Et me voilà de retour :)
Un semaine fabuleuse ! Allez voir New York au moins une fois, si vous êtes de nature urbaine, vous serez conquis
Mais revenons-en à nos moutons, voici un bon compte-rendu de la soirée LTE !
Arrivée à la salle vers 17h, nous rencontrons les premiers arrivants, canadiens et américais, que nos rejoignons en tête de la file d'attente.
L'ouverture prévue à 18h ne se fait que 30 minutes plus tard ; je rencontre le tour manager, qui m'emmène en backstage rencontrer Jordan Rudess pour un entretien que les abonnés à Your Majesty découvriront dans le prochain fanzine (no spoiler !).
Et quelques temps après, le premier des deux concerts démarre. Plutôt que de vous décrire morceau par morceau ces deux heures de démence progressive, voilà la setlist. Explicite
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Acid Rain
Kindred Spirits
Biaxident
Freedom Of Speech
Another Dimension
State Of Grace
Universal Mind
Jam (dérivé d'un morceau de L3E ? je n'ai pas vraiment reconnu)
Rhapsody In Blue
When The Water Breaks
Encore :
Osmosis>Paradigm ShiftLes setlists d'il y a dix ans étaient bien plus courtes, et bien plus mesurées ! C'était un concert d'une intensité incroyable. L'absence de jams est compensée par quelques rallonges (le pont au piano de Jordan sur "Universal Mind", l'intro de "Another Dimension", etc.), et surtout par l'incroyable "Rhapsody in Blue", un epic inédit, arrangement complètement insensé du morceau de Gershwin à la sauce prog metal. Ca dure environ 25 minutes, ça part littéralement dans tous les sens, incroyable (notamment par l'utilisation de sonorités et d'ambiances rarement employées dans les morceaux de LTE) !!! La superbe When The Water Breaks, puis le rappel achèvent de faire se lever le public.
On sort fumer une clope, boire un coup, reprendre nos esprits après cette violence... Et c'est presque déjà reparti. On rentre à nouveau dans la salle vers 22h45, et rebelote ! Cette fois-ci, on la joue cool et on va se poser sur une banquette avec le frèrot... La salle est vraiment chauffée à bloc et deux nouvelles heures dans la fosse semblent un peu exagérées. On s'attend à ce que le groupe ralentisse un peu la cadence, avec un set faits de jams ou de morceaux plus cools (un petit "Liquid Dreams" n'aurait pas été de trop...), mais que nenni : c'est le même concert qui est rejoué ! Incroyable. Le groupe semble encore plus en osmose, le son est plus net, le jeu affiné. "When The Water Breaks" est cette fois joué avant "Rhapsody In Blue", ce dernier trésor étant joué dans une version à tiroirs et à rallonge encore plus incroyable.
Le groupe tire sa révérence, épuisé mais visiblement (et sensiblement) heureux, les fans sont dans le même état, l'admiration en plus. Dernière photo sur la 42e...
... et chacun rentre chez soi.
Sacré souvenir ! Dernière chose : les concerts ont été enregistrés... officiellement