Lès-Nancy, le samedi 31 mai 2014 à 20H Et bien d'autres... (Jean 20 Huguenin / Julien Baillod / Albert Marcœur) Dans le cadre du Festival Musique Action Centre Culturel André Malraux, 1, place de l‘Hôtel de Ville, 54500 Vandœuvre-Lès-Nancy Salle des Fêtes de Vandœuvre-Lès-Nancy Tarif A : 13 € Tarif B : 11 € Tarif C : 8 € Tarif D : 6 € Tarif E : 4 € Infos & rés. au 03 83 56 15 00 ou par mail Saint-Génis (Savoie), le vendredi 8 août 2014 à 20H30 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) Dans le cadre du festival Les nuits d’été Salle des fêtes de Saint-Génis (73) www.festivallesnuitsdete.fr Réservation à partir du 15 juillet 2014 au 06 74 44 72 45
Poullan-sur-Mer (Finistère Sud), le vendredi 15 août 2014 Et bien d'autres... (Jean 20 Huguenin / Julien Baillod / Albert Marcœur) Dans le cadre du Liviou Festival du 15 au 17 août 2014 Église de Poullan-sur-Mer (29100) www.livioufestival.com
Mulhouse, le mardi 26 août 2014 à 20H Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) Dans le cadre du festival Météo Théâtre de la Sinne, 39 rue de la Sinne, 68100 Mulhouse Tramway : ligne 1 (arrêt République) www.festival-meteo.fr Saint-Claude, le samedi 1er novembre 2014 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) Dans le cadre du festival Le Fruit des Voix à la Fraternelle, Maison du Peuple, 12, rue de la Poyat 39200 Saint-Claude Renseignements, réservation : 03 84 45 42 26 www.lefruitdesvoix.com
Besançon, le mardi 4 novembre 2014 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) à L’Espace, Scène Nationale de Besançon, place de l’Europe, 25000 Besançon www.scenenationaledebesancon.fr
Grenoble, le jeudi 22 janvier 2015 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) au Grand Théâtre de la MC2 de Grenoble, 4 rue Paul Claudel, 38000 Grenoble Renseignements, réservation : 04 76 00 79 00 www.mc2grenoble.fr
Nous sommes toujours à La Bergerie. Pas d’acheteur pour l’instant Mais il fait toujours bon y vivre. Et d’y écrire. Et puis quelques réflexions ou échos relevés au hasard, il y avait longtemps ! C’est en écoutant les sonneries de téléphones mobiles (choix des thèmes musicaux, qualité sonore, humour, discrétion, bon goût etc.) de certains de nos concitoyens, que l’on s’interroge sur la valeur de nos valeurs et, plus généralement, sur le bien fondé de la démocratie. - La Reine Hortense avait un amant. (Yvan Levaï) - Je ne vous crois pas ! (Patricia Martin) Extrait d’une matinale dominicale sur une station radiophonique de Radio France Les jours pairs, Arnaud Montebourg fera preuve de "vigilance patriotique" et les jours impairs, il invitera à un "patriotisme économique" afin d’instaurer la "fin du laisser-faire". François Rebsamen a quant à lui observé une "tendance baissière du chômage". On n’en est plus à ça près, au point où on en est ! « Dominique Baudis est mort. Il restera comme la victime emblématique d’une fausse rumeur qui le meurtrît profondément. » Dans un journal quotidien de Brest, le 11 avril 2014.. Dans le roman Qu’est-ce que c’était bien avant, un nouveau chapitre. Après les potagers d’autrefois, voici les vergers mémoire. Pierre et Marie Curie reposent au Panthéon. Leurs cercueils émettent-ils encore des radiations ? Parce que, franchement, avec tout ce qu’ils ont tripoté au cours de leur vie...! Les Présidents de la République française prirent l’habitude, dès 2007, de prendre des compagnes artistes. Nicolas Sarkozy s’enticha d’une chanteuse et François Hollande s’amouracha d’une actrice. Mais si on regarde par l’autre bout de la lorgnette, on peut dire que la chanteuse Carla Bruni et l’actrice Julie Gayet se sont acoquinées avec des danseuses. Compagnons d’infortune ou non, toutes mes salutations. Albert Marcoeur PS d'avant : si une ou un des camarades présents est en possession de la "Lettre n° 1", elle ou il serait gentille ou gentil de nous l’envoyer à labelfreres@marcoeur.com Nous l’avons malencontreusement égarée. Merci. _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Ehn Deïss Admin
