Vos compte-rendus POP-ROCK

Hier soir, Stéréolux : THE NOTWIST + MONTAAG

Grand grand moment ! Un voyage... tu montes et tu as du mal à redescendre ! Mais qu'est-ce t'es bien ! De la première à la dernière note (inclus rappel) c'est un sacré trip ! Les titres s'enchainent, on perd pied, ça tournicote, monte très haut mais retombe toujours sur ses pattes. Comme si un fil conducteur (la voix de Markus ?) était respecté mais n'empêchait pas le groupe de s'éloigner des sentiers battus ! Je connaissais tout les titres mais ces enchainements font cohabiter, avec cohésion, toutes ces ambiances, de tous ces albums si singuliers ! Les titres du petit dernier, sont réévalués, renforcés et bien intégrés au répertoire. 7 musiciens qui échangent et jouent de multiple instruments, maitrisent les pédales et les loops, et qui soufflent le chaud et le froid (Markus Acher passe même des samples, sur la platine vinyle à côté de lui !   ) ! Oui, ce qui est très fort, c'est la part égale entre les parties plus organiques et les sonorités complètement, purement Electro. Comme un trait entre le Floyd pré Dark Side, jusqu'à Arcade Fire actuel, en passant par un Radiohead période Kid A Mnesiac ! Tous les styles y passent : Rock, Electro, Jazz, Free, Ambiant, Techno, Dub... D'ailleurs, en rappel nous avons eu droit à un Pilot qui nous a fait passer par tous les états. Gravity (sur The Devil, You + Me) et Kong (sur le génial Close to the Glass) aussi sont géniales en live ! Concert énorme, sensationnel (dans le sens littéral du terme !) !

J'ai vu Mme et M.Blixa après le set ! Heureux d'avoir échangé ces quelques mots avec toi Blixa !

... Balthazar, la Carrière, St Herblain hier soir !

Même si le dernier album, Sand, m'avait moyennement convaincu, l'idée de revoir cet excellent groupe belge sur scène était très excitante. Depuis, avec une revisite de l'album sous l'appellation Sand Catles Tapes, j'ai revu mon jugement sur ce disque qui possède (quand même !) quelques titres assez exceptionnels (On a Roll en tête !).

Première impression, lorsque l'on voit la scène, c'est que Balthazar à investi dans des lights conséquentes et efficaces ! C'est le gros changement depuis mon précédent concert du groupe à Angers, les jeux de lumières sont fabuleux. Question musique rien à redire, ce groupe prend de l'ampleur sur scène et sait écrire de sublimes chansons ! Des les premiers sons des chœurs introduisant le morceau Hourglass (ainsi que l'arrivée des musiciens sur scène) jusqu'au final et génial Entertainment , c'est la grande classe !

1h40 de concert qui file à une vitesse ! Avec le charisme et le magnétisme de Maarten Devoldere (impressionnant, il fait à peu près 1,90m ! Vu à discuter dans la salle après le concert, ce mec dégage quelques chose ! Les filles et femmes dans la salle, ne diront pas le contraire (même madame Kyuss !)), les voix de l'ensemble du groupe soufflant chaud (grave) et le froid (voix de fausset), les instruments parfaitement équilibrés, la soirée fut mémorable ! Peu être pas aussi bien que ma première fois, mais cela reste dans le haut du panier des concerts vus dans le genre !

Sinon, à noter le passage Fever (morceau-titre introductif de l'album précédent) au milieu duquel le groupe en profite pour faire son break avant les rappels, revient sur scène, termine le titre et enchaîne la fin du concert ! Excellent !
Les albums sont tous représentés (Arffffff, Rats ! ) et la complémentarité vocale et musicale n'est pas entachée ! Le classique et poignant Blood Like Wine, qui reste l'un de leur incontournable en concert, en est le parfait exemple : ces cinq voix se mariant à merveille sont à tomber à la renverse !

Un mot sur la première partie, Whispering Sons. Groupe belge, exigeant (assez ardu sur disque) , faisant un post-punk ( à la Joy Division/Cure) assez magnétique, surtout avec leur chanteuse habitée à la voix incroyable ! Dommage que les basses, qui étaient trop fortes, aient gâché le plaisir et la découverte !

Feu Chatterton, Stereolux, hier !

