Vos compte-rendus POP-ROCK

Lïhns a écrit:

Bon ben moi, M, j'y arrive pas... C'est la voix, je ne supporte pas  
Ceci dit, on m'aurait offert la place, je serais allée voir aussi.

C'est vraiment pas ma musique mais si tu as l'occasion d'aller le voir en concert n'hésite pas une seconde c'est du grand spectacle et du gros délire.

Twirl a écrit:

Après une première partie d'une petite heure assurée par le groupe Nash, chanson française sympathique sans plus, très inspiré de M dans la façon de chanter ainsi que dans les thèmes abordés

C'est "normal" c'est sa sœur, Anna Chédid.

Aaaaah je comprends mieux alors ^^.

Premier témoignage, pas de moi, mais de France 3 Nord sur le concert d'Agnes Obel à la piscine de Roubaix : http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2013/12/01/agnes-obel-la-piscine-de-roubaix-368675.html

Agnes Obel - Musée de la Piscine - Roubaix - 30/11/13

J’ai appris la venue d’Agnes Obel au musée de la Piscine de Roubaix avec un certain étonnement. Je ne comprenais pas qu’une artiste jouissant déjà d’une belle reconnaissance puisse se produire dans un cadre, certes somptueux, mais intimiste, ne permettant qu’à peu de privilégiés de l’admirer dans de telles conditions.
J’avais en mémoire le concert de Renaud Garcia Fons où on devait être 150 à tout casser. Ceci explique cela.
2 explications à ce concert hors norme, la première est que la Piscine accueille pendant 3 mois  un ensemble de 200 peintures danoises du XIXème siècle. La seconde est que la salle du bassin était en configuration « événement ». Le bassin central était recouvert d’un plancher pour l’occasion et il y avait du coup une cinquantaine de rangées de 10 sièges, sans compter des places debout côté balcons. C’est donc à un concert magique et onirique à souhait auquel j’ai assisté mais pas si «confidentiel » que ça au final.

Après avoir pris place dans la 10ème rangée (assez près, coooool), une première partie démarre avec une chanteuse seule à la guitare (et un titre à la basse) Feral & Stray qui nous plonge la tête dans le bassin, une musique glaciale et brumeuse, pleine de réverbération, un chant de sirène ensorcelant, une prestation haut perchée qui a trouvé place parfaite en ce lieu. J’ai pensé à Sigur Ros dans un premier temps, une sensibilité commune, un voyage hypnotique et marin entre isolement et évasion.

La prestation d’Agnes Obel maintenant, accompagnée d’une violoncelliste et d’une violoniste, restera gravée longtemps. Et au silence édifiant qui a accompagné la sortie du musée, nous étions nombreux à avoir été positivement hantés.
 Eclairage de la scène au strict minimum, une légère lumière rouge transformant sa chevelure blonde en feu solaire, sa musique si délicate accompagnait les ombres inquiétantes des statues du musée. Des projecteurs mettaient en lumière tamisée la verrière du soleil surplombant la scène. Là réside la principale claque de la soirée, cette ambiance faite d’une musique austère, lente et inquiétante et d’ombres courant sur le plafond en voute.
Car la musique a été merveilleuse, à n’en pas douter, mais pas surprenante. Quand on connaît les 2 disques de la belle, on a affaire en live ou en support physique à la même magie.  Portée par la primauté piano/voix, cette musique ne serait rien sans les « accompagnantes » qui donnent de la consistance aux notes d’Obel, permettent à la musique d’englober la pièce et d’embrasser l’assistance. Notamment le violoncelle tantôt joué à l’archet, tantôt aux doigts qui apporte une touche classique et un soupçon de chaleur à un ensemble très mélancolique. A noter une acoustique absolument fantastique pour un lieu à priori non prévu à cet effet !
Et puis, il y a cette voix, comment ne pas en parler, maîtrisée du début à la fin, pleine de spleen et de romantisme.
Agnes Obel dégage pour un deuxième album et pour une artiste attendue au tournant une confiance en elle assez incroyable. Une telle facilité qui peut parfois être perçue comme une forme de suffisance agaçante. Elle est sûre de son art et de son charme et nous le fait savoir nonchalamment. Quelques prises de parole pour souligner la beauté du lieu (« The most beautiful swimming-pool I’ve ever seen ») mais surtout une application un peu hautaine sur sa musique.