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| Sujet: Re: Albert Marcoeur Mar 20 Jan - 16:43 | |
| [size=30]LETTRE N°38[/size] Je n’arrive pas à commencer cette lettre. Je cherche désespérément les mots qui, en admettant que je les trouve, ne changeront strictement rien. Comment expliquer - non, ça, c’est le boulot des philosophes, des historiens -, comment exprimer ce que je ressens face à un tel niveau de monstruosité ? Rien, je ne trouve rien. D’un côté, j’ai envie de dire : éteignons nos bougies, arrêtons de faire sonner les cloches, sus aux grenouilles récupératrices et sortons les flingues. Et de l’autre : joli coup, les barbus de l’extrême, joli coup ! Seulement, faites gaffe, les soixante-douze vierges que l’on vous a promises dans l’au-delà, elles ne sont pas vierges. Par mesure d’économie, ce sont toujours les mêmes qui officient. Bonjour à toutes, bonjour à tous et résistance obligatoire dans cette nouvelle année, l’occasion de vous susurrer à l’oreille : « Serrons-nous même si y’a plein de place partout ! » et de vous donner des nouvelles : - Concerts avec le Quatuor Béla (Si oui, oui. Sinon non.), avec Et bien d’autres... (trio : Julien Baillod / Jean 20 Huguenin / Albert Marcœur), avec le Surnatural Orchestra dans le cadre du festival "La voix est libre". La liste de tous les concerts (dates, lieux et renseignements) figure en fin de lettre. - Le Musée de Châtillon-sur-Seine nous a commandé une structure sonore pour accompagner l’exposition photographique de Claire Jachymiak sur les fondeurs de Châtillon-sur-Seine et de Sainte-Colombe (21). - Et puis cet album, Si oui, oui. Sinon non, toujours en préparation : les premières séances en studio auront lieu fin janvier. - Avec Plonk & Replonk, je me suis amusé à jouer les auteurs dans divers salons littéraires et librairies et à trouver des dédicaces pertinentes, voire intelligentes en un temps record (y suis-je à tous les coups parvenu ? Pas certain du tout !), sur la page 1%, toute verte, de notre livre : Mais monsieur Marcœur, comment se fait-il que vous ne soyez pas venu nous voir plus tôt ?! par ailleurs toujours disponible sur le site www.marcoeur.com Le tonnerre gronde en haut et le vent hurle en bas. La terre tremble dans son ventre et la mer avale les falaises. C’est fini ! Il a fallu attendre toutes ces années pour assister au grand chambardement. Que de temps perdu ! Et nous ne serons même plus là pour dire : « Vous voyez, bande de nazes, on vous avait prévenu ! » Il devient interdit de penser à des choses dont les conséquences peuvent mettre en danger nos vies. Et en péril nos économies. Je comprends mieux pourquoi le verbe négativer n’existe pas. Positiver en revanche éclabousse nos sentiments d’aujourd’hui. C’est le seul postulat qui s’offre à nous et nous devons nous en saisir dans les plus brefs délais si nous trouvons encore un intérêt à ce pourquoi on est là. On a appris qu’on l’avait échappé belle dans l’affaire du Médiator et qu’heureusement, ce médicament, enfin, façon de parler, était vendu uniquement sur prescription. C’est un responsable du laboratoire incriminé qui l’affirme : « Vous imaginez les dégâts si le Médiator avait été en vente libre ! » Haro sur l’opacité et pleins feux sur l’honnêteté et la transparence. C’est une initiative qui va faire très mal. Attention, préparez vos abattis : des comités d’éthique sont mis en place dans toutes les structures et les organigrammes de l’administration et dans l’enseignement supérieur, des postes de professeurs d’éthique commerciale sont créés. Nous nous sommes aperçus, dans ce début de XXIème siècle, que d’un côté, les églises se vidaient et de l’autre, les musées se remplissaient. Toutefois, ce n’est pas la même analyse qui rend compte