Concert de dernière minute ! En effet, j'avais loupé le coche et cette date a été rapidement complète. Un désistement d'une copine et me voilà parti pour aller voir cette attraction scénique qu'est Feu Chatterton et son charismatique chanteur Arthur ! Excitant et inattendu pour ma pomme.

Un groupe au 4/5ème, Clément (guitare et claviers) ayant un lumbago carabiné. Une absence qui ne s'est finalement pas trop ressentie. L'énergie et la polyvalence de Sébastien (guitare/claviers), Antoine ( basse/claviers) et Raphaël (batterie /clarinette) ont compensé sans que cette difficulté pèse sur leur prestation.

Mon avis sur Palais d'Argile, quelques mois après sa sortie est mitigée : il possède d'excellents titres mais avec un ventre mou au milieu sûrement dû à sa durée. Lors de cette soirée, la majorité du disque aura été jouée et les titres qui me font perdre le fil sont passés comme une lettre à la poste (Au Confin, Ces Bijoux de Fer...), la prestation habitée d'Arthur y étant pour beaucoup. Et puis il y a aussi quelques titres bien marquants car passant sur les ondes (Compagnons, Monde Nouveau), d'autres parlant de notre époque pandémique sous influences des réseaux sociaux (Cristaux Liquides, Écran Total, Avant qu'il n'y ait le Monde...) et enfin une "pièce", somme, chanson marquante qu'est la sublime Libre.

Si vous ajoutez les incontournables du premier album, attendue comme le messie en concert (La Malinché, Boeing, Côte Concorde...) et les perles du second (Zone Libre et l'insurpassable Sari D'Orcino !), vous arrivez tranquillement à deux heures d'un concert généreux à tous points de vue ! Si vous aimez sur disque, c'est assurément un groupe qui prend une plus grande ampleur sur scène !

Je détaillerais encore plus ce ressenti dans un prochain CR, mais j'ai encore été happé par ce show et suis parti encore bien loin dans ce trip puissant émotionnellement !

The Divine Comedy, BLUMI, jeudi 24 mars, Stereolux

Je suis crevé, je ne dors pas bien en ce moment et j'enchaine 3 soirées de suite à fort potentiel de rentrer tard (sport, The Divine Comedy et The Liminanas !). J'avoue qu'en ce jeudi soir je suis moyennement motivé à me pointer seul à un concert ! Bon, l'idée de retrouver Steph et sa miss me remotive quand même !

J'arrive alors que BLUMI a entamé son set. Cette franco-anglaise paraît toute petite avec sa guitare et ses claviers machines. Elle possède un joli brin de voix légèrement voilé qui ressemble par moment à Beth Gibbons ! Y a plus dégueux comme référence ! Ce soir je suis complètement ouvert à sa musique minimaliste mais très efficace ! Accords aigrelets de guitare, quelques notes de claviers et un beat donné avec sa boîte à loop, des mélodies entêtantes... C'est plutôt simple mais sa tape dans le mille. Une artiste à suivre !

Je cherche les amis pendant la pause mais ce derniers ne se mélangent plus avec les gueux dans la fosse !
Les instruments sur scène me disent que nous allons avoir droit à du vintage classieux. Les ziquos arrive enfin sur scène, respectivement derrière leurs instruments : un accordéoniste joueur de Hammond, un claviériste, un bassiste/contre-bassiste, un batteur et un guitariste. Et Neil Hannon qui déboule avec ses lunettes de soleil façon rock star. Le concert débute par Absent Friend, quoi de plus logique, la scène ayant longuement manquée aux artistes et au public. Un titre qui met les choses au clair dès le départ : du hit, du classique pendant tout le set. D'ailleurs juste après la fin d'Absent Friend, Neil nous préviens : ce soir on se fait plaisir, pas de choses compliqués ! Et, le monsieur en possède une belle somme dans tout son répertoire, questions perles pop ! Il vient juste de sortir une compilation (Charmed Life) et la majeure majeure partie sera interprétée, avec des titres piochés dans toute sa discographie. N'étant pas un connaisseur pointu de son répertoire mais fan d'un album un peu à part dans sa carrière (Regeneration, produit et ayant la patte de Nigel Godrich ), je suis aux anges ! Et ils ont joué 3 extraits de ce disque de 2001.