Au final, une soirée assez inoubliable qui me fera me pencher davantage sur les concerts organisés à la Piscine (ils sont rares) et qui me rend fébrile quand je vois qu’elle repasse au Sebastopol en avril prochain.

 Beau comme sa musique  

 

 

Joss a écrit:

 

Ne sois pas déçu pour moi, c'était très bien tu sais !  

Grass Matt a écrit:

Joss a écrit:

 

Ne sois pas déçu pour moi, c'était très bien tu sais !  

Me voilà rassuré alors  

Non sans dec' ça devait vraiment être chouette effectivement  

Anna Calvi - Chabada, Angers le 28 novembre :

Lorsqu’elle apparait sur scène, on pense de suite à la fragilité, la délicatesse… Et en commençant par le doux Suzanne & I, nous sommes de suite dans le bain ! Entre respirations, silences, avec le son cristallin de cette Telecaster usée et cet ampli Vox qui a du vécu. Et cette voix, putain ! Cette voix susurrée, mais capable de monter très haut ! Une voix chaude et apaisante qui sort de ce petit bout de femme.
D’ailleurs, comment cette femme d’apparence vulnérable, perchée sur ces talons de 15cm (elle ne doit pas dépasser les 1.60m avec !!), peut-elle sortir, par moments, toutes cette rage et ces notes rapides de ses guitares (une autre Fender et une Gretsch pailletée bourrée d’écho) qui semblent trop grandes pour elle ?
Virtuosité et maîtrise symbolises parfaitement la belle Anna. Entouré d’un batteur au jeu fin et de deux autres musiciens « interchangeables » qui se passent les instruments de base (basses, claviers) et d’autres peu commun (une sorte d’accordéon posé sur une table et percussions diverses…)....

la suite sur Music In My Head avec photos pourries  et plus encore...

Merci pour la review !  

Avec plaisir  

Jonathan Wilson
La perfection n'existe pas mais, avec Buzz, hier soir nous avons pu la toucher du doigt ! quel trip !
Un toucher hors pair qui fait penser à Gilmour, mais aussi Knopfler et Neil Young... Et un groupe derrière qui tient parfaitement la baraque !! Un grand moment et pour 15 euros, c'est donné !
Franchement Joss et ED vous auriez apprécié....

Ouais, mais ce matin, ça aurait été encore plus dur...

Mais j'aurais bien aimé en être !  

Bon, pour te faire encore plus regretter :

Jonathan Wilson - Stéréolux - Nantes

Pur moment de grâce...

"6 mecs  qui déboulent sur scène. Et ils ne sont pas venus ici pour acheter du terrain !!"

  

J'adore ces expressions débiles !  

 Je la dis souvent, celle-ci   

Eh bé, Walking Papers + Biffy Clyro, j'ai pris cher, je suis exténué !

Virée hier soir avec des potes et la famille pour voir Black Rebel Motorcycle Club !

Grand concert de près de deux heures entre Rock sous calmants et Roll sous speed, en passant par du Blues bien crasseux avec harmonica et bottleneck !   

Je détail rapidos !!

Kyuss a écrit:

Virée hier soir avec des potes et la famille pour voir Black Rebel Motorcycle Club !

Black Rebel Motorcycle Club   

Mike Watt + The Missingmen, hier soir Cholet

Grass Matt a écrit:

Tu vas prendre cher fieu ! J'ai eu l'impression d'assister au premier concert d'une légende !
Voir ce type dans une cave, 100 personnes serrées comme des sardines, un type vénéré de tous les rockeurs 90's qu'on suit depuis l'adolescence, je suis pas prêt de redescendre !

