Le dernier film que vous avez vu

Ma chronique de Ghost in The Shell

http://www.estuaire.org/?p=cin-estuaire&f=1857

et dans un genre quelque peu différent, Cris et Chuchotementsd'Ingmar Bergman au Cinématographe hier soir.

Citation :

Dans un manoir vivent trois soeurs, Karin, Maria, Agnès, et la servante Anna. Agnès, atteinte d'un cancer de l'utérus, est en train de mourir. Karin, Maria et Anna se relaient à son chevet, et tentent de l'aider à passer ses derniers moments. Avant que la jalousie, la manipulation et l'égoïsme ne finissent par s'inviter à cette veillée funèbre...

Hier soir je cherchais à fuir une soirée Joséphine Ange Gardien sur TF1 (que mon fils voulait regarder) et je me suis donc laisser tenter par la sortie en version restaurée de ce film de 72. Et par la même occasion voir mon premier Bergman (le seul truc que je connaissais de lui ce sont les extraits du Septième sceau, vu dans Last Action Hero). A la lecture du Synospis je savais que ça allait faire mal (comme souvent la première fois) et je n'ai pas été déçu du voyage. La douleur est omniprésente dans le film et le réalisateur a une façon de la filmée qui ne laisse pas indifférent. De la douleur et des sentiments violents, portés par un jeu assez théâtral. La rigueur de la réalisation force le respect et on sent que chaque détail est minutieusement pensé. A commencé par cette couleur rouge récurrente, fil "rouge" du film si j'ose dire... Bref, c'est austère et exigeant, souvent dérangeant mais avec une certaine beauté qui émerge parfois.

The Lost City of Z de James Gray
Très bon film, à mi-chemin entre le biopic et le film d'aventures.. Je recommande

Chouette chronique dans télérama : http://www.telerama.fr/cinema/films/the-lost-city-of-z,502705.php

Allez, mon petit topo à moi

The Lost City of Z de James Gray

Citation :

L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.
Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…

Effectivement, la vie incroyable de cet homme méritait bien un biopic. Et il faut donc se féliciter que ce soit James Gray qui se s'y soit collé. James Gay, qui ne s'est lui aventuré dans le film historique que très récemment avec The Immigrant. The Lost City of Z c'est un peu l'anti-Indiana Jones, même si l'héroïsme de Percy est largement souligné ici. Le caractère hostile de l'Amazonie est parfaitement retranscrit, avec une ambiance pesante et étrange, accentuée par ce filtre jaune/vert omniprésent (peut-être un peu trop "voyant" même si on est loin des choix esthétiques d'un J.P Jeunet). Charlie Hunnam est très bon dans le rôle de Percy, même s'il a parfois du mal à faire oublier son rôle de Jax Teller dans Sons of Anarchy.

Snoopy



Beau, mignon, drôle. Le papa de 43 ans et la fille de 4 ans et demi ont adoré, pour des raisons différentes, mais c'est à voir. Un pur moment de lâcher prise dans cette époque de plus en plus anxiogène.

j'avais emmené mes enfants le voir au ciné. J'avais pas mal dormi (visuellement c'est très beau par contre).

Sinon hier c'était ciné en famille aussi, pour Les Schtroumpfs et le village perdu. Là je n'ai pas dormi, c'était plutôt sympa et drôle.

Joss a écrit:

Sinon hier c'était ciné en famille aussi, pour Les Schtroumpfs et le village perdu. Là je n'ai pas dormi, c'était plutôt sympa et drôle.

J'ai fais ça également avec mes petits enfants le week-end dernier, pas dormi non plus, pas même le plus petit (4ans) qui est resté scotché tout le temps du film !!!

hop, mon avis sur le film Zoologie (pas Zootopie hein...)

http://www.estuaire.org/?p=cin-estuaire&f=1909

Joss a écrit:

hop, mon avis sur le film Zoologie     (pas Zootopie hein...)

http://www.estuaire.org/?p=cin-estuaire&f=1909

les félicitations de la journaliste d'Estuaire + celle de la programmatrice de la salle + celle du producteur du film qui a reçu ma chronique par la programmatrice...