Hannon, dont le temps ne semble pas avoir de prise sur lui , est entouré de vieux briscards anglais qui maîtrisent à la perfection leur instruments. Pas d'esbrouffe et de cavalcades de notes. C'est propre et efficace ! La voix, parfaite, est mise en avant mais l'on entend les instruments distinctement. Et ils arrivent à retranscrire les multiples arrangements des titres, souvent rempli d'orchestrations en studio, avec de belles adaptations. Quasiment deux heures de concert avec de belles émotions (j'ai eu les poils pendant Bad Ambassador )
J'ai lu dans une interview récemment, que Neil n'envisageait pas de ne pas terminer un concert par Tonight We Fly, un titre qui fout la pêche et enjoue toute l'assistance. Ce soir, ils termineront effectivement par ce titre à la joie communicative. Un rayon de soleil dans un océan de merde, vu l'époque actuelle que nous subissons...

THE LIMIÑANAS, HOWLIN' JAWS, le 25 mars, Stereolux

Allez ! De retour à Nantes, au Stereolux, à peine 24 heures après cet excellent concert de The Divine Comedy.

Howlin' Jaws ouvre le bal ! Premier titre et l'on croit voir un mix des Stray Cats avec Jon Spencer Blues Explosion ! Hum, ça titille mon esprit Rock and Roll ct'affaire ! Et les mecs, en plus d'être bien lookés, ont du goût : reprises d'un vieux Status Quo, harmonies vocales à la Beatles, riffs boogies à la AC/DC... plus le set avance plus le public rugit de bonheur. Excellent !

" Nous sommes The Limiñanas de Cabestany " et c'est parti avec Saul, titre inaugural de leur dernier méfait avec Laurent Garnier, De Pellicula. Un disque qui est très cinématographique, basé sur des boucles et des répétitions de riffs et mélodies ! Ce soir les perpignanais vont nous emmener à la transe (Ou pas ! Cela n'a pas trop fonctionné avec ma moitié !). Et c'est vrai que ce sera moins Rock and Roll et Garage que d'habitude, mais très trippant ! Est-ce l'influence de Garnier et sa musique electronique ? En tous cas, la formule fonctionne et les titres remaniés aussi (Dimanche,  Shadow People). Nous avons aussi le droit à un titre de CAN (Mother Sky) et un autre des Undertones (Teenage Kicks)
Je trouvais que le chant féminin manquait mais Marie s'y est collé au rappel pour deux titres. Parfait ! Encore dommage que Lionel ne tente pas sont chanté/ parlé qui fonctionne si bien sur disque ! Le groupe est un réel phénomène et les gens se ruent pour les voir sur scène ! Bravo à eux, qui à la base n'avaient d'autres ambitions que de sortir de temps en temps de leur garage pour donner des concerts dans de petites salles environnantes. Désormais ils sont sept sur scène et sont demandés dans le monde entier ! Une machine de guerre !

Superbe concert de Rover (alias Timothée Régnier) hier soir à l'Ecluse Saint-Pierre de Toulouse, une nouvelle salle très sympathique. Avec un placement au 1er rang accoudé à la scène, la magie ne pouvait qu'opérer une fois de plus. Une voix profonde et chaleureuse, un concert intimiste en duo, des compos mélancoliques et riches. Très belle soirée

Hier soir : Grandaddy & the Lost MacHine Orchestra, Stéréolux, Nantes




Après avoir vu il y a quelques semaines, une sorte de maître de la Pop Anglaise, voilà que c'est venu d'outre atlantique que l'on retrouve un maître de la Pop Lo-Fi : Grandaddy. Ou plutôt Jason Lytle qui est Grandaddy à lui tout seul ! Ce soir, il va nous jouer sa "masterpiece" The Sophtware Slump, une géniale "symphonie de poche", réorchestrée de façon luxuriante (je vais y revenir !).

Mais d'abord, c'est MALOJIAN qui assure la première partie. Nom de scène d'un irlandais à la voix d'une pureté impressionnante. Seul avec sa gratte (+ une harmonica !), le zigue capte parfaitement son auditoire avec de sublimes mélodies, des accords de guitare efficaces et une reprise de Tell Me Why (de Neil Young) impeccable !

