Un de mes groupes préférés dans les années 80, et encore un qui compte pour moi aujourd'hui. Je les ai abandonnés après
The Klaxon que je trouvais moins réussi à l'époque. Et puis quand est sorti
Angelfish en 1996, en voyant la pochette, je n'ai même pas cherché à l'écouter... Qu'on peut être sot parfois. J'ai retrouvé AATT en 2012 pour la sortie d'un superbe album
Hunter Not The Hunted, et une tournée qui les faisaient passer par Rennes.
Le premier album s/t (1984)
Pas vraiment celui que j'écoute le plus, mais il regorge déjà de ce qui fera le "succès" du groupe par la suite, et jusqu'à nos jours. Un romantisme à l'anglaise, une froideur maîtrisée, ces sons de guitares en arpèges cristallins, une présence vocale si personnelle. Sorti deux ans après
Pornography qui clôture la trilogie sombre de
The Cure, il en possède les influences et une production très (trop) proche, d'autant plus que ce 1er album fut produit par
Lol Tolhust lui même.
Et Aussi Les Arbres (1987)
Compilation de titres sortis en 45t ou figurant sur les deux premiers albums. Belle compilation éditée par le label parisien
Lively Art (Little Nemo, Asylum Party etc), qui démontre aussi l'intérêt de notre pays pour ce groupe, et il nous l'a toujours bien rendu en tournant beaucoup sur notre territoire. A signaler que le titre
Maps In Her Wrists & Arms est une version différente de celle de l'album
Virus Meadow.
Virus Meadow (1985)
AATT prend son envol, développe ses particularités, avec des orchestrations superbes, des ambiances feutrées, la chair de poule assurée à l'écoute de certains titres comme
Vincent Craine, ou
Gone ... Like the Swallows que j'aime particulièrement.
Simon Huw Jones et
Justin Jones ont désormais un style reconnaissable entre tous.
The Evening Of The 24th (1987)
Un live qui va permettre aux fans de patienter jusqu'au prochain LP. Un live à la croisée des chemins, qui plonge l'auditeur dans les ambiances de concert de AATT. Poésie, tension, passion, émotions... Je recommande.
The Millpond Years (1988)
Trois années d'attente mais qu'elles en valaient la peine ! Le groupe a encore gagné en maturité. Beauté des compositions et arrangements sont sublimés par une production supérieure aux albums précédents. Une musique élégante tout simplement. A l'époque, c'était un mes LPs préférés!
Farewell To The Shade (1989)
Dans la continuité du précédent, peut être un peu moins inspiré, mais je chipote. Des titres magnifiquement orchestré comme
Prince Rupert qui ouvre l'album. On sent un
S.H. Jones complètement habité par ses textes, toujours aussi parfaitement écrits et interprétés.
A noter la reprise de
Cat Stevens,
My Lady D'Arbanville, très réussie.
A suivre...
Ma petite collec en vinyles...