Je me recycle ou pas ?

Fonce !

Non mais je suis très bien où je suis. Je ferai quelques chroniques de temps en temps quand j'aurais le temps.

Tu as du talent fieu !
En tout cas, ça fait envie !

Amplement mérité, c'est bien écrit et ça donne envie ...
C'est bien de reconnaitre le bon travail des gens parfois (je pense à la programmatrice) et ça devient rare de nos jours !!!

Hier soir, enfin : Rogue One !

Et j'ai kiffé d'un bout à l'autre ! Les héros sont attachants, les méchants sont méchants et les effets spéciaux sont vraiment hallucinants : cela fait quelques années que je me dis que désormais, ils en deviennent invisibles ; le Peter Cushing de synthèse est superbe, Leïa '77 beaucoup moins, mais je suis sûr que d'ici 5 ans, l'illusion sera parfaite et qu'il sera impossible de faire la différence entre acteurs réels et doubles numériques.

Attention, je vais spoiler :

Ce one-shot est vraiment très sombre. On se doute qu'il s'agit d'une mission-suicide car c'est annoncé dans l'épisode IV, mais à ce point-là, je ne l'avais pas vu venir ! Les meilleurs épisodes de la franchise sont les plus sombres et celui-ci se hisse sans problème dans le top 4 (voire 3). La séquence finale montre un Darth Vador particulièrement féroce, rapide et brutal, bien plus que dans la trilogie d'origine. Comme pour les épisodes III et VII, l'univers est très dark, très moderne aussi, avec ce côté film de guerre immersif (difficile de ne pas penser à l'actualité). Excellente idée d'avoir réinventé la puissance destructrice de l’Étoile de la Mort en en montrant un autre aspect, moins radical, mais paradoxalement plus violent.

Cette fois, je n'ai pas eu l'impression d'un cahier des charges à suivre, le film semblant plus personnel que l'épisode VII (que j'avais néanmoins beaucoup aimé).

Hier aprem', avec mon fils : Les gardiens de la galaxie 2 de James Gunn

J'avais trouvé le premier sympa mais sans plus, et je ne serais sans doute pas allé voir cette suite au ciné si ça n'avait pas été pour faire plaisir au fiston. Au final j'ai quand même passé un très bon moment. Je ne me rappelle plus très bien du premier, mais il me semble que cette suite est un peu plus drôle, même si parfois les gags peuvent être un peu lourds. Visuellement c'est tout de même ultra riche, ça fourmille de détails assez inventifs. Si l'histoire n'est pas des plus originales, les persos sont attachants et le rythme est soutenu (et toujours avec cette bande-son bien fun, issue des années 80'), avec des scènes d'actions vraiment bien fichues. Du divertissement, mais du bon.
A noter, la présence d'un excellent Kurt Russel, qui se paye le luxe d'un pur lifting numérique pour la scène d'intro. Je rejoins donc l'avis de E.D sur le Peter Cushing de synthèse de Rogue-One (du coup je ne sais même pas s'ils se sont donnés la peine de tourner la séquence avec Kurt Russell dans le but de le retoucher ensuite).

En ce moment je me visionne avec grand plaisir Ma Loute, avec Fabrice LUCHINI, énorme composition du bonhomme et un film assez bizarre !

Hier soir au Concorde

Logan de James Mangold

Citation :

Dans un futur proche, un certain Logan, épuisé de fatigue, s’occupe d’un Professeur X souffrant, dans un lieu gardé secret à la frontière Mexicaine. Mais les tentatives de Logan pour se retrancher du monde et rompre avec son passé vont s’épuiser lorsqu’une jeune mutante traquée par de sombres individus va se retrouver soudainement face à lui.

