Ancestor's Chronicles

UNITOPIA – Artificial – 2010
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Très bel album. Clean et mélodique. Prog propre, avec un rendu un peu dans le genre Alan PARSONS PROJECT. Difficile de citer des références tant elles sont multiples et parfaitement intégrées. Un vocaliste idéal, avec des intonations à la P. GABRIEL en solo, plus quelques effluves du chanteur d'IQ et de… Bruce DICKINSON !

MYHYBRIS – The Sweet Melody Of Resilience – 2008
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En résumé : un bon groupe, une chouette musique, assez originale et à l'impact certain. Qui tient d'ailleurs plus du Rock Prog que du Prog-Metal - particulièrement si l'on se réfère au morceau chanté, à connotation Jazzy. J'apprécie surtout "Chapter 2 - The Pursuit" et "Chapter 3 - The Sweet Melody Of Resilience", mais finalement je ne trouve pas cet album très attachant, il me semble trop court, et surtout les autres morceaux ne m'attirent pas plus que ça.

Cette semaine je me délecte de deux albums de Prog-Metal, deux visions différentes du style, mais hautement recommendables, l'un comme l'autre :

DIANOYA – Obscurity Divine – 2010
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Prog-Metal, de Pologne. Sont forts en Prog les Polonais. DIANOYA fait dans le style RIVERSIDE : atmosphères spatiales, électriques. Mais des morceaux plus lourds que ceux de leurs congénères, ténébreux même. Le chant est axé sur des harmonies spéciales, limite justes par momement, et cela renforce le coté étrange de la chose.

WOLFSPRING – Wolfspring – 2010
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Prog-Metal, de France. Concocté par le gratteux de NEMO, Jean-Pierre LOUVETON. Dans un genre assez proche du PAIN OF SALVATION d'avant Be, en plus orchestré. Une musique qui n'étale pas sa science pour le plaisir, qui prend son temps et mise sur l'intensité particulière de certains instants. En revanche, niveau guitare c'est un vrai festival, avec quelques excès démonstratifs mais systématiquement efficaces, alliant feeling et maîtrise. Autre élément remarquable, le chant de Julian CLEMENS, in english, un régal, carrément... beau.

VANDEN PLAS – The Seraphic Clockwork – 2010
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En un mot : top. Bon, j'avoue que la première écoute m'avait assez contenté mais quelque peu laissé sur ma faim, ce Seraphic me semblant curieusement moins frappant que Christ 0 (peut-le son et la prod', très propres, voire lisses). Puis l'accoutumance est vachement vite arrivée, tant il est vrai que cet album se laisse déguster avec toujours plus de plaisirs au fil du temps. En fait, sous les dehors d'un Prog-Metal relativement classique il s'avère être un vrai régal, sans esbroufe, tout en finesse et en diversité. Puis y a un truc que je n'avais jamais remarqué auparavant : le chanteur possède presque le même timbre de voix et les mêmes intonations que KHAN (de KAMELOT). Et c'est un compliment.

En écoute jusqu'à plus soif, mon album number one des sorties Heavy de 2010 :

BLIND GUARDIAN – At The Edge Of Time – 2010
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Ce nouvel album de BLIND GUARDIAN, 100% A.O.C, déchire littéralement, du début à la fin. Les bardes retrouvent là, en même que le lettrage doré sur la pochette, la hargne et la rage de leur jeunesse, balançant des plans Speed en pagaille cadencés par de furieux martèlements de fûts, Hansi braillant à tue-tête des hymnes enflammés. At The Egde Of Time commence et se termine magnifiquement, par "Sacred World" et "Wheel Of Time", qui s'ils ne rivalisent pas avec le monumental "And Then There Was Silence", sont de la même trempe, incontestablement : titres grandioses, symphoniques, ancré dans la tradition épique pour l'un, aux effluves très orientales pour l'autre. Et les autres morceaux assurent tout autant, aucun faux pas, y compris en ce qui concerne l'incontournable ritournelle médiévalisante. A la fois barbare et sophistiqué, rarement le Metal de BG n'a été aussi majestueux.

FORGAS BAND PHENOMENA – L'Axe Du Fou – 2009
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Album de Jazz fleurtant de très près avec le Canterbury. Finesse et mélodicité au programmme. Un agréable moment, ponctué par des interventions de violons qui diversifient joliement les atmosphères.

