Le dernier film que vous avez vu

Billx a écrit:

Oui, un bon film. Un des rares où je supporte Stallone d'ailleurs.

Rhooo... Le 1er Rocky tout de même

Et Tango et Cash ?

oui j'ai hésité avec Arrête ou ma mère va tirer

Rambo n'est pas trop dégueu... Le premier, hein ! Même si les II et III sont aussi de très grands moments de cinéma alternatif...

Mardi soir, à l'UGC

Loving de Jeff Nichols

Citation :

Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.

Après le très bon Take Shelter et l'excellent Midnight Special, c'était donc mon 3e film du réalisateur américain Jeff Nichols. Et un bon changement de registre pour l'occasion avec ce biopic traité de façon très réaliste. Son style reste toutefois très identifiable, avec une caméra qui aime s'attarder longuement sur les acteurs et cette façon de donner autant de poids au silence. Ce qui peut dérouter, c'est cette lenteur et cette impression que le film fait du sur-place une fois que les protagonistes ont accepté leur situation (et tant que les avocats ne sont pas encore entrés en scène). Là où le réalisateur s'attarde c'est sur cette façon filmer les gestes du quotidien, notamment cette ligne rouge que constitue le travail de maçon de Richard. La "normalité" des héros, embarqués à leur insu dans l'Histoire en marche, est clairement au centre du récit (l'aboutissement ne pouvait pas être traité comme un suspense). Bref, un beau film touchant réalisé avec beaucoup de classe.

La femme noire (Ruth Negga) joue aussi dans la série Preacher (dont j'attends avec impatience la 2ème saison) où elle a un rôle un peu plus rock'n'roll.

Infernal Affairs

Très bon polar hongkongais , narrant en parallèle et avec brio l'histoire de deux infiltrés, un flic au sein des triades, et un flic "ripou" qui bosse en sous-main pour les triades.
C'est fort bien filmé, deux acteurs principaux excellents, et une finesse d'écriture qui montre bien qu'on n'a pas affaire à un film américain

Joss a écrit:

Mardi soir, à l'UGC

Loving de Jeff Nichols

Citation :

Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.

Après le très bon Take Shelter et l'excellent Midnight Special, c'était donc mon 3e film du réalisateur américain Jeff Nichols. Et un bon changement de registre pour l'occasion avec ce biopic traité de façon très réaliste. Son style reste toutefois très identifiable, avec une caméra qui aime s'attarder longuement sur les acteurs et cette façon de donner autant de poids au silence. Ce qui peut dérouter, c'est cette lenteur et cette impression que le film fait du sur-place une fois que les protagonistes ont accepté leur situation (et tant que les avocats ne sont pas encore entrés en scène). Là où le réalisateur s'attarde c'est sur cette façon filmer les gestes du quotidien, notamment cette ligne rouge que constitue le travail de maçon de Richard. La "normalité" des héros, embarqués à leur insu dans l'Histoire en marche, est clairement au centre du récit (l'aboutissement ne pouvait pas être traité comme un suspense). Bref, un beau film touchant réalisé avec beaucoup de classe.

Je suis d'accord avec toi. Le piège aurait été de faire un film type "effets de manche dans les prétoires", mené tambour battant. Cette lenteur qui m'a déconcertée au début sonne tellement plus juste !
Et l'actrice principale est d'une beauté à couper le souffle, aussi.

Cet après-midi, le Hobbit, le voyage inattendu !

Première pour les enfants qui ont beaucoup apprécié ( le petit était souvent blotti contre maman quand même ) !
Version longue en bluray qui dépote avec des passages ajoutés très intéressants car souvent c'est la trilogie de l'anneau qui est évoquée ! J'adore

Hier soir, Pompei, un film qui aurait dû s'appeler Hollywood.: c'est violent, un scénario crétin à la Titanic ( histoire d'amour sur fond de catastrophe) et à à aucun moment je ne me suis senti à Pompei, mais constamment... dans un film américain

Sinon, pendant les vacances

Splendide, magnifiquement bien joué,, un film qui devrait être vu par tout le monde en ces temps troublés. J'avoue avoir eu les yeux un peu humides

Une belle daube Pompei oui

Le mieux, c'est quand même la ville qui est sens dessus dessous avec l’éruption mais le méchant il a quand même des boulevards bien déblayés pour y faire passer son char

Joss a écrit:

Une belle daube Pompei oui

Il pensais y revoir les Floyd's !!!

Hier soir au Concorde

Moonlight de Barry Jenkins

Citation :

Après avoir grandi dans un quartier difficile de Miami, Chiron, un jeune homme tente de trouver sa place dans le monde. Moonlight évoque son parcours, de l’enfance à l’âge adulte.

