Vos compte-rendus POP-ROCK

Bah tu vois ! Si tu étais venu, tu serais raccord

CR détaillé ici :

http://ziqueinmyhead.blogspot.fr/2015/05/casbah-club-wand-angers-rock.html

Ben Harper and the Innocent Criminals - Zénith de Nantes

Ayant pris une place en fosse et préférant être devant, je suis arrivée au Zénith 15 minutes après l'ouverture des portes.
J'ai réservé ma place via O'Spectacles avec retrait au guichet ce qui permet non seulement de ne pas payer de frais de port pour recevoir sa place mais aussi de profiter de l'entrée VIP au Zénith ce qui évite la queue ET privilège extrême : tu as le droit de garder le bouchon de ta bouteille

J'avance dans l'antre et me dirige rapidement vers le milieu de la fosse. Je suis quand même à 5 mètres des barrières : je ferais avec.

C'est Piers Faccini qui fait la première partie. Il est accompagné d'un batteur.
C'est un folk/blues/gospel bien sympa qui met bien en bouche. Le set dure 45 minutes, il me semble, mais cela m'a paru très court. Vraiment bien mais malheureusement parasité par le bruit du fond, des gens qui s'installent.
Niveau placement c'est pas terrible, mais j'arrive tout de même à apercevoir Piers et son Batteur.

Pose de 20 minutes, la chaleur est bien présente.
Puis Les lumières s'éteignent et c'est partit......sauf que tout le monde se resserre et que je ne vois plus rien. En plus j'ai un grand dadet devant moins qui n'arrête pas de gesticuler avec son sac à dos en cuir que je me prends régulièrement.  Au bout d'un moment j'aperçois une fenêtre devant moi et je migre, et là , c'est parfait.

Ben Harper est donc accompagné de Juan Nelson à la basse, Leon Mobley aux percussions, Oliver Charles à la batterie, Michael Ward à la guitare, Jason Yates au piano/orgue.
Je ne peux malheureusement pas vous dire les morceaux joués car je n'en connait que très peu. J'ai tout de même reconnu Excuse Me M., Ground on Down, Welcome to The Cruel World, Jah Work, Homeless Child.... Concert dans une super bonne ambiance, Les morceaux s'enchainent et le temps file très vite. Il est déjà 23h10 et après une pose de 5 minutes Ben Harper revient pour une partie plus intimiste. Seul dans un premier temps puis accompagné de Piers Faccini pour Jouer Hallelujah (Morceau recommencé car Ben n'y était pas du tout). Puis le groupe est revenu pour jouer 4 - 5 derniers morceaux.

2h30 de concert, une bonne ambiance, un Ben Harper qui semblait touché. A la fin du concert j'ai eu l'impression qu'il est allé demander pour jouer quelques morceaux de plus. Mais l'heure c'est l'heure et c'est bien dommage.

Voilà, j'ai pu vivre le concert loupé de Ben Harper 19 ans après et ce fût un réel plaisir.
Pas pu voir Joss at Miss Angrom, car planning chargé pour moi avant le concert (j'en aurai presque oublié de venir!) et une fin tardive avec de la route. Mais ce n'est que partie remise.

P.S.: T'as vu Joss, j'ai posté dans le bon topic !

Sympa, ce compte rendu !!

Vendredi soir
Andreas et Nicolas, assis sur la terrasse du ferrailleur (enfin nous assis, eux étaient debout)
C'était bien sympa, c'est un peu grivois voir graveleux parfois mais :
1 il écrivent des super bonnes chansons
2 ils sont vraiment très droles
mis à part le fait que l'on se prenne de l'eau, du lait, de la bière ... sur le coin du museau pendant le concert, on passe un excellente soirée. L'esprit d'Elmer Food Beat n'est vraiment pas loin

Hier soir, Festival Lévitation à Angers. Festival créé par le groupe The Black Angels, ex-Austin City Limits au Texas, et qui s'exporte en France (à Angers, donc) et au Canada (à Toronto).

