Le dernier film que vous avez vu

Angrom a écrit:

Yavait pas d'autres actrices ?

y en avait une autre mais elle meurt au début  

Bullock n'est pas le problème ! Au contraire, même, vu qu'elle est assez excellente !

Par contre, le scénario ne ressemble à rien et la musique, même si elle est bonne, est bien trop présente et bruyante... J'aurais aimer un peu plus de silence... Mais bon, ce n'est pas Solaris ! 

Quand je lis que ce film est exceptionnel, ben non, je ne trouve pas !

Spoiler:

Ehn Deïss a écrit:

Par contre, le scénario ne ressemble à rien

En fait c'est une sorte de "survival" quoi. Le film débute par un danger et tout tourne autour de la façon de s'en sortir, ce n'est pas le premier film à jouer la-dessus. Après tout est question de sensations, et comment le réalisateur arrive à nous rapprocher des personnages. Pour cela j'ai trouvé que la 3D était pleinement justifée car ça aide à ressentir l'isolement, la sensation de vide, d'immensité etc...

Pour la musique j'avoue que je l'ai déjà oublié, sauf celle de la scène finale où c'est vraiment "too much", très américain pour le coup...

Effectivement, ce n'est pas le premier film à jouer sur le "survival", mais justement, je n'arrête pas de lire que ce film est incroyable, c'est du jamais vu (et je te passe les "meilleur film de tous les temps") ! Ben non, c'est un "survival" avec un scénar' gros comme une maison et des images très chouettes !

Et j'avoue qu'à aucun moment, je ne me suis senti "seul perdu dans l'espace" !

J'ai trouvé ce film assez grossier, en fait... Mais meilleur que Pacific Rim, qui est le film le plus mauvais que j'ai vu au cinoche depuis... Rambo 2 ? Oui, j'avais 14 ans, j'avais adoré...  

Quand à la musique à la fin du film, c'est atroce ! Mais au début, c'est plutôt bath !

Je suis d'accord que l'avalanche de critiques dithyrambique est quand même disproportionnée.

donc, hier soir ; Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen.

Citation :

Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot.

Un instantané dans la vie d'un chanteur folk qui galère. Une vie qui pourrait être celle de milliers d'autres à la même époque, car au final ce que racontent les frères Coen semble tout à fait banal. Oscar Isaac est vraiment touchant dans le rôle de Llewyn Davis. Une sorte d'artiste maudit, admiré pour sa musique mais considéré par beaucoup comme un loser. Un loser qui multiplie les galères et les affronte avec résignation sans véritablement les combattre. Ce détachement lui permet un certains recul sur sa situation et de balancer au besoin quelques piques envers ceux qui entravent son chemin (ce qui lui vaudra sa mésaventure qui introduit l'histoire).
La réalisation est un vrai régal. Sur un rythme relativement lent, le "héro" évolue dans un univers froid et terne, suivit par la caméra discrète Joel et Ethan Coen (cadrages toujours aussi impeccables). La musique est évidemment bien mise en valeur, en prenant bien le temps de capturer ces chansons folk désabusées.
A noter la participation jouissive de John Goodman (acteur fétiche des frangins) dans un personnage aux répliques cinglantes (du folk ? mais je croyais que tu étais musicien ?) ou celle de Justin Timberlake, presque à contremploi si il ne jouait pas le rôle d'un chanteur qui choisi la voie d'une musique plus vendeuse.

Le grand saut à l'instant sur Arte, pour finir mon cycle "Coen Brothers".

Génial. Une comédie bien déjantée et assez jubilatoire. Le style est à l'opposé de Inside Llwyn Davis vu hier. Beaucoup d'inventivité dans la mise en scène et un jeu d'acteur assez théatral. Ca m'a un peu fait penser aux vieux Tim Burton ou J.P Jeunet.

Ils sont forts ces frangins

Joss a écrit:

donc, hier soir ; Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen.

Citation :

Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot.

Un instantané dans la vie d'un chanteur folk qui galère. Une vie qui pourrait être celle de milliers d'autres à la même époque, car au final ce que racontent les frères Coen semble tout à fait banal. Oscar Isaac est vraiment touchant dans le rôle de Llewyn Davis. Une sorte d'artiste maudit, admiré pour sa musique mais considéré par beaucoup comme un loser. Un loser qui multiplie les galères et les affronte avec résignation sans véritablement les combattre. Ce détachement lui permet un certains recul sur sa situation et de balancer au besoin quelques piques envers ceux qui entravent son chemin (ce qui lui vaudra sa mésaventure qui introduit l'histoire).
La réalisation est un vrai régal. Sur un rythme relativement lent, le "héro" évolue dans un univers froid et terne, suivit par la caméra discrète Joel et Ethan Coen (cadrages toujours aussi impeccables). La musique est évidemment bien mise en valeur, en prenant bien le temps de capturer ces chansons folk désabusées.
A noter la participation jouissive de John Goodman (acteur fétiche des frangins) dans un personnage aux répliques cinglantes (du folk ? mais je croyais que tu étais musicien ?) ou celle de Justin Timberlake, presque à contremploi si il ne jouait pas le rôle d'un chanteur qui choisi la voie d'une musique plus vendeuse.