Pendant tout le mois d'août je me suis régalé avec At The Edge Of Time, et ça va durer encore en septembre, c'est mon album de fond, le truc sur lequel je reviens sans arrêt et sans aucune hésitation:

BLIND GUARDIAN – At The Edge Of Time – 2010
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Ce nouvel album de BLIND GUARDIAN, 100% A.O.C, déchire littéralement, du début à la fin. Les bardes retrouvent là, en même que le lettrage doré sur la pochette, la hargne et la rage de leur jeunesse, balançant des plans Speed en pagaille cadencés par de furieux martèlements de fûts, Hansi braillant à tue-tête des hymnes enflammés. At The Egde Of Time commence et se termine magnifiquement, par "Sacred World" et "Wheel Of Time", qui s'ils ne rivalisent pas avec le monumental "And Then There Was Silence", sont de la même trempe, incontestablement : titres grandioses, symphoniques, ancré dans la tradition épique pour l'un, aux effluves très orientales pour l'autre. Et les autres morceaux assurent tout autant, aucun faux pas, y compris en ce qui concerne l'incontournable ritournelle médiévalisante. A la fois barbare et sophistiqué, rarement le Metal de BG n'a été aussi majestueux.

HYPNOS 69 – Legacy – 2010
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Bien bien bien... Certains veulent faire de la musique comme dans les 70's. Avec ce Legacy HYPNOS 69 ne fait pas semblant, ils écrivent et jouent de la musique des 70's . Un Rock Prog/Psyché éclectique, assez instrumental mais pas que, avec gratte rugueuse, flûte céleste et sax déchainé. Et quelques effluves à la KULA SHAKER. Vous voyez la pochette? Vous voyez le disque. Avis aux amateurs.

UTOPIA – Ice And Knives – 2010
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Ce groupe italien de Prog-Metal me fait penser à ARK. D'une part dans la démarche, la volonté de proposer quelque chose de personnel, d'autre part dans l'aisance à envoyer des trucs bien balèzes. En revanche, musicalement UTOPIA swingue nettement plus qu'ARK : ils pratiquent une fusion entre Metal et Jazz-Rock qui leur permet de se lancer dans des échappées sacrément balancées. Et comme ils n'oublient pas la mélodie en route, vous voyez un peu le tableau... Une affaire à suivre... de très près!

KAMELOT – Poetry For The Poisoned – 2010
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KAMELOT, non content de me botter, force mon respect.

En voilà un groupe qui, en restant dans le périmère de son style originel, évolue d'album en album, propose l'apport de nouveaux sons, structure ses morceaux avec recherche, exploite pertinement ses arrangements symphoniques... Bref, n'hésite pas à modifier ce qu'il faut pour la bonne cause.

Genre la prod' de cet album par exemple, aérée et un peu brute de fonderie, plus dynamique que celle des deux CD précédents, compressée, voire lisse, au manque d'impact indiscutable. Genre mettre en avant les grattes, en leur accordant aussi bien au niveau des lead que des riffs, une place prépondérante. Et idem pour les quelques parties acoustiques, très chouettes... Et puis il y a les soli, à la fois puissants et mélodiques, assez bluffants somme toute, comme on a envie d'en entendre plus souvent (celui de The Great Pandemonium par exemple, à se rouler par terre). Enfin le chant est... pfff, excellent, tout bonnement, du très grand Roy KHAN!

Et un des meilleurs CD de cette année, un autre...

DISTURBED – Asylum – 2010
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DISTURBED avec ce nouvel album n'explose pas tout. Alors que vu le précédent, on était presque en droit de s'y attendre. Mais non, Asylum fait dans le changement dans la continuité. La même chose avec quelques différences quoi. Cela dit ça arrache, les grattes crachent des paquets de riffs efficaces et des soli bien Heavy. Puis j'aime le chant si particulier, ce phrasé saccadé et agressif, toujours dans le même registre, mais pulsant, irrésistible. Un bon album.

THERION – Sitra Ahra – 2010
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Bizarre ce CD... Exercice de style futile et ridicule? Summum du kitsch symphonique? Il y a autant de vraies raisons pour l'aimer que pour ne pas l'aimer. Et dans mon cas la balance penche pourtant pour le j'aime, enfin le j'aime bien, j'en ferai pas mon 4h journalier non plus. Etrange quand même ce Metal mégalo et bariolé... Mais quoiqu'il en soit, c'est un truc de dingue, y a pas à dire!

THE POLICE – Reggatta De Blanc – 1979
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Dingue comme ce CD n' a pris que de belles rides! Sorti la même année que le Look Sharp! de Joe JACKSON il cultive à peu près les mêmes racines : Punk, New Wave, et pour THE POLICE plutôt Reggae que Rock N' Roll. Message In A bootle, Walking On The Moon… Si je n'ai pas écouté ces titres des dizaines et des dizaines de fois je l'ai jamais entendus. Ça c'est pour la facette la plus évidente de Reggata De Blanc, la réussite commerciale de l'histoire. Mais le reste est encore plus fun, le groupe possédant avant tout une grande personnalité, et un paquet d'idées assez originales à mettre en oeuvre. Hautement recommandable.

