Here Comes The Flood

Straphanger a écrit:

Butte, caille ?

je comprends Steph, car je crois que ce sont effectivement des mots typiques des contrepétries

Je dois pas contrepéter assez souvent !

Joss a écrit:

CeluiDuDehors a écrit:

@Joss: Idem! La chaleur je supporte pas tres bien! Pas de bol pour moi je suis avec une espagnole....mais bon faut bien aller voir la belle famille....

mais la question est aussi : "que fout une espagnole à Dublin ???" elle doit déprimer là-bas

Et ben bizarrement elle se voit pas du tout aller dans un pays chaud, encore moins rentrer en Espagne...et moi je kifferai de demenager en Ecosse...! Va comprendre...

Straphanger a écrit:

Je dois pas contrepéter assez souvent !

pour t'exercer :

une butte aux frais relents d'anis

L'oiseleur se debrouille pour montrer l'appeau des ses cailles

(j'ai été les chercher sur un site dédié à ça )

Genre "Tourte aux cailles"...

Sinon, pour le sport : "de la rue du quai, on pouvait voir que Le Caire était noir de monde"...

C'est très sale...

Ehn Deïss a écrit:

Sinon, pour le sport : "de la rue du quai, on pouvait voir que Le Caire était noir de monde"...

Une contrepèterie belge : Il fait beau et chaud.

Un texte qui me va bien en ces periodes de tristesse !

Pourquoi il est possible de s'abstenir ou de voter blanc

Dans une tribune au "Monde", le philosophe Michel Onfray estime que la campagne est un déballage pour les "passions tristes".

LE MONDE Michel Onfray, philosophe, fondateur, en 2002, de l'Université populaire de Caen | 17.04.12 | 17:18

L'élection présidentielle au suffrage universel direct représente une formidable fête pour les passions tristes. Rappelons ce qu'elles sont pour Spinoza : haine, honte, mépris, douleur, mélancolie, horreur, aversion, dérision, désespoir, dédain, crainte, humilité, déception, respect, pitié, appréhension, indignation, pudeur, envie, stupeur, colère, vengeance, blâme, cruauté, repentir, dépréciation de soi, jalousie...

Qui ne reconnaît là ce qui mène le bal depuis des mois qu'on dissimule cette foire aux vanités, cet exhibitionnisme des ego, sous les grands mots : le peuple, la nation, la justice, la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité ?

L'extrême gauche veut exproprier, déposséder, interdire, défendre, proscrire, elle décoche ses flèches à un troupeau de boucs émissaires : le propriétaire, le bourgeois, le capitaliste, le patron, l'employeur, le banquier, le journaliste.

Sans sourciller, le Front national cite Robert Brasillach et le Front de gauche Robespierre, deux fanatiques qui mettent la Terreur à l'ordre du jour, l'un justifiant l'envoi des enfants dans les chambres à gaz nazies, l'autre légitimant Jean-Baptiste Carrier qui assassine lui aussi les enfants lors des massacres de Nantes au nom de la République jacobine. Peu ou prou, ces deux fronts-là ne sont pas loin de faire eux aussi des ennemis de l'extrême gauche leurs adversaires de prédilection.

Les libéraux, de droite et de gauche, ont moins proposé positivement une vision, que critiqué négativement le programme d'en face qui, hormis des détails de style, de forme et d'emballage, de personnages, d'acteurs, sinon de comédiens, reste le même : le marché qui fait la loi, l'Europe en horizon indépassable, l'euro en vérité de l'économie, le renoncement à la souveraineté nationale au profit du gouvernement technocratique de Bruxelles, la France devenue chambre d'enregistrement de la bureaucratie européenne avec un pouvoir de décider pour elle-même devenu peau de chagrin.

La bipolarisation aidant, faute de programmes les distinguant vraiment sur le fond, deux personnes se sont présentées comme antinomiques, non pas en insistant sur leurs valeurs propres ou leurs vertus singulières, mais en stigmatisant les vices de l'autre : l'énergie de l'un devient énervement pour le camp d'en face, en retour la pondération du premier est transformée en mollesse ; l'action de droite passe pour précipitation à gauche, l'idéal généreux de gauche pour utopie irresponsable à droite. Celui qui est au pouvoir fustige l'incompétence de celui qui n'y est pas ; celui qui n'y est pas pointe l'incompétence de celui qui s'y trouve.