Ouais c'était bien . (ça fait surtout du bien de retourner au cinéma ! )

Ce soir, nous avons revu Le Hobbit : Un Voyage Inattendu. J'ai toujours la même excellente impression, voire encore meilleure. Cette fois, pas d'écran géant, pas de 3D, juste le film, et en VO, cette fois (au cinoche, obligé de sacrifier la VO pour avoir la 3D et l'écran supra-géant, on se rattrape donc avec le Blu-ray) ! J'avais oublié à quel point ce film était drôle, parfois ! L'acteur principal est excellent, maladroit, coincé, tout comme j'aime ! Et les effets spéciaux sont encore plus impressionnants que dans la trilogie précédente, à tel point qu'on les oublie !

Normalement, nous irons voir La Désolation de Smaug demain soir !  

Je dois aussi aller voir ce film la semaine prochaine   

moi je pense que je vais éviter d'y aller    (par contre ce sera sans doute le Manoir Magique pour le fiston et ses cousins cette aprem)

Sinon on a regardé Harry Potter et Prince de sang mêlé (et entamé les reliques de la Mort). ça se laisse regarder mais je crois que je suis trop vieux pour ces conneries...

Spoiler:

Les temps modernes ce soir sur Arte.

En fait je ne l'avais pas vu depuis très longtemps mais j'ai réalisé que je le connaissais par coeur. Mes parents nous ont souvent passé les films de Chaplin à la maison. Vraiment magnifique, et intemporel   

C'est de la balle. Le plan ou Paulette Godard apparait à l'écran doit être un de mes 5-6 plans favoris du cinéma

Angrom a écrit:

C'est de la balle. Le plan ou Paulette Godard apparait à l'écran doit être un de mes 5-6 plans favoris du cinéma

Quand elle découpe les bananes ?

tu veux faire un top 10 des tes plans favoris au ciné ?   

Non , je n'y arriverai sans doute pas mais celui là y serait (avec un ou deux plans de Citizen Kane, aussi)

Moi aussi je serai bien en peine de lister ça. Il faudrait sans doute déjà commencer par choisir mes films préférés, ensuite les scènes et enfin le plan. Mais ça mérite peut-être de tenter le coup   

on commencera à faire ça demain soir après les digestifs   

The Artist de Michel Hazanavicius
Malgré quelques facilités et quelques effets un peu gratuits, j'ai bien aimé ce film. Le tour de force de tenir en haleine un public moderne avec 1h35 de film muet est plutôt réussi. Les scénario est simple et efficace, les gags sont bons, Dujardin cabotine jusque ce qu'il faut, les références aux grand anciens saupoudrée comme il faut ça et là, et ce film présente en outre l'avantage de nous permettre de passer 1h35 en compagnie de la délicieuse Bérénice Béjo.
Bref, un bon moment.

J'ai vu The Immigrant hier après midi...
J'ai trouvé ça pas mal, belle lumière , beaux plans et chouette mise en scène. La relation ambigüe entre Bruno et Ewa m'a bien plu. J'ai trouvé que Marion Cotillard jouait plutôt bien, je crois que c'est le 1er film avec elle que je vois où elle ne m'a pas trop énervé.
J'ai apprécié aussi Jeremy Renner , que je ne connaissais pas , qui a un chouette rôle également...
Au final j'ai trouvé ça un peu moins bien que les autres films de James Gray que j'ai vu (Two Lovers et We Own The Night) mais bien tout de même, faut pas déconner

Moi j'ai encore regardé Roger Rabbit hier soir (en diffusion TV)... je le connais par cœur   

un jour je le regarderai en VO (car je pense que je me le prendrai en Blu-ray) et j'aurai surement la sensation de voir un autre film   

Ça doit dater de l'époque où les doublages FR étaient encore soignés...

Ceci dit ça me gène toujours moins le doublage pour un film d'animation que pour des prises de vues réelles...
Je ne peux quasiment plus regarder un film doublé, et ce quelque soit la langue

Bon ! Bien bon ce deuxième volet de The Hobbit !
Ces presque trois heures passent à une vitesse... Nous étions prêts à nous taper la suite direct !   

Plus d'action, P. Jackson qui prend encore plus de liberté par rapport au livre d'origine... Je n'en dis pas plus pour échanger plus tard avec ED et d'autres qui l'auront maté !