Un assortiment de groupes sur le thème, à la base, du Rock Psychédélique actuel. A boire et à manger, hier soir, avec quasiment que des groupes atypiques (Wand était la seule formation "classique" avec une batterie, une basse et deux guitares !). Entre Electro minimaliste et le Metal plombé des Melvins, en passant par du Disco moderne ou du pur Rock and Roll à deux grattes.

Heu, les Melvins avec Big Business, c'est carrément énorme avec ses deux batteries massives, cette basse saturée et l'impressionnant Buzz Osborne à la gratte ! Groupe complètement dingue

Je détaillerai plus tard, mais ce fut une excellente soirée !

Mon petit compte rendu du Levitation : http://ziqueinmyhead.blogspot.fr/2015/09/levitation-france.html

Mon petit compte rendu de David Gilmour.

David Gilmour – Orange – 17/09/2015
L’annonce de la mini tournée européenne de David Gilmour m’a fait bondir de joie, moi qui n’avais pu assister au concert de Pink Floyd à Bordeaux en 1994 pour différentes raisons. C’est donc avec une impatience certaine que j’attendais la date du 17/09 marqué d’un point rouge sur mon calendrier (comme-ci j’allais oublier ! ).

Quelque jours avant Orange, je n’ai pu résister à découvrir la set-list jouée sur les premières dates. Celle-ci m’a fait penser à celle de 1994. Sur les photos diffusées, on pouvait aussi apercevoir que les vidéos projetées sur les anciens morceaux étaient aussi les mêmes. Je vais donc pouvoir prendre ma revanche sur Bordeaux ! La pression monte pour moi et je ne tiens plus.

Puis le jour J arriva. Enfin ! Après avoir vérifié 10 fois que j’avais bien mon billet, me voici devant ce magnifique théâtre.  J’arrive vers la fin des balances. Je décide de faire le tour et d’aller dans le parc qui domine le théâtre. Je ne suis pas la seule à avoir cette idée et la police municipale empêche d’approcher. Tant pis, je profite de la magnifique vue sur le Mont Ventoux. En même temps je n’avais pas trop envie d’en savoir plus sur le show du soir.

Après une bonne heure de queue et 30 minutes de retard sur l’heure prévue de début du show, David Gilmour et son équipe arrive sur la scène. Première grosse émotion avec les cris de 9000 personnes qui résonnent. Pfiou, ça promet !.
La première partie est consacrée principalement à son dernier album.
Les morceaux de Rattle That Lock : L’intro  5am est très belle et commence bien le concert. Très étonnée de voir David Gilmour seul au micro sans aucun instrument pour interpréter A Boat Lies Waiting. Très beau moment. In Any Tongue est très bien mais je ne l’encense pas comme beaucoup. Quelque chose me gêne dans cette chanson (le ton ?).
Les morceaux du Floyd : Emotion quand vient le premier morceau du Floyd Wish You Were Here mais en même temps je me dis qu’elle est jouée très rapidement. Je pense en moi-même ‘caaaalme’. Puis Money, Us And Them et enfin High Hopes. Je savoure.
Les morceaux d’On A Island :  The Blue. J’adore ce morceau et avec les lumières le morceau est somptueux.

Puis c’est la fin de la première partie. DEJA ?! je regarde ma montre : 1 heure. Un peu court. Puis comme un flash, je m’aperçois qu’aucunes vidéos n’a été projetées. Bah mince alors. En même temps, ça ne m’a dérangé, j’ai pu me concentrer sur la scène et sur le jeu lumineux.

La deuxième partie reprend sur les chapeaux de roues avec un Astronomy Dominé survitamminé. On en prend plein les yeux, la lumière est délirante. Waouh le pied énorme !
J’ai vraiment bien aimé Today qui se prête beaucoup mieux à la scène que sur album. The Girl In The Yellow Dress est sympa, pas l’habitude d’entendre Gilmour dans ce registre, mais fait un peu retomber le soufflé.
Pareil que pour la première partie, je savoure les morceaux du Floyd qui me créent beaucoup d’émotion et de flashback. Sorrow est démente et Run Like Hell fait bien son effet avec tout le public debout.