de ces deux phénomènes. C’est juste moi qui les ai rapprochés. Les gens en ont assez des illusions. Il leur faut du concret, des résultats probants. Après avoir trituré dans tous les sens l’adage tant décrié mais auquel tout le monde se réfère : "C’était mieux avant", et à l’heure où on se réfugie dans le "vintage" tous azimuts, je proposerais volontiers une formulation de l’expression quelque peu différente : "Ça pourrait être tellement mieux maintenant... si on était moins cons." On m’a demandé tout dernièrement si je voulais participer au grand concert organisé contre la faim dans le monde. J’ai proposé un petit air de pipeau. Gremeth, c’est le prénom de la petite fille d’un voisin. Mais là n’est pas le problème, chacun prénomme ses enfants comme bon lui semble et je ne m’aventurerai pas dans ce piège à rats. Le problème est que Gremeth va avoir quatre ans et prononce fufette à la place de sucette. L’assistance psychologique n’a pas été envisagée mais en revanche, le pédopsychiatre et l’orthophoniste ont été convoqués et sont immédiatement intervenus. Les gamins, ils sont quand-même suivis aujourd’hui, y’a pas à dire !. Nous vous souhaitons une bonne année ; à toutes et à tous. Mais si elle n’est pas bonne, j’espère que vous ne nous en voudrez pas. CONCERTS AVEC LE QUATUOR BÉLA 22 janvier 2015 Grenoble le jeudi 22 janvier 2015 à 19h30 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) au Grand Théâtre de la MC2 de Grenoble, 4 rue Paul Claudel, 38000 Grenoble Renseignements, réservation : 04 76 00 79 00 www.mc2grenoble.fr 12 mars 2015 Tours Le jeudi 12 mars 2015 à 20h30 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) au Petit Faucheux, 12, rue Léonard de Vinci, 37000 Tours Dans le cadre du 17ème Printemps des poètes Prix des places : 16 €, 12 €, 8 € http://petitfaucheux.fr/evenements/le-quatuor-bela-et-albert-marcoeur/ 10 avril 2015 Nantes le vendredi 10 avril 2015 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) au Lieu Unique (LU), 2, quai Ferdinand Favre, 44000 Nantes Dans le cadre de Un week-end singulier Renseignements, réservation : 02 40 12 14 34 billetterie@lelieuunique.com www.lelieuunique.com
CONCERTS AVEC "ET BIEN D’AUTRES..." 28 février 2015 Langonnet le samedi 28 février 2015 à 21h Et bien d’autres... (Julien Baillod, Jean 20 Huguenin, Albert Marcœur) à La Grande Boutique, 3, rue des Milad, 56630 Langonnet Prix des places : 10 €, 8 €, Renseignements, réservation : 02 97 23 83 83 leplancher@leplancher.com 1er mars 2015 Huelgoat le dimanche 1er mars 2015 à 17h Et bien d’autres... (Julien Baillod, Jean 20 Huguenin, Albert Marcœur) à la salle C.A.L. (Centre d’Accueil et de Loisirs), route de Berrien, 29690 Huelgoat Prix des places : 10 €, 8 €, Renseignements, réservation : 02 97 23 83 83 leplancher@leplancher.com 2 mars 2015 Saint-Malo-de-Guersac le lundi 2 mars 2015 à 20h45 Et bien d’autres... (Julien Baillod, Jean 20 Huguenin, Albert Marcœur) à la salle Interzone, 73 bis, rue Émile Zola, 44550 Saint-Malo-de-Guersac Prix des places : 8 €, Renseignements, réservation : 06 86 75 31 85 tiyann@yahoo.fr 5 mars 2015 Avignon le lundi 5mars 2015 à 20h30 Et bien d’autres... (Julien Baillod, Jean 20 Huguenin, Albert Marcœur) à la salle des Hauts Plateaux, La Manutention 4, rue des escaliers Sainte-Anne, 84000 Avignon Renseignements, réservation : 09 51 52 27 48 jo@collectif-inoui.fr http://www.collectif-inoui.org CONCERT AVEC LE SURNATURAL ORCHESTRA 29 mai 2015 Paris (Cirque électrique) le vendredi 29 mai 2015 Dans le cadre du festival La voix est libre au Cirque électrique, place du Maquis du Vercors, 75018 Paris Renseignements : 09 54 54 47 24 cityvox.fr Ça y est, j’ai trouvé un titre pour la couverture du prochain Charlie Hebdo. C’est d’un goût plus que douteux, j’en conviens, mais c’est ma façon à moi de leur dire merci. Je suis sûr que ça va les faire rigoler une dernière fois.