Beaucoup de cinéma allemand contemporain ces dernières semaines, dont je retiendrais:

Junimond (Hanno Hackfort, 2002)
Fickende Fische (Almut Getto, 2002)
>> 2 romances assez symptomatiques du cinéma allemand, peuple spécialiste s'il en est du mélo sous toutes ses formes et des histoires d'amour contrariées par le destin (et la maladie le plus souvent!). Dans le premier cas, un trentenaire fuyant son passé dans une ville inconnue y découvre l'âme soeur, et apprend qu'il souffre d'une leucémie avancée... Dans le second, un ado séropositif, timide et étouffé par ses parents, croise brutalement la route d'une jeune fille à qui tout l'oppose, libre et avide de vivre.
Au final, deux histoires et deux films de très grande qualité, beaux et marquants, réalisée et interprétés avec beaucoup de justesse.


Das Leben ist eine Baustelle. (Wolfgang Becker, 1997)
Herr Lehmann (Leander Haußmann, 2003)
Oh Boy (Jan Ole Gerster, 2012)
>> 3 films très différents, mais qui se rejoignent sur beaucoup de points. 3 portraits de l'errance au ton dominé par une nostalgie mélancolique à-la-Wenders (Les Ailes../Si loin si proche..) et une espèce d'auto-dérision/ironie assez particulières. Le premier est dû à l'homme derrière Goodbye Lenine, et suit un jeune homme paumé qui, du jour au lendemain, perd sa petite-amie, son travail, et son père... mais qui en contre-partie fait la rencontre d'une marginale aussi extravertie que mystérieuse dont il ne pourra plus quitter la route. Un film au rythme et à la construction assez décousus mais touchant et attachant à sa façon, et rempli de scènes & situations délicieuses. Herr Lehmann nous plonge dans un quartier de Berlin Ouest à la veille de la chute du mur, un microcosme d'étudiants, artistes.. vivant dans une vie de bohème dans l'insouciance et l'effervescence, tel Frank 'Herr Lehmann', barman aussi déphasé que bienveillant et charismatique, aimé de tous mais terriblement seul.
Oh Boy en propose finalement quelque chose comme une transposition dans le même Berlin 30 années plus tard. On y suit Niko, étudiant en plein décrochage, brûlant la vie par les deux bouts, et subsistant avant de se faire couper les vivres sur les deniers paternels, que l'on suit pendant quelques heures dans son errance à travers les rues de Berlin, de lieu en lieu, et de rencontre en rencontre. Autant pour son atmosphère globale (une mélancolie et une ironie très singulières) que pour son ambiance visuelle (très beau N/B) et sonore (très belle bande son): notez ce film!


Gegen die Wand (aka "Head-On", Fatih Akin, 2004)
Plus besoin de présenter le germano-turc Akin qui est, comme qui diraît, un réalisateur qui compte! Un film rythmé, original et percutant qui pose déjà la plupart des problématiques identitaires/culturelles que l'on retrouvera (dans une construction finalement très proche) dans le très beau De l'autre côté (comme dans l'essentiel de sa filmographie). Un homme veuf ravagé par les excés et au bout du rouleau, une jeune femme turque extravertie écrasée par le poids de sa famille et de sa culture, deux personnages en pleine auto-destruction qui chercheront l'un dans l'autre le salut. Fort!

Et puis...:

The Princess Bride (Rob Reiner, 1987) >> Un classique!! Fendard et savoureux! Excellent moment!
The World's End (aka "Le dernier pub avant la Fin du Monde", Edgar Wright, 2013) >> Du mauvais recyclage   

J'aime beaucoup ce que je connais de Fatih Akın ! Head-On et Soul Kitchen ! Il faudrait que je trouve le temps de creuser !

Ouais c'est pas mal Fatih Akin j'avais bien aimé de l'autre coté aussi

Kyuss a écrit:

Bon ! Bien bon ce deuxième volet de The Hobbit !
Ces presque trois heures passent à une vitesse... Nous étions prêts à nous taper la suite direct !   

Plus d'action, P. Jackson qui prend encore plus de liberté par rapport au livre d'origine... Je n'en dis pas plus pour échanger plus tard avec ED et d'autres qui l'auront maté !

Vu le ouikenn dernier ! Comme toi, je n'ai pas vu le temps passé !  

Je suis très client de Jackson et Tolkien, donc je ne suis pas étonné... Par contre, contrairement au premier volet, ça avoine dès la première minute et ça n'arrête pas le reste du film ! J'ai trouvé le dragon vraiment très réussi, et j'ai hâte de découvrir le film en VO (car il a fallu supporter la VF pour avoir le full-HD 48 images/s) car la voix de la bébête est tenue par l'impressionnant Benedict Cumberbatch (je ne connais pas vraiment las série, mais cette voix, punaise !    ) !

J'ai aussi aimé les libertés prises par rapport au roman, beaucoup moins noir que le film !

Vivement la suite ! Et d'ailleurs, je suis curieux de voir comment Peter Jackson va tenir 3 heures !