Ensuite, place aux 12 musiciens qui accompagnent Jason Lytle sur une scène décorée de façon champêtre ! Et dès les premières notes de cordes, l'on sent que nous allons assister à quelque chose d'unique et magnifique. C'est toute la luxuriance des mélodies de Grandaddy, à la base faites de bric et de brocs, qui va se manifester ! Un premier titre (que je n'ai pas reconnu  !) pour se mettre en chauffe, et c'est le sublime titre inaugural de l'album, He's Simple, He's Dumb, He's the Pilot, qui démarre avec aussi son faux départ comme sur le disque ! Ouah !! Que d'émotions qui nous submergent ! C'est tout simplement beau ! L'album est joué en entier et dans l'ordre, avec des passages musicaux créés pour le projet étirés et plus développés. Jason nous fait signe de temps en temps que ce n'est pas tout à fait fini, pour attendre avant d'applaudir (ce qui le fera rire, mais le public aussi !). Le mélange orchestre classique et band rock est respecté et tout cela sonne parfaitement, respectant le côté bricolo d'origine mais avec des arrangements luxueux. C'est tout simplement parfait, et le grand artisan du soir semble bluffé par ce qu'il en sort : "Quoi ? C'est moi qui a écrit ça ? Ça sonne, quand même !!".

Jason nous remercie plusieurs fois d'être présent et s'excuse d'éventuels couacs. Mais, cela a beau être la première représentation du projet, de couac il n'y aura pas ce soir. Cela coule de source et la résidence effectuée aux Studios Tostaky du Chabada, à Angers, aura été salutaire. La musique "respire" et d'autres titres du groupe, tirés par exemple de l'excellent Sumday, sont adaptés à cette nouvelle mise en forme. Les The Go in the Go-for-It, Lost On A Merry Way, El Caminos in the West et Saddest Vacant Lot in All the World m'ont mis une énorme claque, ayant usé jusqu'à la corde "ce" Sumday en 2003/2004 (Il faut dire que j'étais sur un nuage, étant tout jeune papa !). Le gars est tellement "couillu" qu'après environ 1h45 de concert tous repartent après l’interprétation d'une nouvelle chanson, qui passe crème. Merci MONSIEUR Lytle !

Hier, Jean Louis Murat, Jardin de Verre à Cholet !

Hier soir, mon sentiment était entre excitation (parce que je n'avais jamais encore vu le bonhomme sur scène !) et appréhension (parce que ces dernières sorties ne m'ont pas du tout emballé ! Arrivés dans la salle, table réservée par le beauf au premier rang à trois mètres de la place où sera Murat, une partie de l'inquiétude s'évapore : il y a une batterie, une basse, une guitare et quelques claviers ! Donc, ce sera du basique !

Nous aurons eu droit à du Rock et du Blues près de l'os, bien "fat" parfois et aussi pas mal laid back (à la JJ.Cale !). Et avec un Fred Jimenez (AS Dragon) des grands soirs à la basse (je l'ai reconnu dès qu'il a investi les planches... c'était l’Amérique ! JLM est au taquet ! Habité, il délivre des chorus de gratte impeccables, des solos qui retombent toujours sur leurs "pattes". Aux premiers abords, l'homme a une posture bougonne de vieil ours mal léché (ce qu'il est !). Puis, au fur et à mesure, il se décontracte, déconne avec le public, ses musiciens ("Denis (claviers), tu me lâches avec tes arrangements !"), fait des vers sur la ville de Cholet...

Il confirme qu'il n'est jamais là où on l'attends. Déjà, lorsqu'il sort sont excellent Mustango en 1999, il fait des concerts quasiment Electro rendant ses chansons Blues/Country complètement méconnaissables. Là, après quelques disques très "bidouillages" Electro, il repart dans de la musique bien roots où ses chansons "respirent" plus, prennent le temps de se mettre en place et ressortent magnifiées ! Ces 1h45 ont été formidables ! MONSIEUR Murat vous avez été parfait !

Pearl Jam, Lollapalooza Paris 2022 !!
C'était dingue ! Matt égal à lui-même, top ; Ed en grande forme ; Stone à la cool ; Jeff parfait comme toujours et Mike marchait littéralement sur l'eau (quels soli de malade !)
Et setlist aux petits oignons !!!