Après une petite pause de 5 minutes, l’équipée revient pour nous jouer Time/Breathe (reprise) et Comfortably Numb. Ces 2 morceaux finissent de m’achever émotionnellement !

Voilà c’est fini. C’était incroyable. Le light Show était fantastique. Il m’a fallu une semaine pour pouvoir en parler sans avoir la voix qui tremble et les larmes qui montent. Ma voix ne tremble plus mais ma tête est encore un peu ailleurs !

21 ans après le concert de Chantilly, j'en garde encore des souvenirs et des émotions très frais alors j'imagine bien l'état dans lequel tu te trouves encore. Merci pour ce retour !

Pareil que Billx ! J'en garde des souvenirs très précis ! Chouette compte rendu Blixa !

David Gilmour Oberhausen

C'est encore avec des étoiles plein les yeux ma chronique de notre Dave préféré chez les Teutons.
Quelle soirée, mais quelle soirée ! Un événement qui a d'ailleurs commencé avec la rencontre des parents et du frère jumeau de tom59, des gens charmants que je serais ravi de retrouver lors d'un prochain concert. Au menu des discussions : évidemment concerts et musique. Du coup, kes 3 heures de route sont passées à toute vitesse.
Arrivés à Oberhausen, rencontre très sympathique, quoique bien trop courte avec Davidfloyds et Pirlouit, puis nous nous installons (très facilement) à notre place.

8 heures pétantes ; les premières notes de 5 AM se font entendre. Un départ classique, mais toujours très agréable et tranquille, de concert floydien. Une tranquillité qui ne va pas durer avec Rattle That Lock. A partir de cet instant, je me retrouve littéralement au spectacle. Le clip, le rythme, l'envie de bouger mêlé à une curieuse sensation de mélancolie, tout me plaît dans ce titre.

Mais des titres qui vont me plaire, il y en aura d'autres, beaucoup d'autres, à commencer par un Faces of Stone, dont le solo me file des frissons pas possibles. Ouh, ça fait du bien !!!
S'ensuit un magnifique Wish you were Here, arrivé peut-être un peu tôt, mais interprété d'une manière que personne d'autre que lui ne peut égaler.
Si seulement tu étais là... David enchaine tout naturellement avec The boat Lies Waiting. Plus inspiré que sur l'album, ce titre me séduit sans me faire toutefois décoller.
Un The blue sympathique, mais pas totalement nécessaire, précède un titre que je redoute : Money. Non pas que je n'aime pas (à la différence d'Another Brick in the Wall), mais j'ai peur que le rabâchage médiatique l'ait vidé de tout son sens. Que nenni ! A croire que ce titre, sublimé par des musiciens hors pair tels que le saxophoniste Theo Travis, peut sublimer ce titre pourtant mille fois entendu.
Suite logique avec Us and Them, lui aussi magnifiquement interprété, et porté par des images que nous connaissons tous, mais que je prends vraiment plaisir à retrouver.
Petit siffloti , voici In any Tongue. Et tout à coup, je prends conscience que le concert ne fait que commencer. : pendant que défilent sur l'écran des images poignantes, David les sublime d'un solo magnifique. Ma gorge se serre, mes yeux s'embrument... Merci...
La séquence émotion se prolonge avec High Hopes, même si ce titre ne parvient pas à me toucher autant que son prédécesseur (c'est dire!) L'occasion de retrouver avec un certain plaisir, mais aussi avec circonspection, le clip de Storm Thorgerson ( Que ça a vieilli tout de même.)
Le tintement de la cloche se perd dans le noir... entracte. Waouhh !