Je ne connaissais pas du tout ce réalisateur, et pour cause, il s'agit seulement de son second long-métrage en tant que réalisateur (le premier étant Medicine for Melancholy, sorti en 2008). Les bonnes critiques et les quelques prix reçus (Oscar du meilleur scénario adapté, Golden Globe du meilleur drame...) m'ont interpelé et amenés jusqu'à la salle de ciné. Au final, ces récompenses me semblent assez justifié car il est clair que le film est parfaitement réalisé et interprété (les 3 acteurs qui se partagent le rôle principal sont parfaits, surtout Ashton Sanders, le Chiron ado). Si l'on pense au départ avoir à faire un film qui traite de la condition de noir homosexuel aux Etats-Unis, on réalise vite que le propos n'est pas là. Le sujet est axé sur la façon que chacun a de bâtir ou subir sa propre identité. Le seul reproche à faire est que le résultat est peut-être un peu froid, tout est minutieusement calculé et l'émotion peine parfois à surgir. Un très beau film tout de même et un réalisateur à suivre.

Oscar tout court non ?

Sinon The Lost City of Z un de ces quatre ?

Angrom a écrit:

Oscar tout court non ?

possible, j'ai pris l'info vite fait sur Allociné sans trop m'attarder...

Angrom a écrit:

Sinon The Lost City of Z un de ces quatre ?

je pensais te le proposer

Hier soir, bluray de The Meaning of Life des Monty Python :

Je connaissais quelques passages mais n'avais jamais vu en entier.
Que dire à part que c'est complètement n'importe quoi, mais que les Python transforment ce bordel en film à sketchs génial ! Ils sont tous d'excellents acteurs et voir Cleese en professeur d'éducation sexuelle où Idle et Palin déguisés en femmes, ça m'a toujours fait hurler de rire.

A noter qu'avec ces zigues, les bonus sont autant hilarants que le film. Ils se vannent à distance, se foutent de leur propre gueule, apportent des commentaires aux scènes coupées, sont aussi en admiration sur le jeu de leurs potes ou les capacités de travail d'un autre.

Et puis j'ai chopé le bluray à 5€ ! Certains passages déboitent sévères dans le format : le court métrage inaugural de Gilliam ou la scène des guerres zoulous...

J'ai topé aussi celui de Life of Brian, que je connais bien par contre et que j'ai hâte de revoir !

D'la bonne came tout ça !

Edith: J'ai chopé récemment en neuf l'intégrale en DVD des 4 saisons du Flying Circus dans un magasin qui vend de tout et rien (Noz) pour... 5€ !

Un seul exemplaire chez Noz ?

Oui, il trainait au fond d'un bac où il y avait plutôt du linge. Du coup j'ai refait un tour complet du magasin et je n'en ai pas trouvé d'autres...

Merde !

Sinon tu penses bien que j'en aurais acheté plusieurs pour les proposer ici !

Oui ! 😍

hier soir

La la land de Damien Chazelle

Citation :

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions.
De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance.
Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

Voilà, enfin vu le "phénomène" cinématographique de ce début d'année. Avant d'assister à tout ce battage médiatique j'avais de toute façon prévu de le voir. En effet, Damien Chazelle est le réalisateur du percutant Whiplash que j'avais adoré. Ce réalisateur qui rêvait de devenir batteur continue donc dans les univers musicaux avec cette comédie musicale "à l'ancienne". En effet, La la land a tout du film fait pour se faire plaisir, une sorte d'exercice de style. Un film "à la manière de" comme pouvait l'être The Artist de Michel Hazanavicius. Il faut donc savoir où l'on met les pieds en allant voir La la Land, et par plusieurs aspects (techniques surtout) le film est assez réussi. Mais le scenario, à trop vouloir répondre à un cahier des charges (même auto-imposé par le réalisateur) devient bien trop prévisible. Et à trop vouloir flirter avec le kitsch, Damien Chazelle se vautre parfois complément dedans (la scène du planétarium, qui envoie du sucre au canon à neige). Mais bon, Damien Chazelle aime la musique et cela se ressent dans toutes les séquences où elle entre en scène, avec aussi pas mal de dialogues assez marrants pour qui connaît un peu le sujet. Bref, malgré quelques aspects assez critiquables je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mes deux heures.

Vu itou, mais j'en suis ressorti bien plus circonspect. Pas faute d'apprécier les bonnes romances ni les comédies musicales, mais derrière l'hommage et l'exercice que constituent ce "La La Land", j'ai trouvé l'ensemble particulièrement lisse et creux. Bref, fade et oubliable.

Sinon, vu également The Girl With All The Gifts

Entrée du film intelligente et efficace (d'autant plus lorsqu'on ne connaît pas le pitch), le scénario prend un contrepied original et intéressant par rapport à la majorité des films "apocalyptiques", mais ne reste toutefois qu'à la surface des réflexions qu'il propose et finit par tomber dans le "gentillet".

Ma chronique de Ghost in The Shell

http://www.estuaire.org/?p=cin-estuaire&f=1857