Je découvre avec joie et stupéfaction que les grands classiques de Klaus Schulze ont été remasterisés ! Merci le forum.
Ehn Deïss, comme par coïncidence, ce sont exactement les cinq premiers albums de ta sélection (
Timewind, Moondawn, Mirage et les deux
Bodylove) que je trouve sans conteste et sans équivalent comme les meilleurs Schulze solo (j'exclue
X, mais je ne pourrais dire pourquoi, le son peut-être, mais aussi les compositions). J'ai vu Klaus Schulze sur scène en 1975 à Dôle, dans une petite salle ; impossible aujourd'hui de retrouver une telle ambiance, un tel public, il y aurait beaucoup à dire...
À cette sélection il faut ajouter les prédécesseurs sans qui rien ne serait arrivé (
Irrlicht, Cyborg, Blackdance et
Picture Music), pour leur valeur historique, même s'ils ne sont que des « essais » pour la suite des chefs-d'œuvre.
Pour le fan pur et dur de Klaus Schulze, on ne peut éliminer les deux Ash Ra Tempel, les albums des Cosmic Jokers et le mythique coffret
Tarot (en revanche, il faut bien considérer que le premier Tangerine Dream,
Electronic Meditation, est, sinon dispensable,
a minima « difficile » à écouter, à l'instar des deux premiers Krafwerk...
Pour la suite de l'œuvre, bien érudit serait celui qui prétendrait tout connaître du maître de la musique électronique. J'écoute régulièrement et au hasard des albums mis en ligne, et parfois il y a de bonnes surprises (comme
Kontinuum qui reprend peu ou prou la structure des albums de la grande époque), des expériences intéressantes (
My Ty She, ou encore
Deus Arrakis qu'à certains endroits l'on pourrait presque croire composé par Jean-Michel Jarre !) mais aussi parfois des albums qu'à titre personnel je trouve un peu ennuyeux (
The Cello, The Rhodes Elegy, même s'il y a des sonorités surprenantes).
Concernant les live, le duo avec Lisa Gerrard que vous avez mentionné est de bonne facture. Pour les fans de la grande époque on peut également trouver en ligne des extraits qui sont le reflet exact de ce que j'avais pu voir et entendre (
WDR Köln 1977 avec sa mise en place des séquences, euh... progressive ou encore le
Cosmic Night [St. Michael Cathedral,Belgium 77').