Après 15 bonnes minutes de pause, c'est reparti avec Astronomy Domine. Parait-il que le seul titre qui fut meilleur était celui-ci. Eh bien, qu'est-ce que ça devait être ! Car ce soir, à Oberhausen, ce fut explosif, brut, puissant, animal. De quoi vous remettre sur les rails une bonne fois pour toutes.
Très belle version de Shine on... ensuite (mais qui en aurait douté?), qui aurait mérité d'être un brin plus longue. Seules (encore une fois) les images, autrefois si émouvantes à mes yeux, me semblent avoir pris un coup de vieux.
Après une pause de quelques secondes, David annonce : Fat old sun ! , qu'il interprète dans une version dantesque. Et tant pis si parfois la voix ne suit pas parfaitement pas, tant la la douceur des couplets s'allie à la perfection à la puissance du solo.
Toutes les bonnes choses ont une fin malheureusement, et ce qui devait arriver arriva : Coming Back to Life. Quel ennui, ce morceau, quelle rythmique idiote... habituellement. Car ce titre, Gilmour y croit, et il a décidé de nous le prouver : la partie de batterie généralement assénée paraît beaucoup plus fluide, et surtout, la prestation vocale du Monsieur est vraiment impressionnante. Le bonhomme ne lâche décidément rien.
Il ne lâchera rien non plus sur les titres suivants : On an island, le très beau morceau jazzy, magnifiquement orchestré, The Girl in the Yellow Dress, mais aussi sur Today le mal aimé qui reçoit des applaudissements modérés.
Retour au classique avec un Sorrow, où Dave, soit a voulu tenter quelque chose, soit s'est légèrement planté dans ses notes. Du coup, il a tenu à finir en beauté ce morceau, et les murs du stade d'Oberhausen vibrent encore de ses derniers accords.

Lorsque retentissent les premières notes de Run Like Hell, toute la foule est debout, en délire. Et le délire se passe aussi sur la scène, puisqu'on les découvre tous affublés de lunettes noires ; preuve que les mecs savent ne pas se prendre au sérieux et que l'humour n'est pas le dernier de leur talent. Par contre, quand il s'agit de jouer et de chanter, c'est du sérieux, surtout pour Guy Pratt qui,a, à mon avis, considérablement amélioré sa prestation vocale par rapport à Pulse.


Après un solo ravageur, les lumières s'éteignent ; Petit regard vers Davidfloyds et Pirlouit, qui me rendent un même sourire approbateur et béat d'admiration. A cet instant, je me rends compte de l'imminence de la fin du spectacle. J'aimerais tant arrêter le temps. Les sonneries de Time, justement, font écho à mes pensées. A cet instant, je ne sais plus ce qui se passe. Il y a eu un plantage à la guitare, parait-il, je ne sais plus, je suis ailleurs. Et lorsque résonnent les dernières notes de Comfortably Numb, je sais pourquoi Pink Floyd est et restera mon groupe préféré, je sais ce que je recherche dans sa musique, cette force, cette rage intérieure, cette émotion cette énergie vitale qui nous aminent.

Dernier au revoir de toute la bande. Les lumières se rallument, cette fois définitivement. La musique s'est éteinte, mais son écho continuera encore un moment de résonner en moi.

Superbe, Biding !

C'est un régal que de lire ce compte rendu !

Merci

Magnifique CR oui, on s'y croirait !

Superbe CR :-) ...

Hier soir Archive à St Herblain :

Quel trip, encore une fois ! Le groupe possède un choix de titres tellement important désormais, qu'il peut se permettre de ne pas jouer un monument comme Again. Mais, lorsqu'il sort de son chapeau des morceaux comme Finding It So Hard    , Numb ou You Make Me Feel, mélangés aux titres de Restriction et Axiom, leurs excellent derniers disques, c'est le paradis. Un paradis qui mélange beauté froide et synthétique, à une certaine fureur Rock. Quand le groupe joue "énervé" (début du concert Feel It + Fuck U), cela tranche bien avec les moments planant, Electro, pleins de grâce (Black & Blue enchainé à End Of Our Day)

J'ai mis plus d'une heure à réaliser que Pollard Berrier était là, avec ses cheveux très longs. Je ne l'avait pas reconnu   . Il faut dire que c'est l'une des révélations de ce concert : Pollard possède désormais une palette vocale plus qu'impressionnante. Entre la voix complètement féminine et angélique (le duo avec Holly Martin sur You Make Me Feel !) ou la voix couillue sur Ladders, le monsieur impressionne. Dave Pen chante très bien aussi, d'ailleurs.