COMMENT BOOSTER LES VENTES D'UN JOURNAL SATIRIQUE EN DÉTRESSE? [size] Albert Marcœur, le 10 janvier 2015[/size] _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Joss
Nombre de messages : 29784 Age : 49 Date d'inscription : 10/12/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Ven 5 Juin - 11:54 | |
| E.D et Blixa, je vous avais vu parler du concert à Nantes, qui finalement n'avait pas eu lieu. J'ai vu cette semaine qui sera à l'affiche de la prochaine saison du Théâtre de Saint-Nazaire (avec le quatuor Béla). Je n'ai pas encore la date mais devrais être dévoilée prochainement avec la présentation de la nouvelle saison... |
| | | Blixa
Nombre de messages : 649 Date d'inscription : 03/10/2013
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Ven 5 Juin - 19:15 | |
| J'ai ouïe dire qu'il passera également au Lieu Unique. J'attend la prog qui devrait être disponible d'ici peu. |
| | | Ehn Deïss Admin
Nombre de messages : 37807 Age : 53 Localisation : Right next door to hell ! Humeur : Epicurien le vendredi soir, nihiliste le lundi matin Date d'inscription : 15/11/2007
| Sujet: Re: Albert Marcoeur Lun 11 Jan - 0:08 | |
| LETTRE N°39 Bonjour fidèles de tous âges et on ne va pas tourner autour du pot : bonne année d’emblée ! Et enfin quelques nouvelles... depuis l’année dernière, ça ne sera certainement pas du luxe. La production de l’album "Si oui, oui. Sinon non" suit son bonhomme de chemin. Les cordes du Quatuor Béla ont été enregistrées fin janvier au studio La Buissonne à Pernes les Fontaines (F-84210). Les voix, les tables sonores, les percussions ont été enregistrées entre mai et juin au studio Label Frères (F-21500). Le mixage s’est effectué du 16 au 18 septembre 2015. Quelques retouches sont encore nécessaires et nous procéderons en début d’année aux derniers ajustements et à la masterisation. La pochette sera réalisée par Plonk & Replonk. L’album sortira le 15 octobre 2016. L’exposition photographique de Claire Jachymiak Des hommes et des lieux, destinées métallurgiques en Châtillonnais, illustrée musicalement par nos soins a ouvert ses portes le 19 décembre 2015 et les fermera le 24 mai 2016. Ça se passe au Musée du Pays châtillonnais à Châtillon-sur-Seine (21). Un petit reportage réalisé par Artedonne une idée de cette création : http://info.arte.tv/fr/voyage-au-bout-de-la-vie-dune-fonderie "Si oui, oui. Sinon non" est programmé à l’Atelier du Plateau à Paris le 11 avril 2016, au Lieu Unique à Nantes le 19 avril 2016 et au Théâtre de Saint-Nazaire le 20 avril 2016. Le 11 avril 2016 Paris le lundi 11 avril 2016 à 20 h30 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) à l’Atelier du Plateau, 5, rue du Plateau 75019 Paris Renseignements, réservation : 01 42 41 28 22 Le 19 avril 2016 Nantes le mardi 19 avril 2016 à 20h30 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre, 44013 Nantes Renseignements, réservation : 02 40 12 14 34 www.lelieuunique.com Le 20 avril 2016 Saint-Nazaire le mercredi 20 avril 2016 à 20h30 Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) au Théâtre de Saint-Nazaire, rue des Frères Pereire, 44600 Saint-Nazaire Renseignements, réservation : 02 40 22 