Ancestor's Chronicles

Nombre de messages : 4212 Date d'inscription : 18/03/2009

OCTAVISION - Coexist - 2020

Une sorte de super groupe, amplement susceptible de faire de l’ombre à des gus genre SONS OF APOLLO... Jugez vous-mêmes les talents en présence : Jeff SCOTT SOTO (Vocals), Hovak ALAVERDYAN (Guitars), Victor WOOTEN (Bass), Billy SHEEHAN (Bass), Roman LOMTADZE (Drums), MURZO (Keyboards) et Avo MARGARYAN (Blul, une flûte en abricotier d’origine Arménienne !). L’album propose 9 morceaux d’un Prog-Metal costaud, des compositions accomplies qui méritent le respect, instrumentales pour la plupart. La flûte intervient, notamment dans « Mindwar », et apporte des instants de calme et de volupté. Remarquable également, l’emphase conférée par quelques chœurs énormes, dans une optique symphonique voire opératique. Une belle surprise de fin d’année !

DARK SUNS - Half Light Souvenirs - 2019

Un groupe hélas assez peu connu... Et qui a sacrément évolué au fil des disques, passant du stade de (très bon) clone d'OPETH (à l’époque des growls) à celui de potentielle pointure d'un Rock / Crossover Prog qui favorise les timbres vintage. La richesse des titres le dispute ici aux harmonies qui flattent l’oreille. Saxophone et piano enjolivent une musique très accessible et néanmoins habillement composée. Un charme imparable se dégage de ce trop court disque de 30 minutes... et cela en fait un objet grandement recommandable ! (il en va de même de ses prédécesseurs, ils méritent tous une écoute attentive)

TILT - Hinterland - 2016

Groupe formé par les piliers rythmiques de FISH, Steve VANTSIS (Basse, Claviers) et Dave STEWART (Batterie), avec Paul HUMPHREYS (Claviers), Robin BOULT (Guitares) et Paul DOURLEY (Chant). Hinterland flirte de près avec le Crossover Prog à la mode PORCUPINE TREE et THE PINEAPPLE THIEF, sans pour autant posséder l’apparence d’un simulacre. Au menu donc : douceurs Rock et fulgurances Metal, harmonies attirantes et passages plus surprenants, tous les éléments qui forment le charme du genre sont présents. Une seule hâte : que TILT ne se plante pas et fasse rapidement un nouvel album !

Steve ROTHERY - The Ghosts Of Pripyat - 2014

En lançant l’écoute de cet album solo de Steve ROTHERY (écoute qui ne cesse depuis de boucler) je n’imaginais pas à quel point il pourrait me plaire... Je le trouve... Elégant et apaisant. Les harmonies sont souvent magnifiques, les compositions diversifient les atmosphères, fréquemment assez suaves, même si Steve n’hésite pas lorsqu’il s’agit de fulminer à la guitare. Ce disque instrumental est à la fois une preuve de son énorme talent (et de celui des musiciens qui le soutiennent), et, hélas, un argument de son sous-emploi chez MARILLION... Un excellent album de Rock Prog à la mode très personnel de M. ROTHERY !

Un bel album en effet. Vu en live à Night of the Prog, avec en invité un chanteur (je ne sais plus son nom, d'un tribute band marillion italien , il me semble).
Steve Rothery n'a pas toujours été sous-employé. Il ne l'est plus depuis 2 albums surtout, Mark Kelly a pris la place de tout le monde, et c'est dommage parce que Steve Rothery a vraiment un univers bien à lui.

Non, pas toujours, il fait des merveilles dans Brave par exemple, mon préféré.

Roine STOLT'S THE FLOWER KING - Manifesto Of An Alchemist - 2018

Roine STOLT, entouré de quelques compères de THE FLOWER KINGS et de Marco MINNEMANN aux fûts, propose un album complètement dans le ton de ses habituels fascicules. Rock Prog donc, totalement dompté, propre et suave. Pas d’extravagance, en revanche l’assurance de l’écoute très agréable d’une musique variée et raffinée, savamment rythmée et élaborée.