Sinon, entre quelques bouses Rap/R&B (moderne !), Turnstile tout simplement énorme, et que j'ai enfin pu voir en live !!  
Ko Ko Mo, en bêtes de scène qui ont eu un succès marqué sur l'Alternative Stage !

Heureux d'avoir pu (re)voir Pierre (et découvrir ton pote !), et taper la causette ensemble avec une bonne binouze en pognes !

Sinon, ça pique un peu ce matin...

Pearl Jam - Lollapalooza - 17/07/2022

Un festival mainstream sans réelle identité, sans ligne directrice peut-il se conclure de la plus belle des manières ?
10 ans sans concert français, 16 ans sans une visite dans la capitale, Le groupe était attendu et l'assistance globalement européenne.
PJ et la France, c'est un peu "Je t'aime moi non plus", seulement 8 concerts joués avant la date d'hier soir en plus de 30 ans de carrière.
Je ne m'attendais pas à une telle ambiance en fosse et autour, le public a clairement été l'alternateur du groupe qui a rendu réciproquement la pareille.
2h de show, chronomètre dans le cul, n'est clairement pas le format préféré du groupe mais ils ont réellement tout donné et sans doute plus encore, surtout Ed, devenu poussif vocalement (sa trogne en gros plan sur les écrans géants en disait souvent long). Stone (monsieur jeu de scène un pas à gauche un pas à droite) étonnamment souriant. Mike en chaleur constante, que ce mec est doué au volant de sa vieille Fender. Matt, 60 ans cette année, qui fait plus jeune que moi. Jeff discret mais impeccable, le temps ne semble pas avoir d'emprise sur lui non plus.

Il n'était pas trop risqué de parier sur une set-list très orientée Ten : Du déjà entendu en concert surtout pour le rappel mais j'ai ressenti cette fois-ci une énergie différente, une joie d'être en communion et pas simplement de balancer un minimum syndical. Ouais, c'est un peu le concert du bonheur retrouvé pour tout le monde (Fuck The Covid dira Ed)
Malgré tout, quelques surprises dont l'entame sans attentisme avec un Why Go bien pêchu, la présence assez rare en live de Satan's Bed, le retour de l'intro Interstellar Overdrive sur Corduroy, un Not For You particulièrement noir et pesant, un Given to Fly arrêté par Ed car il voyait une personne dans la fosse faisant un malaise. Le drame de Roskilde 2000 est encore bien présent dans toutes les têtes. Et du lourd devenu difficile à assurer pour Ed dont Do The Evolution et Go.

Un immense plaisir de revoir Nono, Caro, rencontrer Buzz et ... d'échanger quelques mots avec Cyril Jégou, auteur de Pulsions Vitales, qui a eu droit à la bise de ma part, 30 minutes après avoir eu ma pogne. il a dû être surpris

See you next year ? En es-tu bien sûr Ed ? Ne serais-tu pas aussi un fucking liar, cette engeance que tu as dénoncée vigoureusement avant d'entamer Not For You ?

Quelle belle soirée, merde !!

cool. ca fait plaisir de vous voir contents

j'aimerais bien aussi boire des bières avec vous. Puis Kyuss, j'ai ton livre sur Ozzy en plus...

Mets une date ! Ou on met carrément un weekend pour que les nordistes viennent dans notre contrée !
Je peux héberger Pierre et Hélène !!

De toute façon ça fait un moment qu'on doit refaire ce W.E z'oreilles mais le Covid a tout gâché

de toute façon j'espère te voir au plus tard au concert d'Esthesis à Cholet

Je devrais y être !!

Arcade Fire, Zénith de Nantes, 26 septembre

Je ne parlerais seulement musique (pour ceux qui rentrent de voyage d'une ile déserte, Win Butler, leader du groupe à été accusé d’agressions sexuelles par des fans !), même si l'affaire à fait rendre l'éponge à Feist qui devait assurer la1ère partie. La situation est gênante et c'est avec un sentiment plus que mitigé que je vais voir le groupe hier soir, alors que je suis fan de leur musique depuis le génial Fureral.

Je passe rapidement sur la 1ère partie de secours, Boukman Eksperyans qui fait une musique dansante et répétitive avec quelques giclées de guitares. Bien mais les titres sont trop long si l'on ne rentre pas complètement dans le trip. Ensuite c'est un DJ qui meuble pendant que les techniciens règlent les instruments ! Bof, bof, même si l'idée d'avoir un DJ plutôt qu'une bande musicale est assez intéressante.