  Excellentissime et un constat : cette musique aurait plu aux régionaux de l'étape (ED, Joss, Angrom et Strap + les autres hein)
Bluffant ! 1h de montagnes russes genre Free Rock (comme on dit Free Jazz), formée des 45mn non stop et bandantes et un rappel de 15mn sur le même ton   Les titres s'enchainent sans temps mort, ça chuchotte, ça crie, ça exulte, ça fait tripper...
Plein de genres malaxés et magnifier ! Je ne sais pas si Grass Matt sera d'accord avec moi, mais j'y ai retrouvé une théâtralité à la Zappa par moment.

Bref, j'y reviendrai en détail mais j'ai trippé comme un gamin devant cette légende et son groupe ! Et puis discuter avec Mike Watt devant une bière, c'est pas donné à tout le monde, hein  

Un aperçu du truc :

Mike Watt + The Missingmen

  

The Notwist - Jel - Compact Disk Dummies - Le Grand Mix - 14/03/2014

Excellente soirée vendredi à Tourcoing avec ma petite obsession du moment ! (Encore merci à Kyuss d'avoir attiré mes pas vers ce groupe vraiment atypique, précisément ce que je voulais écouter en ce moment sans le savoir)

A peine le temps de se prendre d'une Hommel Bier en 50cl que le premier groupe déboule, Compact Disk Dummies, un duo de jeunes belges ayant, si j'ai bien compris, gagné un concours rock en Belgique. Je n'étais pas venu pour eux mais leur musique a le don de faire bouger les boules, une sorte de Dance 80's matinée de metal, des samples légèrement datées et un chant qui évoque Bloc Party ou The Rapture. Pas certain de les écouter en CD un jour, mais en première partie alors qu'on en attend walou, ça fait son effet ! Et le chanteur a de très beaux cheveux bouclés !

Jel maintenant : Ca a été pénible du début à la fin, un guss à l'accent américain horrible qui nous a balancé une soupe de dub/électro/hip hop. On avait même l'impression parfois qu'il arrêtait sa musique en plein milieu parce qu'il avait un truc à nous dire. Un mec enfermé dans sa bulle (pleine de coke j'imagine) qui ne se souciait pas vraiment de l'assistance. Du coup, il y a eu une de ces queues au bar pendant son set ...

The Notwist enfin : Sans tout connaître de leur disco, je pense que les Neon Golden/Shrink/Close to the Glass ont été très bien représentés !
Sonorité parfaite, équilibre top entre les guitares et les claviers, un groupe assez sur la retenue, ça reste froid même si très volontaire.
Le chanteur Markus Acher attire vraiment toute l'attention, un charisme un peu gauche de psychopathe simplet (  ) assez attendrissant. Et j'apprécie vraiment son chant en anglais aux consonances germaniques !
C'est pas un grand groupe de scène, une prestation assez posée, chaque membre étant bien concentré sur sa tâche, seul Michael Acher, le bassiste et frère de Markus, se déchaîne et headbange sur les morceaux les plus pêchus.
Pas vraiment de grandes surprises sur l'interprétation, ça colle précisément aux versions CD avec un chouilla plus d'intensité. Logique.
J'ai bien ressenti un coup de mou en milieu de set mais fin de semaine + une setlist assez généreuse (je pense qu'ils ont joué plus de 2 heures) ont eu raison de moi. Et la bière aussi peut être ...

 

Sacrée binouze   

compte rendu d'Agnes Obel

https://zoreilles.forumdediscussions.com/t2105-vos-compte-rendus-classique-contemporain#109883

je le mets là aussi, c'est pas parce qu'il y a un violoncelle et un violon que c'est du classique   

Et pour faire plaisir à Joss, je mets ici aussi : http://ziqueinmyhead.blogspot.fr/2014/04/agnes-obel-nantes.html