91 36 www.letheatre-saintnazaire.fr Aujourd’hui, c’est pas le drapeau français que j’ai envie d’accrocher à ma fenêtre, c’est mon slip plein de merde. Parce que moi, j’ai la trouille, sérieusement les chocottes. Et quand on a les foies, vous le savez tous, on chie dans son bène. Voilà, c’est tout ce que je voulais dire sur toutes ces histoires. Je ne fais pas partie de cette grande famille qui relève la tête et qui ne se laisse pas impressionner. Dans la famille des grands trouillards de la République, vous avez devant vous un représentant de première bourre. Au lendemain des attentats meurtriers, on a assisté à une déferlante de bons sentiments, d’expressions savoureuses mais néanmoins citoyennes, tout un falbalas de phrases toutes faites qui n’engagent hélas et heureusement que ceux qui les ont apprises par coeur : "Les auteurs de ces attentats horribles, ignobles, abjects seront jugés avec la plus grande sévérité et punis avec la plus grande fermeté. L’horreur sur tous les fronts. Le carnage, la terreur, la barbarie, l’effroi, la nausée. La République a toujours su relever la tête aux périodes les plus sombres de son histoire etc., etc." Mais aujourd’hui, c’est plus pareil, si tu la relèves trop, la tête, on te la coupe. Le plus triste étant que maintenant, on est condamné à faire le museau et avancer en rang, en silence, en croisant les doigts afin de ne pas prendre un pruneau dans le bide, une éclaboussure de mitraille ou un coup de surin aux alentours de la carotide. Longtemps, j’ai pensé qu’avec toutes nos agences de renseignements, notre logistique à trouer le cul, nos soldats armés jusqu’aux dents, notre force de frappe et nos bombes atomiques, passer un petit coup d’éponge vite fait ne devrait pas être problématique ! Seulement, on m’a dit : « Albert, ça ne se passe pas comme ça ! Les lois de la stratégie économique et de la géopolitique sont compliquées. » À ce moment de la discussion, il y a généralement un peacelovieux qui la ramène : « Les armes sont en vente libre sur Internet, les états en vendent. On serait quand-même gonflé de vendre un truc à quelqu’un et l’empêcher de s’en servir. » Le radical de gauche intervient : « On nous vend déjà une voiture qui peut rouler à 220 km/h et on nous oblige à ne pas dépasser 90 km/h, ça suffit comme ça, non ? » Et bien la voilà, l’idée : limiter le nombre de victimes pour chaque intervention ! Si on dépasse la dose prescrite, on retire le permis de chasse. L’ami de trente ans clôt le débat : « Albert, tu n’y connais vraiment rien, laisse tomber toutes ces histoires et fais-nous rigoler, ça tu sais. Et je ne te cache pas qu’on préfère. » Il est juste que sur le terrain de la rigolade, les sujets ne manquent pas. Le seul problème étant qu’ils sont de moins en moins visibles à l’oeil nu. Ouvrons donc les deux. Le Président américain écoute les conversations téléphoniques du Président français au moment où ce dernier promulgue une loi sur le renseignement qui les autorise, ces écoutes téléphoniques. Plus crétin, est-ce que ça existe ? Oui, Manuel Valls propose un Code de bonne conduite pour les organes de renseignement et d’espionnage. Sacré Manuel, va !