Deuxième Marvel en moins d'une semaine pour moi, mais le jour et la nuit entre ce Logan et les Gardiens de la Galaxie. On peut même dire qu'on est loin d'un film de "super-héros" car si les persos ont effectivement des pouvoirs, ils sont maintenant devenus incontrôlables et font quasiment d'eux des anti-héros. Le film est très sombre et vraiment violent (film interdit aux moins de 12 ans), et enfin on voit quels dégats peuvent vraiment faire les griffes de Wolverine. Le film n'abuse pas des scènes d'actions mais quand il y en a, on est scotchés au fauteuil. Entre deux combats ou scènes de poursuite (pas loin de Mad Max à un moment), le film prend des allures de road movie dramatique et nous rappelle presque le Midnight special de Jeff Nichols. Bref, une excellente surprise que ce Logan, de loin le Marvel le plus noir à ce jour.

Hier soir

Tunnel de Kim Seong-hun

Citation :

Alors qu’il rentre retrouver sa famille, un homme est accidentellement enseveli sous un tunnel, au volant de sa voiture. Pendant qu’une opération de sauvetage d’envergure nationale se met en place pour l’en sortir, scrutée et commentée par les médias, les politiques et les citoyens, l’homme joue sa survie avec les maigres moyens à sa disposition. Combien de temps tiendra-t-il ?

Seulement le deuxième film pour ce réalisateur coréen. Le premier (Hard day) avait été assez remarqué mais je n'avais pas réussi à le voir au ciné. Pour celui-ci je ne voulais pas rater l'occasion, surtout que le pitch me plaisait. Une fois les lumières de la salle éteintes, à peine le temps de souffler, on entre très vite dans le vif du sujet, avec une scène d'éboulement saisissante. Comme souvent, quand les Coréen s'attaquent à un genre (ici le film catastrophe) c'est pour le mélanger à d'autres genres (remember The Host). On y retrouve donc aussi des éléments issus de la comédie, du thriller, du drame et même de la critique sociale. Tout cela fonctionne à merveille dans ce film captivant du début à la fin mais à déconseiller à ceux qui souffrent de claustrophobie. En ce sens, toutes les scènes se situant à l'extérieur du Tunnel sont pour nous l'occasion de respirer un peu.

cette semaine, dans le cadre du Festival nazairien Zones Portuaire, axé sur New York cette année

The Immigrant de James Gray (2013)

Citation :

1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance et l'espoir de jours meilleurs. Mais c'est sans compter sur la jalousie de Bruno...

Un des deux dernier James Gray qu'il me restait à voir. Je n'allais donc pas rater cette occasion, puisqu'il était diffusé dans la salle de ciné en dessous de mon bureau
J'ai plusieurs fois lu que c'était son moins bon à ce jour. Je suis assez d'accord même si le film ne manque pas de qualités. A commencer par les ambiances qui nous font vraiment plonger dans un New York de 1920. Et il y a bien sûr la présence électrique de Joachim Phoenix, qui en est donc à sa quatrième collaboration avec le réalisateur (après The Yard, We own the night et Two Lovers).
Si le film n'est jamais ennuyeux, on peut quand même regretter la linéarité du récit, qui ne fait pas vraiment évoluer le personnage principal (Ewa, joué par une Marion Cotillard qui semble aussi perdue que son héroïne) et n'apporte pas spécialement matière à réflexion (sinon que c'est dur d'être un étranger à New York au début du siècle dernier).
Prochaine étape : The Yards.

hier soir au Concorde

Le jour d'après de Hong Sang-soo

Citation :

Areum s’apprête à vivre son premier jour de travail dans une petite maison d’édition. Bongwan, son patron, a eu une relation amoureuse avec la femme qu’Areum remplace. Leur liaison vient de se terminer.
Ce jour-là, comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l’aube pour partir au travail. Il n’arrête pas de penser à la femme qui est partie. Ce même jour, la femme de Bongwan trouve une lettre d’amour. Elle arrive au bureau sans prévenir et prend Areum pour la femme qui est partie..

