Szymon Kuran

Juste pour vous dire que je viens d'écrire une chronique sur le Requiem de Kuran. Un p'tit commentaire fait toujours plaisir ! Et faites tourner pour faire connaitre cet artiste, cette oeuvre et mon blog par la même occasion.

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Je replace ici les conseils de Khyber pour ceux qui ont aimé le Requiem dont je parle plus haut :

"Quelqu'un de finalement assez proche, pour son sens de la tension/douleur contenue, c'est son compatriote Górecki, décédé il y a quelques mois. Tente sa fameuse Symphonie n°3, plaintive et lancinante. Si tu es d'humeur plus sombre, écoute ses travaux pour choeur (Miserere), parfois sublimes jusqu'au terrifiant, et qui te feront un très joli pont vers un autre polonais de premier ordre: Penderecki (par exemple pour commencer son Te Deum ou ses travaux pour choeurs par l'ensemble Tapiola, et ensuite, sa Passion selon St Luc).
Toujours dans le lancinant, mais dans une vision plus lumineuse, l'indispensable Tabula Rasa du hongrois Arvo Pärt (la deuxième partie du "Dies Irae" de Kuran, par exemple, m'y a beaucoup fait penser).
Si jamais l'"Oratorio" ou le "Lux Aeterna" te plaisent particulièrement, reste en Pologne avec Zbigniew Preisner et ses travaux pour Kieślowski (en premier lieu la B.O. de Bleu). Beaucoups de points communs là également avec la musique de Górecki.
Le travail assez inhabituel sur les percussions ("Kirie", "Lacrimosa" etc.), ou les voix ("Confutatis", "Sanctus/Benedictus"...), m'a rappelé un autre Requiem que je n'ai pourtant pas écouté depuis des années: celui du Geinoh Yamashirogumi sur la B.O. d'Akira.
Et puis, pour terminer, deux autres requiem modernes sur lesquels tu t'arrêteras à un moment ou un autre: ceux de Fauré (particulièrement friand de la direction de Corboz) et Duruflé."

Je savais que Szymon Kuran était mort en 2005 à l'âge de 50 ans mais j'avais beau chercher, je ne trouvais pas de quoi il est mort. C'est en lisant le début de Berceuse pour un pendu que j'ai compris : Szymon Kuran était gravement malade (je ne sais pas de quoi) et a fini sa vie dans un centre de psychiatrie où il mit fin à ses jours...  

Bon, Ehn Deïss, c'est quand que tu écoutes le Requiem ?