Je parle de ce qu'est devenu Marillion aujourd'hui, Brave c'était le bon vieux temps Ancestor's Chronicles - Page 15 15277

MINDWORK - Cortex - 2021

Un très agréable préambule au piano laisse présager de quelque chose d’assez doux... Il n’en est rien ! On se retrouve dès le morceau subséquent plongé dans un Progressive Death Metal genre CYNIC, du style difficile de faire mieux tellement les compositions et l’interprétation sont au top. Des morceaux autant sulfureux que cosmiques, où s’y succèdent des riffs et des soli de dingues entrecoupés d’une d’abondance de cassures rythmiques et d’accalmies planantes. C’est un EP ultra court : 16 minutes et tout est joué, mais quelle classe ! A ne pas rater, surtout pas. Et à noter pour les amateurs : MINDWORK n’ayant toujours pas donné une suite conséquente au fantastique Etera, sorti en 2012, l’écoute de cet album est chaudement recommandée !

Steven WILSON - The Future Bites - 2021

Petit titre à titre...

« Unself » : très joli, et intéressant, hélas assez anecdotique de par sa durée. Mais miracle : y a de la guitare acoustique !
« Self » : rythmique funky sympathique, mais rien à faire, les beat Electro et les chœurs féminins (ou enfantins) entre Pop, Soul et Dance ne passent pas vraiment chez moi...
« King Ghost » : j’apprécie principalement l’ambiance. C’est mélodiquement très chouette, surtout le chant haut perché de WILSON sur le refrain (par contre programming de batterie est un brin ordinaire et exagérément mis en avant).
« 12 Things I Forgot » : pas désagréable, sans plus... Un morceau parfait pour le dernier BLACKFIELD, je me demande ce qu'il fait ici...
« Eminent Sleaze » : grosse basse, ça change, mais encore ces chœurs genre plutôt racoleurs (sans parler des violonades...), c'est un de mes plus gros soucis sur ce disque… Je n’affectionne pas non plus particulièrement le traitement de sa voix, souvent avec trop d'écho.
« Man Of The People » : plus dans mes cordes ça, beau climat un peu dramatique, les mélodies sont élégantes et l'instrumentation dosée avec justesse. Superbe.
« Personnal Shopper : le début est captivant, la montée en tension et en puissance bien fichue... Les textes parlés ne sont pas du tout mon truc par contre (surtout que je ne comprends pas l’anglais...). Un mélange de ’bon’ et de ’bof’ (les chœurs, purée les chœurs...).
« Follower » : celui-ci je l’avais pour ainsi dire zappé... Morceau sacrément honorable, énergique et mélodieux, rythmique percutante et court solo torturé, largement Rock finalement !
« Count Of Unease » : envoûtant ! Là encore j’adhère à cette atmosphère ouatée, si personnelle à WILSON.

Ce gus étant plus que doué, difficile de pouvoir dire que ce qu’il crée est nul, ou médiocre, là n’est pas la question. C’est fignolé, c’est riche et super produit, c'est du WILSON quoi. Malheureusement je pense qu’il psoitionne son ambition là où il ne faut pas. Puis les chœurs orientés Disco (si si...) et je trouve assez mercantiles, la pulsation des basses, la batterie électronique... ce n’est pas ma tasse de thé. De plus, comme je ne capte pas les paroles, alors que je me doute bien qu’elles font partie du concept, je dois rater quelque chose. Pour moi il n’est pas question de Prog ou pas Prog, il est juste question de savoir si le style de musique mis en avant dans ce disque (car il s’agit bien d’une orientation musicale précise) attire ou pas. En conclusion, globalement chez moi c’est non : ce que j’aime plus ou moins (« Unself », « King Ghost », « Man Of The People », « Follower » et « Count Of Unease ») et ce que je n’aime pas fait pencher la balance du mauvais côté, et si ce n’est pas mauvais en soi, ça ne m’intéresse pas plus que ça d’écouter ça.