J'avais adoré le précédent film de ce réalisateur coréen (Un jour avec, un jour sans), je me suis donc précipité pour voir ce nouveau film, présenté en compétition à Cannes (et qui pour une fois est à l'affiche la semaine de sa sortie dans mon petit ciné de quartier). Si techniquement il y a une différence majeure avec son précédent film (ici le choix d'un noir et blanc classieux et lumineux), le réalisateur continue d'explorer les rapports homme/femme à travers de longues discussions, souvent autour d'un repas, d'un verre ou d'un café. Beaucoup d'importance est donnée aux silences et aux regards. Le scénario est assez fin et le déroulement assez peu prévisible. Le spectateur est souvent interrogé quant au sens de la scène qui se joue devant lui, prenant parfois des allures de faux flashback. Intéressant aussi cette scène finale en forme de clin d'œil à son précédent film, qui nous fait croire que le réalisateur fait dans l'auto-parodie, alors qu'il n'en est rien. Brillant.

Django Unchained de Quentin Tarantino
Je profite de l'absence de ma femme cette semaine pour me mettre à jour en Tarantino vu qu'elle n'est pas fan.
J'ai regardé le film en deux soirs vu sa longueur mais je pense qu'en une fois je n'aurai pas vu le temps passer.
Très bon film, divertissant , pas trop verbeux, avec quelques scènes bien cultes et une qualité de réalisation et d'image assez exceptionnelle.
Les acteurs sont excellents , Christopher Waltz (en "gentil" cette fois) et Jamie Fox en tête.

Me reste plus qu'à rattraper The Hateful Eight et j'aurai refait mon retard !

On l'appelle Jeeg Robot

http://www.estuaire.org/?p=cin-estuaire&f=1999

ouais, faut aller sur le lien pour lire, mais comme ça ça ramène du clic sur notre site

Lu une fois mais cliqué 10 fois !

28 Days Later, de Danny Boyle.

Ou comment réinventer le concept du film de zombies (même si les goulus ne sont techniquement pas des zombies). Excellent film, avec quelque scènes très fortes, dont la traversée d'un Londres déserté sur un fond musical signé Godspeed You! Black Emperor !

28 Weeks Later, de Juan Carlos Fresnadillo.

J'avais beau avoir adoré 28 Days Later, la perspective d'une suite m'en avait touché une sans faire bougé l'autre... jusqu'à ce qu'un forumeur de Chemical Harvest attire mon attention sur cette "sequel"... Qui est absolument géniale et qui dépasse même le premier volet ! Un film rapide, violent, traumatisant et bouleversant ! Aucun espoir, des images qui vous hantent des jours plus tard ! Beaucoup de scènes spectaculaires, choquantes, et qui pourtant n'oublient jamais le côté humain...

Ehn Deïss a écrit:

28 Days Later, de Danny Boyle.

Ou comment réinventer le concept du film de zombies (même si les goulus ne sont techniquement pas des zombies). Excellent film, avec quelque scènes très fortes, dont la traversée d'un Londres déserté sur un fond musical signé Godspeed You! Black Emperor !

28 Weeks Later, de Juan Carlos Fresnadillo.

J'avais beau avoir adoré 28 Days Later, la perspective d'une suite m'en avait touché une sans faire bougé l'autre... jusqu'à ce qu'un forumeur de Chemical Harvest attire mon attention sur cette "sequel"... Qui est absolument géniale et qui dépasse même le premier volet ! Un film rapide, violent, traumatisant et bouleversant ! Aucun espoir, des images qui vous hantent des jours plus tard ! Beaucoup de scènes spectaculaires, choquantes, et qui pourtant n'oublient jamais le côté humain...

pour l'anecdote, je m'étais acheté les DVDs de ces deux films. J'ai regardé le premier (et beaucoup apprécié), et le second j'avais commencé à la regarder un soir où j'étais tout seul chez moi mais j'avais du stopper au bout de 20/30 minutes tellement j'étais flippé

Qui venir chez moi pour le regarder avec moi ?