On comptait entre quarante et cinquante tonnes de cadenas accrochés aux balustrades métalliques du Pont des Arts à Paris. Tous ces cadenas étaient les témoignages vivants et authentiques des amoureux du monde entier qui, depuis des siècles, immortalisaient leur odyssée amoureuse. Il était impensable pour des amoureux normalement constitués, de fouler le Pont des Arts en omettant d’officialiser leur idylle. Tous les cadenas étaient différents. Certains de pacotille, d’autres suprêmement sophistiqués ou transpirant l’humour foireux et le sexe à deux balles. Plus le cadenas avait de valeur, plus la liaison avait des chances de perdurer. Certains couples restaient soudés et louaient leur vie entière ce petit cadenas qu’autrefois, ils avaient accroché au Pont des Arts. Les couples qui se séparaient ne revenaient jamais au Pont des Arts décadenasser leur fervent témoignage. Et même si certains y pensaient, ne serait-ce que par pure honnêteté, il aurait déjà fallu retrouver les clefs au fond de la Seine ! Ah oui, parce que je ne vous ai pas dit, une fois le cadenas verrouillé, les clés étaient jetées dans la Seine : symbole parabolique ultime ! L’avènement des couples homosexuels a été le théâtre d’attroupements et d’embouteillages mémorables sur le Pont des Arts. On envisagea même de construire un autre Pont des Arts identique au premier afin de désengorger ce dernier. Mais le projet fut abandonné pour diverses raisons. Le coût, bien sûr, mais pas seulement. Les amoureux ont rejeté d’emblée l’imitation ; ce qui les intéressait, c’était de joindre leur cadenas à la masse de cadenas déjà répertoriée. Ajouter leur histoire d’amour à eux à la Grande Histoire du Pont des Arts . Ce deuxième pont n’aurait eu qu’une valeur anecdotique de vulgaire dépannage. Le Pont des Arts, c’est le Pont des Arts, il est unique, c’est pas la grotte Chauvet. On se rendit compte au début de l’année 2015 que les rambardes du Pont des Arts pliaient l’échine et les commissions de sécurité tirèrent la sonnette d’alarme. La Mairesse de Paris angoissa à l’idée que des grappes de cadenas se cassent la gueule sur des bateaux-mouches remplis de touristes chinois. "On va retirer près d'un million de cadenas, soit 45 tonnes", explique Bruno Julliard, premier adjoint, qui déplore "cette laideur". Dehors les amoureux, allez cadenasser ailleurs ! Je me souviens d’une photo en noir et blanc qui représentait les cadenas du Pont des Arts cadenassés entre eux. Des cadenas cadenassés à des cadenas, magnifique ! Et c’était légendé : Amour, quand tu nous tiens !Avons-nous, toutes et tous, repris nos esprits, nos forces et nos couleurs ? Je l’espère de tout coeur, histoire de nous présenter à l’aube de cette nouvelle année, frais comme des gardons, presque tout neufs. Salutations XXL. Albert Marcoeur, le 03 janvier 2016 _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Ehn Deïss Admin
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| Sujet: Re: Albert Marcoeur Sam 30 Sep - 23:10 | |
| La fin de la lettre m'a bien fait marrer ! LETTRE N°41 Chers amis, mes hommages accompagnés de quelques nouvelles pour cette rentrée déjà bien entamée. L’aventure Si oui, oui. Sinon non continue avec l’album, sorti le 17 mars dernier : (BL & LF 001, digipak, livret 24 pages, illustrations : Plonk & Replonk / disponible sur www.marcoeur.com ) et les concerts (liste plus loin). Le projet Chantier public poursuit sa route également (liste des concerts de Chantier public à la suite de ceux de Si oui, oui. Sinon non. Et puis la petite forme Le Contrôleur du TER Dijon-Sens (15 minutes) sera interprétée au Festival International de Marionnettes de Neuchâtel (Suisse) . Sur la dernière lettre, la pièce s’appelait Le Contrôleur du TER Paris-Sens ! Seul l’itinéraire a changé, le contrôleur, lui est rigoureusement le même (renseignements à la fin de la liste des concerts). PROCHAINS CONCERTS Si oui, oui. Sinon non (Quatuor Béla + Albert Marcœur) Le 7 octobre 2017 Bruxelles le samedi 7 octobre 2017 à 20h30 Dans le cadre du Festival FrancoFaune Centre Culturel Jacques Franck Chaussée de Waterloo, 94 / 1060 Saint-Gilles Belgique Prix des places : 12 €, 15 € (Première partie : Major Dubreucq) Renseignements, réservation : lien +32 2 675 21 00 Le 7 novembre 2017 Mireval Le mardi 7 novembre 2017 à 20h30 au Centre Culturel Léo Malet (Scène Nationale de Sète) 