On sent le groupe très rodé qui appuie les enchainements sans temps morts, si bien que ces deux heures de concerts sont passées très très vite. Les enchainements sont les gros points forts du show, le summum avec Numb qui suit Ladders impeccablement. Par contre, cela ne laisse place à aucune improvisation. Mais le concert est d'une fluidité parfaite, avec un rappel de choix : le magnifique Lights !

Je suis encore sous le charme !

http://www.setlist.fm/setlist/archive/2015/la-carriere-saint-herblain-france-6bf44e56.html

Jeanne Added - Hippodrome de Douai - 16/10/2015

Excellent moment que le concert de Jeanne Added à l’Hippodrome de Douai vendredi soir, complexe culturel que je ne connaissais pas. J’ai encore des étoiles plein les yeux.
En entrant dans une salle annexe au complexe, je me rends rapidement compte que la soirée sera des plus intimistes. Une jauge de 150-200 personnes à tout casser et une scène à peine rehaussée de 20cm. Assez peu car comme le dit Jeanne Added elle-même (je ne me permettrais pas), elle mesure un truc du genre 1m12.
Un set comportant (forcément) l’intégralité de son superbe Be Sensational mais dans un ordre différent et dans des versions globalement rallongées et proposant surtout une consistance et une dynamique différentes du support CD.

J’ai notamment adoré les titres les plus « pêchus », cold wave survitaminé où Jeanne Added occupait l’espace de manière hallucinante avec une façon de danser qui m’a immédiatement fait penser à Ian Curtis de Joy Division, habitée, frappée d’épilepsie, telle une poupée désarticulée. Une énergie particulièrement communicative au sein de laquelle je me suis surpris à bouger du boule. Alors que je suis plutôt du genre sédentaire strict en concert.
Elle nous dit qu’elle fait ce métier pour arrêter d’avoir peur, je pense qu’elle est clairement sur la voie de la rémission, quelle présence encore une fois !

Les moments les plus calmes ont été touchants comme peu de choses, notamment sur Look At Them où, au plus près de la scène, soit à 2 mètres de moi, j’ai complétement été embarqué par l’onirisme de la chanson et de son interprétation, regardant tendrement les spectateurs troublés.
La seule retombée émotionnelle s’est faite sur le rappel avec 2 titres inédits, assez courts et pas franchement convaincants, seule à la basse. Légère déception vite enraillée par un superbe final « Night Shame Pride ».
Le show est fini, elle prend le temps de remercier, de regarder le maximum de personnes, droit dans les yeux, comme si nous étions uniques, avec beaucoup d'amour. Je suis un bisounours.

Un mot enfin sur les accompagnantes de la tournée, avec Anne Pacéo a la batterie, particulièrement douée quand il s’agit de communiquer rythmiquement un état de transe et Narumi Hérisson aux claviers, discrète mais primordiale avec ses sons balancés venus d’ailleurs.

Voilà, inutile de dire qu’il faut se déplacer rapidement pour admirer Jeanne Added dans de telles conditions. En décembre, elle repasse par ici mais à l’Aéronef. Et c’est déjà plus la même limonade.

Grass Matt a écrit:

Une énergie particulièrement communicative au sein de laquelle je me suis surpris à bouger du boule. Alors que je suis plutôt du genre sédentaire strict en concert.