Ensuite, les choses sérieuses commencent ! Un bandeau en demi-cercle est positionné au dessus de la scène principale, qui permet de projeter des images et effets spéciaux (très bien fait !), et une autre scène, plus petite, est placée en milieu de fosse. La grande scène parait toute petite quand les nombreux musiciens l'investissent (ils seront jusqu'à 9 à y jouer !) ! Et c'est parti pour un enfilage de perles avec Age of Anxiety I, qui démarre de façon magistrale, ce set impressionnant ! Nous n'avons eu droit qu'à du lourd, les nouveaux titres joués (7 au total) étant véritablement de la trempe de leur classiques !

*Setlist Nantes : https://www.setlist.fm/setlist/arcade-fire/2022/le-zenith-nantes-metropole-saint-herblain-france-4bb19f92.html

Bon, pour moi c'est l'émotion qui gagne : Neighborhood #1 (Tunnels), Black Mirror, Afterlife, Reflektor tous enchainés et je fonds ! C'est énorme ! Le son est énorme ! Les lights sont énormes ! Le groupe est heavy et aéré en même temps (même Creature Comfort du mal aimé Everything Now est "fat" !), échangeant et changeant d'instruments quasiment à chaque titre. Il n'y aura aucun temps mort en prèsque 2 heures de show, les titres s'enchainant directement avec des transitions assurées par un bourdonnement d'instrument, ou un musicien qui commence une mélodie. Quelques échanges brefs avec le public conquis et participatifs (refrains, gimmicks), mais la musique est l'essentiel. Le groupe fera même Generation A, titre écrit entre les deux derniers albums, très Punk, et que je découvrais hier soir. Après 11 titres joués, ce sont trois morceau de The Suburbs qui sont enchainés ! Apothéose ! Et ces 1h35 de première partie de concert qui se termine par le chaleureux et dansant Everything Now, sont impeccables !

Le rappel se déroule entièrement sur la petite scène (Win et Régine y seront allés une fois chacun avant !) où le groupe, resserré, vas jouer la série End of the Empire I-III + IV (Sagittarius A) façon Garage en acoustique, à l'ancienne les uns contres les autres. Et puis ce final (comme lors de leur dernière venue ici même) avec l'impeccable, le génial, le troublant Wake Up ! Le groupe quitte la salle avec le public qui ne s'arrête plus de chanter ! On en aurait voulu plus, mais quel autre groupe actuellement joue deux heures avec une telle intensité ?

C'est le sûrement le meilleur concert que j'ai pu voir du groupe, avec une setlist parfaite et un son énorme. Était ce le dernier ?

merci pour ce report. J'ai encore plus les boules du coups

Kyuss a écrit:

Arcade Fire, Zénith de Nantes, 26 septembre

Je ne parlerais seulement musique (pour ceux qui rentrent de voyage d'une ile déserte, Win Butler, leader du groupe à été accusé d’agressions sexuelles par des fans !), même si l'affaire à fait rendre l'éponge à Feist qui devait assurer la1ère partie. La situation est gênante et c'est avec un sentiment plus que mitigé que je vais voir le groupe hier soir, alors que je suis fan de leur musique depuis le génial Fureral.

Je passe rapidement sur la 1ère partie de secours, Boukman Eksperyans qui fait une musique dansante et répétitive avec quelques giclées de guitares. Bien mais les titres sont trop long si l'on ne rentre pas complètement dans le trip. Ensuite c'est un DJ qui meuble pendant que les techniciens règlent les instruments ! Bof, bof, même si l'idée d'avoir un DJ plutôt qu'une bande musicale est assez intéressante.

Ensuite, les choses sérieuses commencent ! Un bandeau en demi-cercle est positionné au dessus de la scène principale, qui permet de projeter des images et effets spéciaux (très bien fait !), et une autre scène, plus petite, est placée en milieu de fosse. La grande scène parait toute petite quand les nombreux musiciens l'investissent (ils seront jusqu'à 9 à y jouer !) ! Et c'est parti pour un enfilage de perles avec Age of Anxiety I, qui démarre de façon magistrale, ce set impressionnant ! Nous n'avons eu droit qu'à du lourd, les nouveaux titres joués (7 au total) étant véritablement de la trempe de leur classiques !