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PAZOP - Psychillis Of A Lunatic Genius - 1996

Groupe belge de Rock Prog, considérablement influencé Canterbury et Jazz, qui possède également des liens consistants avec Frank ZAPPA (notamment pour les vocaux). Compositions aux petits oignons, diversité des instruments (flûte, violon…), bon groove et quelques extravagances opportunes. En résumé : un très très bel album paru en 1996 et regroupant tous leurs enregistrements. A découvrir catégoriquement par les amateurs du genre !

GUPPY FISH - The Fall Of Man - 2020

Découverte récente de GUPPY FISH, un groupe grec de Crossover Prog. De l’école PORCUPINE TREE, avec un chant et un genre assez semblable à ceux d’HILLWARD. 2014, sortie de leur premier EP, 4 titres pertinents déjà soigneusement ancrés dans le style choisi. Puis arrive The Fall Of Man, un cran nettement au-dessus. Des atmosphères étranges planent sur les morceaux, notamment grâce à un travail de premier plan sur les voix. Leur musique ne lésine pas sur les timbres de synthétiseurs plutôt cosmiques et les riffs de guitares bien Metal. On y trouve même une influence de KING CRIMSON, comme la grille d’accords du finish de « Still Here » ou l’architecture en contretemps d’un des thèmes énervés de « Above The Sky, Pt. 1 »... Un très bel album, très prometteur !

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https://www.chromatique.net/index.php/2021/02/23/rain-singularity/

ALICE COOPER - Detroit Stories - 2021

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’ALICE COOPER de 2021 est en verve ! « Rock & Roll » démarre l’album sur les chapeaux de roues et ouvre la route de belle façon : Rock robuste et gros groove de batterie cadencé par une cloche, comme souvent à la grande époque. « Go Man Go » est nerveux, presque Punk, les vocaux, les chœurs et la durée de la chanson (2 :40 minutes) attestent de cette tendance. « Our Love Will Change The World » donne dans… la Pop anglaise ! Mélodies faciles à assimiler, rythmes sympathiques, un titre qui fait plaisir. « Social Debris » semble sortir de la période Killer et Billion Dollar Babies, et là, constat : Mr Furnier est diablement en voix, il maîtrise parfaitement ses harmonies et les dérapages un brin cinglés qui le caractérisent si bien. « 1000$ High Heel Shoes » suit, entre Rythm & Blues et Funk, les chœurs et les cuivres s’en donnent à cœur joie ! Et là, autre constat : bien qu’empreint du style de son géniteur, la diversité est incontestablement de mise dans ce disque, une très bonne nouvelle... Autre exemple, « Drunk And In Love », le Blues dans toute sa splendeur, lent, rustique : guitare déchirante et harmonica farouche. Et le disque se poursuit, encore et encore... Moins excentrique et inhabituel que ceux des 70’s, Detroit Stories est au demeurant un sacrément bon album, encore qu’un peu trop long, avec un peu trop de morceaux (15), même s’ils ne dépassent qu’épisodiquement les 3 minutes et quelques.

SARP MADEN - Aperlai - 2021

Disque du guitariste turque Sarp MADEN, très bien entouré. Jazz Rock inventif, à la fois classique et moderne, technique et mélodique. Bizarrement cette musique dévoile parfois un coté nordique, manifestement le fait du jeu du six-cordiste, entre OLDSWORTH et RYPDAL ! A découvrir, indubitablement.j

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CACTUS - Tightrope - 2021

CACTUS se reforme, alors ça..., et c’est une fichue réussite ! Retour d’un Rock Blues rugueux, musclé, truffé d’harmonica, qui tire parfois vers le Boogie (« Headed For A Fall »). Puis y a aussi des riffs un brin alambiqués, celui de « Primitive Touch » par exemple, ou des surprises genre le violoncelle de « Suite 1 & 2 _ Everlong, All The Madmen » ! Immense feeling et maîtrise parfaite de la thématique musicale. Une belle diversité dans l’architecture des titres garantit une écoute réjouissante, sans le moindre instant d’ennui. Bravo, carrément.