merci pour ce compte-rendu

Vos compte-rendus POP-ROCK ELECTRO

Kraftwerk 3D – Nantes – 09/11/15
Lorsque j’ai appris qu’ils passaient sur Nantes, j’étais ravie. Kraftwerk, précurseurs de la musique techno/électronique, un des groupes qui a bercé mon enfance (combien de fois j’ai pu écouter Autobahn !). Seulement avec une place au 3ème étage, j’avais peur de ne pas bien voir et de ne pouvoir profiter de la 3D.
Hier soir nous sommes donc arrivés à la Cité des Congrès, on nous a distribué les lunettes 3D dans un joli carton et sommes montés jusqu’à notre place. C’est haut et la scène parait toute petite.
Les lumières s’éteignent, les premiers sons arrivent et le rideau s’ouvre. Le son est super et on voit très bien l’écran et les effets 3D. Me voilà tout de suite rassurée.
Le spectacle commence avec Numbers/Computer World et les nombres égrenés en allemand et en anglais qui s’avancent vers nous. Les quatre membres de Kraftwerk sont alignés derrière leur pupitre illuminé. Ca met tout de suite dans l’ambiance. Kraftwerk a créé des mélodies imparables qui ont fait les tubes que l’on connait maintenant (Radioactivity, Man Machine, Autobahn, The Models, The Robots etc..) et ils ont su moderniser les mélodies avec des passages très techno ainsi que leurs textes en les collants à l’actualité (par exemple : Hiroshima dans le morceau Radioactivity a été remplacé par Fukushima) beaucoup de textes en été chantés en français.  Le groupe enchaîne les morceaux et les tubes sans pose. Au moment du rappel, le rideau se baisse et après quelques minutes il se relève sur 4 robots qui dansent et chantent sur ‘The Robots’.  Whaou, c’est beau. Dernier morceau joué, un enchainement : Boing Boom Tschak / Techno Pop /Musique Non Stop. Alors là j’avoue que j’avais complètement oublié ces morceaux et que ça m’a fait bien plaisir de les entendre. Puis, un à un, les membres du groupe quittent la scène. C’est déjà fini.

Le spectacle est vraiment bien fait et les vidéos nous plongent bien dans la musique. Vraiment pas déçue. J’ai dodeliné de la tête et taper du pieds toute la soirée.
Setlist :

Numbers / Computer World
Home Computer
Computer Love
Pocket Calculator
The Man-Machine
Spacelab
The Model
Neon Lights
Showroom Dummies
Autobahn
Airwaves
Geiger Counter / Radioactivity
Electric Café
Tour de France 1983
Tour de France 2003
Trans-Europe Express
Die Roboter
Planet of Visions
Boing Boom Tschak / Techno Pop / Musique Non Stop


Vidéos prises sur le tube


Le début est flou :

Merci pour le report ! Ça devait être particulier comme concert ! Je connais assez mal ce groupe, je vais y remédier.

C'était GENIAL !
Je ne pensais pas que j'aurai autant aimé. Et pourtant c'est un groupe que je n'ai pratiquement plus écouté depuis très longtemps mais les mélodies reconnaissables entre toutes m'ont tellement bercées que ce fut un vrai plaisir. C'est toute une époque.

Hier soir donc le concert David Lynch Revisited
http://www.raindogprod.com/projets/in-dreams-lynch-revisited/
j'y ai trouvé exactement ce que j'étais venu chercher... Du rêve...
Des superbes musiciens, des instruments originaux (scie Musicale, harpe , ondes Martenot), deux heures dans l'univers de Lynch (avec également des lights incroyables). Ca piochait autant dans le Badalamenti (le générique de Twin Peaks à la harpe, excellent !) que dans les titres jazz ou rock issus de ses films.
On ajoute à cela les chanteurs et chanteuses excellentes. Mick Harvey bien sur, impérial sur Wicked Game, mais aussi l'irlandais Connor O'Brian ou l'excellente Jehnny Beth...
Le moment fort était l'enchainement Blue Velvet s'achevant en délire bruitiste et enchainé avec I'm Deranged sur lequel le chanteur a été excellent (pas évident de reprendre du Bowie)
Bref, une excellente soirée, qui donne envie de se remater toute la filmo de Lynch

Bon, je le met ici, faute de rubrique "concert electro" qui ne servirait qu'une fois tous les 5 ans.