*Setlist Nantes : https://www.setlist.fm/setlist/arcade-fire/2022/le-zenith-nantes-metropole-saint-herblain-france-4bb19f92.html

Bon, pour moi c'est l'émotion qui gagne : Neighborhood #1 (Tunnels), Black Mirror, Afterlife, Reflektor tous enchainés et je fonds ! C'est énorme ! Le son est énorme ! Les lights sont énormes ! Le groupe est heavy et aéré en même temps (même Creature Comfort du mal aimé Everything Now est "fat" !), échangeant et changeant d'instruments quasiment à chaque titre. Il n'y aura aucun temps mort en prèsque 2 heures de show, les titres s'enchainant directement avec des transitions assurées par un bourdonnement d'instrument, ou un musicien qui commence une mélodie. Quelques échanges brefs avec le public conquis et participatifs (refrains, gimmicks), mais la musique est l'essentiel. Le groupe fera même Generation A, titre écrit entre les deux derniers albums, très Punk, et que je découvrais hier soir. Après 11 titres joués, ce sont trois morceau de The Suburbs qui sont enchainés ! Apothéose ! Et ces 1h35 de première partie de concert qui se termine par le chaleureux et dansant Everything Now, sont impeccables !

Le rappel se déroule entièrement sur la petite scène (Win et Régine y seront allés une fois chacun avant !) où le groupe, resserré, vas jouer la série End of the Empire I-III + IV (Sagittarius A) façon Garage en acoustique, à l'ancienne les uns contres les autres. Et puis ce final (comme lors de leur dernière venue ici même) avec l'impeccable, le génial, le troublant Wake Up ! Le groupe quitte la salle avec le public qui ne s'arrête plus de chanter ! On en aurait voulu plus, mais quel autre groupe actuellement joue deux heures avec une telle intensité ?

C'est le sûrement le meilleur concert que j'ai pu voir du groupe, avec une setlist parfaite et un son énorme. Était ce le dernier ?

Exactement le même avis que toi , sauf sur la première partie que j'ai raté...
Pour moi un meilleur concert que sur la tournée Everthing Now (qui était déja super)

En lisant quelques retours des différents lives de la tournée européenne, je lis beaucoup d'avis comme quoi les spectateurs trouvent cette tournée moins captivante que la précédente. Peut-être que le groupe est moins démonstratif que le concert de 2018 (et une Régine moins "fofolle" !), mais il ne perd pas du tout en efficacité ! Leçon de maitrise et prestation parfaite pour ma part !

Moi j'ai trouvé la scénographie meilleur et le groupe tout aussi inspiré. J'ai eu un peu peur sur les premiers morceaux mais à partir du moment ou c'est parti en disco (Afterlife, Reflektor... ) ca n'a pas débandé

Très grosse claque hier soir au Ferrailleur de Nantes pour Ayron Jones ....Du très gros son comme j'aime,des musiciens qui n'y vont pas avec le dos de la cuillère sur leurs instruments....ça joue,ça s'amuse,ça envoie avec deux covers absolument dantesques (Nirvana et ...Ray Charles :o ))
Une concert sold-out (bon ok c'est 300 places de capacité) et une ambiance hyper Rock !















Vivement Samedi à Rennes !!!

Rennes,L'étage (hier soir 19/11/22).....une deuxième claque monstrueuse hier soir à Rennes pour mon deuxième concert de la semaie du rocker de Seattle....quel show,quelle éergie,quelle dextérité,quelle puissance,quel charisme !!!

Quelques photos (j'e avais encore plein).....j'étais pour la première fois au tout premier rang et c'était juste magique et incroyable !

Petit plaisir perso et ma cerise sur le gateau....la photo prise à Nantes dédicacée hier soir !

Elles sont superbes, tes photos !

Je ne connais pas encore Ayron Jones, mais ça donne envie d'aller le voir !

Spoiler:

Spoiler:

Il avait fait une excellente prestation au dernier Hellfest et je me suis posé la question d'aller le voir au Ferrailleur ! Par contre je ne trouve pas son disque très transcendant, mais c'est un artiste à suivre !