Un bel exemple de leur imagination:

SACRVM – Days Of Quarantine – 2009
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SACRVM, groupe argentin, pratique un Prog-Metal kaléidoscopique et très mélodique… Véritable fusion organique d'influences que l'on s'imagine facilement incompatibles. Hum, déferlement frénétique de riffs Power / Thrash ? Yes. Parties acoustiques style romance Pop / Rock ? Heu... Oui. Pas de boucles électros de synthés futuristes quand même... ? Si si, carrément ! Et même de méchants thèmes alambiqués notablement Prog. Allez, y a pas quelques ambiances gothiques et mélancoliques pendant qu'on y est ? Erf... Parfois, si... En fait, ce qui cimente ce bazard se résume en un mot : harmonie. Harmonie dans les voix, harmonie dans les sonorités, harmonie à tous les étages. Mais comme hélas rien n'est parfait, et que l'album est trop long (comme tant d'autres...), il se peut qu'une certaine lassitude apparaisse sur la fin... Pas grave, c'est un super bel album magré cela, et 'tain, quelle énergie dans les moments speed ! (en bonus : leur espace)

ENSLAVED – Axioma Ethica Odini – 2010
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Depuis quelques jours je m'infiltre dans Axioma Ethica Odini. Je dis bien je m'infiltre, parce qu'écouter ce monstrueux opus d'ENSLAVED c'est un peu comme passer le mur du son un paquet de fois à la suite sans avoir le temps de souffler... Alors faut se donner du mal, mais ça le fait, frissons garantis.

Dire que ce disque est extrême est on ne peut plus juste, pour moi il est même limite, à cheval entre l'ensorcelant et l'incommodant. Mais en même temps, c'est son charme. Entre la noirceur du Black martelée par des rythmiques en acier trempé et des hurlements d'outre-tombe, on retrouve des vagues d'accords étranges, quelques arpèges, du chant clair, des accalmies presque sereines... mais peu. Le propos est brut, sauvage, et s'il reste assez sophistiqué, la plupart des influences 70's ainsi que le fourbi bien Prog de Ruun et de Vertebrae ont détallés devant ce tapage nocturne.

En conclusion je dirais qu'ENSLAVED est au Black ce qu'OPETH est au Death : ce qui se fait de mieux en matière d'imagination et d'évolution.

OPETH – Damnation – 2003
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Cet album dégage une impression de plénitude immense, de limpidité, and there is some mélancolie inside... Le chant est à la frontière du sublime, les mélodies imprégnées d'une intensité émotionnelle peu commune. Le batteur est franchement hallucinant, fin, technique et de plus il regorge de feeling. Musicalement, c'est du OPETH acoustique, mâtiné de PORCUPINE TREE (pour le coté pop et psychédélique de bon goût) et de KING CRIMSON (pour les bizarreries et dissonances diverses). En deux mots : un opus beau et envoutant.

AGHORA c'est une espèce de Metal Prog alternant parties très agressives et accalmies atmosphériques. Avec des structures complexes à consonances orientales, un peu Fusion, un peu Jazz. Le chant, uniquement féminin, rappelle celui d'Annecke, assez lancinant (et plus encore dans Formeless d'ailleurs). Une basse exubérante et des soli de guitare fulgurants, bien mélodiques. Un batteur qui se fait assez discret dans les passages les plus speed et tordus, ce qui n'est pas un mal, ça aère, en revanche il est très présent dans les moments plus calmes. Aghora est plus recherché, plus diversifié que Formless - notamment grâce à la présence de synthés, mais la production en est aussi plus sourde, le rendu moins puissant. Bref, deux bons albums à se mettre dans l'oreille, sans précaution aucune !

AGHORA – Formless – 2007
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AGHORA – Aghora – 1999
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THE SHADOW THEORY – Behind The Black Veil – 2010
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Prog-Metal. Dans un premier temps cet album semble coller de très (trop) près aux règles du genre, proposant des titres extrêmement bien édifiés, mais si facile d'accès qu'ils en paraissent presque anodins... Il n'en est rien, ce disque étant au contraire très contrasté ! Rien que la voix un peu lugubre de Devon GRAVES et quelques superbes envolées de flûte lui assurent déjà une identité bien marquée. De plus il grouille de riches idées, et, fait finalement assez rare, il ne fait que gagner en intensité, complexité et plaisir d'écoute, au fil du déroulement des pistes. Pour finir d'ailleurs en apothéose avec un morceau très haut en couleurs, du style symphonico-théâtral, avec des chœurs et des vocaux à la QUEEN. Dans mon Top 10 de 2010... et à l'aise !