Carpenter Brut - Le Ferrailleur (Nantes) - 28 janvier 2016

Si le projet Carpenter Brut (un homme, un synthé, un ordi) existe depuis 2012, la version "live" du projet est plus récente car les premiers concerts ont démarré il y a à peine un an. Pour l'occasion Carpenter Brut devient donc un groupe avec l'arrivée d'un guitariste et d'un batteur, aussi musiciens pour le groupe de metal Hacride (originaire de Poitiers, tout comme Mr Carpenter Brut en chef, qui ne communique pas son nom).
Même si le projet live est donc relativement récent, force est de constater que le show est sacrément bien rodé, et pas mal d'aspects parfaitement maitrisés. A commencer par le code couleur : le rouge, présent pour les lights et tout ce qui concerne les projections vidéos. Des vidéos présentes 70% du temps, constituées d'extraits de séries Z des années 70/80, qui constituent la source d'inspiration principale de Carpenter Brut. Des vidéos principalement axées violence, gore, fantastique et femmes dénudées (ce qui a valu à Carpenter Brut l'annulation d'un show l'an dernier quand il a su qu'il n'aurait pas le droit de montrer ces vidéos "d'une rare subversion".)
Si Carpenter Brut officie dans un genre que l'on qualifie communément de synthwave (musique électronique rétro, à base de synthés très typés 80, genre compils "synthétiseur"), la transposition en live avec ces deux musiciens issus du metal le fait passer dans une catégorie supérieur et décuple la puissance de la musique qui prend alors parfois des allures de metal-indus. Le batteur est parfaitement à l'aise dans la restitution de ces rythmes dansants ou saccadés tandis que le guitariste jongle entre rythmiques et solos. Il sera d'ailleurs le seul élément du groupe à vraiment "communier" avec le public, même si jamais il ne s'adressera à nous.
Monsieur Carpenter Brut est, lui, bien occupé avec ses divers claviers, ordis (macbook à la pomme rouge !), batterie électronique (dont il usera avec des baguettes lumineuses de couleur rouge en même temps que le batteur, pour un résultat percutant) etc... d'où j'étais, difficile de bien voir de quoi est exactement constitué son matos.
Pendant que la température de la salle monte, le concert se fait sans temps morts. Tous les titres s'enchaînent parfaitement, passant en revue la plupart des morceaux phares issus de sa Trilogy (ses 3 premiers E.P). Dommage toutefois que le chant de "Anarchy Road" (le seul titre chanté de sa disco) soit samplé, même en sachant que le chanteur ne peu suivre le groupe sur la tournée uniquement pour assurer son titre. Au bout d'une heure et quart très intense, le concert se termine presque trop brutalement avec baissé de rideau et rallumage des lumières. Le message est clair, il n'y aura pas de rappel. Un peu décevant au départ mais finalement assez cohérent. Le groupe livre un show millimétré, avec un début et une fin. Comme un film en quelque sorte. On ne boude donc pas son plaisir et on y retournera une prochaine fois si on en veut encore.
Au final, un excellent concert pour un "groupe" qui affirme déjà une forte identité. Le public ne s'y trompe pas car la soirée était complète et nombreux étaient ceux qui cherchaient des places à la revente sur la page FB du Ferrailleur.

Alors, Ericochets, ce concert d'Arman Méliès ?

Ehn Deïss a écrit:

Alors, Ericochets, ce concert d'Arman Méliès ?

Voilà si tu n'avais pas parlé d'Arman ici, probablement que je n'y serais pas allé le voir !!!  
Toujours sympa d'assister à un concert dans cette sympathique petite salle du Camji. Assez clairsemée vendredi soir (environ une petite centaine de personnes peut être moins j'ai pas compté)
1ère partie avec monsieur Lune qui était en résidence la semaine au Camji. Gentil, mais rien d'exceptionnel? il ne m'a pas fait tapper du pied  
Puis c'est le tour d'Armant Méliès accompagné de 2 musicos (batterie et clavier + samples et saxo). Un concert qui commence par une intro chantée qu'il chante en boucle, c'est assez original. Puis début de concert assez électrisé entre-coupé de passages plus calmes, une bonne dizaine de titres, pour certains d'entre eux avec de longs passages, pour un concert d'environ 1h30 !
Un type qui mérite d'être connu, très simple mais très efficace. Je crois savoir qu'il en ai à son 5 ème album. perso je ne connais que le dernier.
S'il repasse dans le coin j'y retournai sans problème.
Seul bémol ce "couillon"  n'avait aucun album en vente après le concert et je suis donc rentré bredouille !!!  
Merci encore Steph d'en avoir parlé ici