L'humour a manqué, mais pas l'ironie, le cynisme, le sarcasme, la raillerie, le quolibet, la dérision ; le débat a fait défaut, mais pas l'insulte, le mépris, la stigmatisation, l'offense, l'affront, l'outrage ; la grandeur a été invisible, mais nullement la petitesse, la mesquinerie, la médiocrité ; les arguments se sont faits invisibles, mais pas le déni, la mauvaise foi, la dénégation.

L'idéal a manqué chez ceux qui savaient pouvoir accéder au pouvoir ; la responsabilité a fait défaut chez ceux qui savaient ne pas y parvenir : les premiers étaient sans éthique de conviction et n'ont renvoyé qu'à l'éthique de responsabilité ; les seconds enflammaient la conviction avec une rhétorique spécieuse sans aucun souci de la faisabilité. D'un côté, des projets chiffrés sans horizon désirable ; de l'autre, des promesses destinées à briller éternellement dans le ciel des idées.

On peut préférer les passions joyeuses, celles qui augmentent la puissance d'exister, qui créent, assemblent et rassemblent, fédèrent. Elles ne se trouvent pas dans la politique politicienne, mais dans la politique citoyenne. Voilà pourquoi on peut ne pas voter ou voter blanc. Jamais je n'ai eu autant l'impression que Pierre-Joseph Proudhon était d'actualité...

J'ai retrouvé mon CD rare (et cher) "Songs from the West Side" de The Alchemist featuring Glenn Hughes au chant alors que je le croyais définitivement perdu. J'avais tout déballé pour le retrouver, ce qui n'est pas peu dire car ça m'avait pris deux demi-journées sur mon temps libre. Ce matin, ma femme me dit :
"Ah oui, comme il me fallait de la place dans ce meuble, j'avais mis une vingtaine de tes CD dans cette boite."( boite dont j'ignorais l'existence bien entendu)
Voilà que je retrouve dans cette boite non seulement le CD en question, mais aussi plusieurs Robin Trower et Rory Gallagher et quelques autres trucs dont un autre album de NWOBHM que je recherchais activement ces derniers temps ...
J'aurais pu être totalement ravi, le problème étant que j'ai racheté le mois dernier pour 30 euros le fameux The Alchemist featuring Glenn Hughes et l'album de NWOBHM (beaucoup moins cher heureusement) les pensant totalement évaporés !!!

Straphanger a écrit:

Un texte qui me va bien en ces periodes de tristesse !

Pourquoi il est possible de s'abstenir ou de voter blanc

Dans une tribune au "Monde", le philosophe Michel Onfray estime que la campagne est un déballage pour les "passions tristes".

LE MONDE Michel Onfray, philosophe, fondateur, en 2002, de l'Université populaire de Caen | 17.04.12 | 17:18

L'élection présidentielle au suffrage universel direct représente une formidable fête pour les passions tristes. Rappelons ce qu'elles sont pour Spinoza : haine, honte, mépris, douleur, mélancolie, horreur, aversion, dérision, désespoir, dédain, crainte, humilité, déception, respect, pitié, appréhension, indignation, pudeur, envie, stupeur, colère, vengeance, blâme, cruauté, repentir, dépréciation de soi, jalousie...

Qui ne reconnaît là ce qui mène le bal depuis des mois qu'on dissimule cette foire aux vanités, cet exhibitionnisme des ego, sous les grands mots : le peuple, la nation, la justice, la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité ?

L'extrême gauche veut exproprier, déposséder, interdire, défendre, proscrire, elle décoche ses flèches à un troupeau de boucs émissaires : le propriétaire, le bourgeois, le capitaliste, le patron, l'employeur, le banquier, le journaliste.

Sans sourciller, le Front national cite Robert Brasillach et le Front de gauche Robespierre, deux fanatiques qui mettent la Terreur à l'ordre du jour, l'un justifiant l'envoi des enfants dans les chambres à gaz nazies, l'autre légitimant Jean-Baptiste Carrier qui assassine lui aussi les enfants lors des massacres de Nantes au nom de la République jacobine. Peu ou prou, ces deux fronts-là ne sont pas loin de faire eux aussi des ennemis de l'extrême gauche leurs adversaires de prédilection.

Les libéraux, de droite et de gauche, ont moins proposé positivement une vision, que critiqué négativement le programme d'en face qui, hormis des détails de style, de forme et d'emballage, de personnages, d'acteurs, sinon de comédiens, reste le même : le marché qui fait la loi, l'Europe en horizon indépassable, l'euro en vérité de l'économie, le renoncement à la souveraineté nationale au profit du gouvernement technocratique de Bruxelles, la France devenue chambre d'enregistrement de la bureaucratie européenne avec un pouvoir de décider pour elle-même devenu peau de chagrin.