INTRONAUT – Valley Of Smoke – 2010
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Y a du MASTODON là-dedans, et du BARONESS, certes… mais pas que ! Niveau style ça ferait dans le Post-Hard Rock, grincheux et heavy, mais avec une facette à tendance instrumentale, planante et répétitive. Y a de beaux duos basse / batterie, archi précis et groovy. Le frappeur de fûts est d'ailleurs une composante plus qu'importante de leur musique, très percussionniste, il est assez impressionnant. Le chant flirte avec la litanie, souvent planant, parfois un peu hurlé. Y a même quelques passages vaguement Jazz (entre autre sur le dernier titre)... Un sacré mélange en fait, mais au rendu très homogène.

AREKNAMES – In Case Of Loss… – 2010
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AREKNAMES est un groupe italien, In Case Of Loss… est leur troisième galette. J'ai bien aimé le premier album, Areknamès, sorti en 2003, qui dans mes souvenirs est assez impressionnant, même si pleinement sous influence de VAN DER GRAAF GENERATOR. Le second, Love Hate Round Trip, de 2006, je ne l'ai pas vraiment écouté, sans raison particulière en fait, il est certainement arrivé à un moment peu propice... Mais je vais me rattraper, sans faute ! In Case Of Loss... donc... Splendide, pas moins. Le groupe, s'il en reste imprégné, s'affranchit aujourd'hui de ses tics VDDGiens parfois excessivement audibles, y compris en ce qui concerne la voix, moins HAMMILLienne. AREKNAMES fédère maintenant les différents styles de ses mentors pour forger le sien, plus riche et lumineux qu'auparavant (enfin lumineux, c'est relatif, évidemment). Si je devais fournir une idée du résultat je dirais... : un savant mélange de NATIONAL HEALTH et d'ANEKDOTEN, agrémenté de touches de SOFT MACHINE et de KING CRIMSON (et de VDDG, forcément). Belle palette n'est-il pas !?! Quoiqu'il en soit la réussite est pour moi totale, et cet album mérite bien de figurer dans mon quintette d'élus pour l'année 2010.

Comme je trouve dommage que les chroniques d'Ancestor se perdent dans les rubriques "Qu'écoutez-vous... ?", je propose de les regrouper ici ! Ancestor's Chronicles 578139

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My Music on RYM

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Frank Zappa interviewer: "So Frank, you have long hair. Does that make you a woman?"
FZ: "You have a wooden leg. Does that make you a table?"

"Certains aspirent à la vie éternelle alors qu'ils ne savent pas comment occuper leurs dimanches après-midi..."

Bonne initiative !

IN FLAMES – Sounds Of A Playground Fading – 2011
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Bien sympathique ce p'tit disque, bel éventail de titres divers et loin d'être avariés... Mais dans un style assez équivalent je lui préfère le SCAR SYMMETRY. Et dans un style un peu moins équivalent mais proche, OMNIUM GATHERUM, sûrement moins accrocheur que ceux cités précédemment, mais dont l'approche plus complexe apparait à la longue plus divertissante.

NEMO – R€volu$ion – 2011
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NEMO... Très bon groupe, défenseur français d'un Rock Prog affublé d'un son du tonnerre de Zeus, plongeant ses racines dans les mastodontes d'antan (ne vous retournez pas, ANGE est derrière vous...). Dynamique, leur musique est conduite par une guitare multiforme qui, s'il le faut, ne lésine pas sur les riffs et les solos corrosifs. Elle est épaulée par des claviers irréprochables et indispensables, et sait aussi aménager plaisantes parties atmosphériques et passages instrumentaux haletants... Tensions et émotions au programme ! Le chant et les chœurs sont chouettes, parfaitement adaptés aux tons des morceaux. Certes j'ai, comme toujours, un peu de mal avec les paroles dans notre belle langue, mais ici c'est un moindre mal, et comme en plus c'est pour la bonne cause... Un disque, qui contrairement à ce qu'annonce son titre ne bouleverse pas l'ordre des choses, mais, qui fait étalage d'un talent inspiré et est à la fois combatif et poétique... ? J'adhère.

SYMPHONY X – Iconoclast – 2011
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Inconoclast c'est d'abord la quintessence de SYMPHONY X en 2 titres magnifiques : "Iconoclast", épique, symphonique et énergique avec des soli qui déchirent, et "When All Is Lost", plus lent, mais bluffant et plus émotionnel, avec un duo gratte sèche / piano vraiment magistral. Le reste est malheureusement relativement insipide pour moi : Power Prog certes assez sophistiqué et bien balancé, mais à mon goût trop homogène si ce n'est pour quelques belles idées disséminées ça et là. Puis globalement les mélodies vocales sont peu accrocheuses, moins particulières que par le passé. Cela dit, difficile de ne pas dire que c'est bien, et comme d'hab' au-dessus du lot, mais pour du SYMPHONY X c'est hélas plutôt décevant que cela ne soit que bien ou parfois très bien...