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SUN CAGED - Sun Caged - 2003

Premier disque des zigues guidés par le guitariste de LEMUR VOICE, Marcel COENEN. C'est du Prog-Metal d'antan, dans le style de LEMUR VOICE, évidemment. Même le chant possède des ressemblances avec celui de la Voix Des Lémuriens, un peu pleureur, perçant et nonchalant en même temps. De très beaux moments et quelques soli qui décoiffent : un bel album, dans un genre scrupuleusement réservé aux amateurs, qui doivent aussi jeter une oreille sur les deux enregistrements suivants.

WHEEL - Resident Human - 2021

Gros Prog-Metal costaud. Des atmosphères proches de TOOL et de SOEN créent des espaces étranges et ensorcelants. Entre grimpettes et descentes d’intensité, on passe du reposant à l’oppressant, et inversement. Le groupe possède des compositions à la hauteur de leurs ambitions, manie brillamment les riffs les plus percussifs, les balancements de basse et les martèlements de toms. Très bel album, dense et exaltant, hautement recommandé, et dès à présent un candidat majeur dans le Top 10 !

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ICON OF SIN - Night Breed - 2021

Heavy Metal brésilien, dans la plus pure tradition... d’IRON MAIDEN ! Ici, nous bourlinguons dans le même univers que les seigneurs : que ce soit les tics dans les riffs, les harmonies, le sens des cavalcades épiques, les guitares à la tierce et les soli de furieux... puis le chant, bon sang de bon sang : c’est carrément Bruce (sacrément énervé) !!! Les mêmes intonations, le même phrasé ! Puis y a la patate, assurément colossale, la hargne. A l’inverse de leurs mentors, qui, de rares fois, se perdent un peu en arabesques abracadabrantesques, ils vont ici systématiquement à l’essentiel, à l’efficace. Après, un tel clonage peut en agacer beaucoup... personnellement je trouve que c’est une performance ! Pire, je pense qu’IRON MAIDEN a sacrément intérêt à être à la hauteur sur son prochain disque s’ils ne veulent pas être à la ramasse...

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GOJIRA - Fortitude - 2021

Un disque impeccable ! Gros et bon son, morceaux contrastés, puissance considérable. Magnifiques contre-pieds entre ambiances enflammées et atmosphériques (« Hold On »), entre modernisme du ton et influences tribales (« Amazonia »). On retrouve au gré des morceaux quelques effluves qui fleurent bon le MASTODON, et c’est autant opportun qu’agréable. Une espèce de belle surprise pour moi, qui gagne des bonus à chaque écoute !

WHITE STONES - Kuarahy - 2021

Du Death Metal, Prog' sur les bords comme je le goûte ! Des riffs sineux qui percutent et du chant d'ours grognon. Et de vrais airs d'OPETH, ce qui n'est pas sidérant vu que l'on retrouve leur bassiste Martin MÉNDES au sein de WHITE STONES.

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Wolverine - A Darkened Sun - 2021

WOLVERINE revient, après 5 ans de sevrage, avec un bel EP de 26 minutes ! Du Prog-Metal au top du genre, dense et obsédant, cependant que sans extravagance et sans surenchère. Les atmosphères sombres, point d’orgue du disque, règnent en boss, servies par des architectures musicales subtiles... Un avant-gout délectable d’un album que l’on espère proche !

VOLA - Witness - 2021

Djent Pop ou Pop Djent... ? Qu’importe, VOLA domine son style à merveille, en gère habillement la diversité, et y inclue de belles pointes d’originalité. Les vocaux sont pour la plupart veloutés et fédérateurs, et en temps voulu, enragés et altérés. Les riffs gras, saccadés et un peu déstructurés, souvent lourds, pas très complexes et pourtant d’un genre couramment en usage dans le Djent. Leur musique est profondément moderne, elle allie la simplicité d’écoute à la créativité... Et mine de rien, grâce à ses subtilités et à son emploi brillant des claviers, ce disque s’avère en vérité transcender un paquet de catégories... Bref, un très bel album !

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DEREV - Leap Of Faith - 2021

Prog-Metal en provenance du Canada. Complètement à la sauce SOEN / TOOL. Rythmiques saccadées et batterie percussive, chant envoûtant et un peu morose. Pas mal d’écho dans les guitares, et un rendu pourtant très propre. Une musique à la fois intense et fine : c’est d’la bonne !