La bipolarisation aidant, faute de programmes les distinguant vraiment sur le fond, deux personnes se sont présentées comme antinomiques, non pas en insistant sur leurs valeurs propres ou leurs vertus singulières, mais en stigmatisant les vices de l'autre : l'énergie de l'un devient énervement pour le camp d'en face, en retour la pondération du premier est transformée en mollesse ; l'action de droite passe pour précipitation à gauche, l'idéal généreux de gauche pour utopie irresponsable à droite. Celui qui est au pouvoir fustige l'incompétence de celui qui n'y est pas ; celui qui n'y est pas pointe l'incompétence de celui qui s'y trouve.

L'humour a manqué, mais pas l'ironie, le cynisme, le sarcasme, la raillerie, le quolibet, la dérision ; le débat a fait défaut, mais pas l'insulte, le mépris, la stigmatisation, l'offense, l'affront, l'outrage ; la grandeur a été invisible, mais nullement la petitesse, la mesquinerie, la médiocrité ; les arguments se sont faits invisibles, mais pas le déni, la mauvaise foi, la dénégation.

L'idéal a manqué chez ceux qui savaient pouvoir accéder au pouvoir ; la responsabilité a fait défaut chez ceux qui savaient ne pas y parvenir : les premiers étaient sans éthique de conviction et n'ont renvoyé qu'à l'éthique de responsabilité ; les seconds enflammaient la conviction avec une rhétorique spécieuse sans aucun souci de la faisabilité. D'un côté, des projets chiffrés sans horizon désirable ; de l'autre, des promesses destinées à briller éternellement dans le ciel des idées.

On peut préférer les passions joyeuses, celles qui augmentent la puissance d'exister, qui créent, assemblent et rassemblent, fédèrent. Elles ne se trouvent pas dans la politique politicienne, mais dans la politique citoyenne. Voilà pourquoi on peut ne pas voter ou voter blanc. Jamais je n'ai eu autant l'impression que Pierre-Joseph Proudhon était d'actualité...

J'ai répondu en Mp parce qu'on ne peut pas parler de politique ici.
Mais on peut être philosophe et con.
Mettre tout le monde dans le même sac et dévaloriser la politique de cette manière, ça me révolte.

Echoes a écrit:

Mais on peut être philosophe et con.

Sans doute mais je ne pense pas que le terme "con" puisse s'appliquer à Michel Onfray.
Lis ses livres, apprends en un peu plus sur son engagement , et je pense que tu réviseras ton jugement.

Le texte posté par Straphanger et d'une indéniable qualité, on peut ne pas être d'accord avec le propos, mais la qualité est bien au dessus des discours de tous nos politiques

Je n'aurais pas du poster ce texte et je m'en excuse auprès de vous tous, Echoes a raison de dire qu'on ne doit pas parler politique ici, je pensais mais a tort semble t il presenter un texte qui parle justement de l'absence de politique dans notre pays.
Alors quitte à déchainer les passions concentrons nous plutot sur celles qui nous sont les plus chères, à commencer par la musique, l'art et la culture (enfin tout ce qui nous rassemble et est absent de la politique )

Tu n'as aucune raison de t'excuser, la politique intéresse tout le monde, moi le premier. Beaucoup moins la politique de politiciens.
Maintenant, aborder le sujet sur un forum donne rarement lieu à des échanges constructifs, plutôt de viles prises de bec. C'est ainsi ! (Ma dernière phrase est très conne)



Et sinon, je n'aime pas Sarkozy !

Grass Matt a écrit:

Et sinon, je n'aime pas Sarkozy !

tiens c'est étrange ça ... J'ai toujours su que tu étais un vil gauchiste...
L'oeil de Moscou

Il est très bien ce texte et il dit plein de choses pertinentes. Pourtant, je pense qu'il faut voter malgré tout.
On peut, sans rentrer dans les détails des idées personnelles de chacun, débattre d'un thème général sans se sauter à la gorge me semble-t-il . Si ce n'est pas le cas, alors mieux vaut effectivement s'arrêter là mais c'est quand même regrettable.

@ Grass Matt : je suis d'accord avec toi !