5, avenue de Montpellier 34110 Mireval Prix des places : 8 €, 12 € (Premières parties : Blanc Blanc et Connie and Blyde) Renseignements, réservation : lien Le 20 février 2018 Rezé Le mardi 20 février 2018 à 20h30 à l’auditorium de La Soufflerie 2, avenue de Bretagne 44400 Rezé / Tram ligne 3, arrêt Balinière Prix des places : 9 € à 21 € Renseignements, réservation : 02 51 70 78 00 – courriel Le 21 février 2018 Cosne d’Allier Le mercredi 21 février 2018 au Bastringue (Le Hérisson Social Club) à Cosne d’Allier (03) Renseignements supplémentaires à venir En attendant + d’infos auprès de Fabien : 07 77 49 70 88 Le 16 mars 2018 Sartrouville Le vendredi 16 mars 2018 à 20h30 au Théâtre de Sartrouville (Grande salle numérotée) place Jacques Brel 78505 Sartrouville Prix des places : de 6 € à 28 € Renseignements, réservation : lien Chantier public (Albert Marcœur : voix, table sonore, percussions / Ronan Le Gouriérec : saxophone baryton, bombarde / Yves Magne : dessins, peintures / Ti Yann Février : régie son) Le 10 octobre 2017 Saint-Nazaire Le mardi 10 octobre 2017 à 19h30 au Café Littéraire Sous les Palmiers, la Plage 8, boulevard de Verdun, 44600 Saint-Nazaire Prix des places : 5 € (sur réservation : 02 40 22 13 97) Le 12 octobre 2017 Paris Le jeudi 12 octobre 2017 à 19h30 Dans le cadre du Festival La Belle ouïe Centre Musical FGO Barbara 1, rue de Fleury, 75018 Paris / Métro Barbès-Rochechouard Renseignements, réservation : 02 35 34 24 80 ou 06 87 55 90 88 lien Le 28 octobre 2017 Orléans Le samedi 28 octobre 2017 à 21h30 Dans le cadre du Festival Rami Scène Nationale d’Orléans Boulevard Pierre Ségelle, 45000 Orléans Prix des places : 5 €, 10 € Renseignements, réservation : 02 38 62 75 30 lien Le contrôleur du TER Dijon-Sens (Albert Marcœur / Julien Baillod) Julien Baillod : musique, guitares, régie son, vidéo Albert Marcœur : texte, voix, jeu Claire Chedel-Perret, Yannick Merlin : manipulation, machinerie Pierre Gattoni : scénographie, décors, lumière Produit et présenté par le Théâtre de la Poudrière et la Ville de Neuchâtel Le jeudi 16 novembre 2017 à 19h Au Théâtre du passage (Grande Salle) 4, passage Maximilien-de-Meuron 2000 Neuchâtel (Suisse) Renseignements : courriel lien PARLONS PEU MAIS PARLONS-EN Entre les typhons, tornades, cyclones et séismes divers, on va essayer de trouver quelques informations réconfortantes, du moins en apparence. Parce qu’il faut faire comme si ça allait aller beaucoup mieux, à plus forte raison si ça risque d’aller beaucoup moins bien. C’est la leçon qu’en a tirée un jeune économiste qui soutient une thèse tout à fait étonnante. J’en ai retenu l’essentiel que je vous livre avec le sérieux qui me caractérise : l’obsolescence programmée n’est plus de mise et serait remplacée par un nouveau système de développement appelé "l’économie circulaire". Cette économie circulaire serait basée sur la mise sur le marché de produits durables et réparables. Je vous vois toutes et tous rigoler, j’aimerais bien savoir pourquoi ! Pensez plutôt à tous les nouveaux métiers qui vont voir le jour, réparateur de frigidaire, nettoyeur de chauffe-eau, restaurateur de tablette... Les athlètes russes ont bénéficié de la clémence du Comité International Olympique malgré les innombrables contrôles positifs opérés toutes ces dernières années. Ils pourront en effet concourir aux prochains Jeux Olympiques, mais sous bannière neutre. S’ils obtiennent des médailles d’or, comment va t-on procéder pour les hymnes ? Je vais composer un hymne neutre et le proposer au C. I. O. Et chaque fois qu’un athlète russe montera sur la plus haute marche du podium, mon hymne neutre sera interprété en même temps que se hissera le drapeau neutre. Némo quant à lui a de la chance. Némo, c’est un jeune Labrador qui vient juste d’être adopté par le Président de la République qui, en personne, est allé le chercher à la S.P.A. Vous vous rendez compte, du jour au lendemain, se retrouver à l’Élysée avec un statut de premier chien de France. Il y a certains chiens qui ont une certaine chatte ! _________________ My Music on RYMhttps://rateyourmusic.com/~Ehn_Deiss_2Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?" FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?" "Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..." |
| | | Grass Matt Admin
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