Angrom a écrit:

J'ai toujours su que tu étais un vil gauchiste...

C'est pas ça, je n'aime pas la façon qu'il a de draguer l'électorat de ma chouchou

Chris a écrit:

@ Grass Matt : je suis d'accord avec toi !

En es-tu bien sûr ?




Bon, vous allez être sérieux 5 minutes oui !!!

Grass Matt a écrit:

Chris a écrit:

@ Grass Matt : je suis d'accord avec toi !

En es-tu bien sûr ?

Concernant Sarko, c'est sûr ...

Enfin du beau temps ! Chaleur ( 26 !), soleil, juste un peu top de vent.
Et dire qu'il a fallu venir à Grenoble pour enfin trouver le printemps !
( clin d'oeil à Yves )

Interstellar Force a écrit:

Enfin du beau temps ! Chaleur ( 26 !), soleil, juste un peu top de vent.
Et dire qu'il a fallu venir à Grenoble pour enfin trouver le printemps !
( clin d'oeil à Yves )

Dans les Ardennes, c'est encore pluvieux et frais. Heureusement, je serai dès dimanche et pour une semaine dans mon Var natal !

26 degres! Il fait beau a Paris ou pas? Je pars demain matin...

Il fait meilleur qu'en Irlande !

( je n'ai pas dis qu'il faisait beau ... Ce matin c'était plus qu'humide même si température en hausse )

Bon c'est deja ca! Il suffit qu'il fasse beau pendant mes 24 heures de presence et ca ira!

Straphanger a écrit:

Je n'aurais pas du poster ce texte et je m'en excuse auprès de vous tous, Echoes a raison de dire qu'on ne doit pas parler politique ici, je pensais mais a tort semble t il presenter un texte qui parle justement de l'absence de politique dans notre pays.
Alors quitte à déchainer les passions concentrons nous plutot sur celles qui nous sont les plus chères, à commencer par la musique, l'art et la culture (enfin tout ce qui nous rassemble et est absent de la politique )

Grass Matt a écrit:

Tu n'as aucune raison de t'excuser, la politique intéresse tout le monde, moi le premier. Beaucoup moins la politique de politiciens.
Maintenant, aborder le sujet sur un forum donne rarement lieu à des échanges constructifs, plutôt de viles prises de bec.

J'aurais bien ajouté une phrase vachement intelligente, mais non, Grass Matt a tout dit !

Et je plussobore les propos du même Grass Matt : aucune raison de t'excuser, Strap' !

Ehn Deïss a écrit:

Straphanger a écrit:

Je n'aurais pas du poster ce texte et je m'en excuse auprès de vous tous, Echoes a raison de dire qu'on ne doit pas parler politique ici, je pensais mais a tort semble t il presenter un texte qui parle justement de l'absence de politique dans notre pays.
Alors quitte à déchainer les passions concentrons nous plutot sur celles qui nous sont les plus chères, à commencer par la musique, l'art et la culture (enfin tout ce qui nous rassemble et est absent de la politique )

Grass Matt a écrit:

Tu n'as aucune raison de t'excuser, la politique intéresse tout le monde, moi le premier. Beaucoup moins la politique de politiciens.
Maintenant, aborder le sujet sur un forum donne rarement lieu à des échanges constructifs, plutôt de viles prises de bec.

J'aurais bien ajouté une phrase vachement intelligente, mais non, Grass Matt a tout dit !

Et je plussobore les propos du même Grass Matt : aucune raison de t'excuser, Strap' !

je n'aurais jamais cru que des acheteurs aussi compulsifs de CD puissent tenir d'aussi sages propos

Interstellar Force a écrit:

Enfin du beau temps ! Chaleur ( 26 !), soleil, juste un peu top de vent.
Et dire qu'il a fallu venir à Grenoble pour enfin trouver le printemps !
( clin d'oeil à Yves )

Oui Hier c'était le printemps, mais pas avant-hier et encore moins les jours précedents, il pleuvait et neigeait à 1000 m, obligés de faire du feu à la maison, pour ne pas se les geler, y'a plus de saison m'sieurs dames

CeluiDuDehors a écrit:

26 degres! Il fait beau a Paris ou pas? Je pars demain matin...

ben oui et çà continue, à l'instant sur mon thermomètre extérieur, il fait à nouveau 26°, le temps est un peu couvert, mais bon y' a 3 jours il faisait 12° alors moi je suis partant pour qu'il ne fasse plus que 26° minimum jusqu'en octobre