Le dernier film que vous avez vu

Merci, donc ça m'intéresse !

Kyuss a écrit:

Du tout ! On est beaucoup plus sur l'ambiance, les situations, le cadre !
C'est plus à l'ancienne (ça se passe en 1971 !) !

C'est un film à budget plutôt petit pour Hollywood, mais qui a beaucoup rapporté ! Les critiques sont très bonnes, d'après ce que j'ai vu ce matin ! Du coup, nous avons bien fait de faire ce choix : nous hésitions avec Elysium !

Moi, j'irai voir Elysium car :

- District 9 (le précédent du réalisateur) est un des meilleurs films de SF que j'ai vu !
- Les films avec des fantômes me font flipper pendant des semaines !

Hier, sur Arte, j'ai regardé ça :

http://www.arte.tv/guide/fr/044226-000/katka

Pas de fantômes, mais ce film va pourtant me hanter pendant quelques semaines, je pense...

Effrayant, désespérant, désespéré... Trainspotting en vrai, en pas marrant du tout...

Le sujet calme rien qu'à le lire !  

Tu feras un topo sur Elysium ! J'ai lu des critique acerbes dessus !!

En parlant d'Elysium, juste en passant... Je suis le seul à trouver vraiment saoulant le fait de voir sur toutes les affiches un énorme "par le réalisateur de District 9" et le nom des deux acteurs principaux sans même voir le vrai nom du réalisateur ? je trouve ça honteux mais bon, j'imagine qu'il a lui-même donné son accord pour avoir juste cette inscription sans son nom avec... sinon, District 9 était bien, oui, mais on voit que le gars voulait adapter le jeu vidéo Halo au départ...

Marsu a écrit:

Je suis le seul à trouver vraiment saoulant le fait de voir sur toutes les affiches un énorme "par le réalisateur de District 9" et le nom des deux acteurs principaux sans même voir le vrai nom du réalisateur ? je trouve ça honteux mais bon, j'imagine qu'il a lui-même donné son accord pour avoir juste cette inscription sans son nom avec...

Non, je me fais la remarque à chaque fois. Les boites de prod pensent que le seul nom du réalisateur ne dira rien aux spectateurs mais c'est pas en zappant le nom à chaque fois que les gens vont le mémoriser  

dire que j'ai déjà vu "par les producteurs de..."  

L'affiche la plus honteuse que j'ai vu ces dernières années, c'est celle-ci, je ne sais pas si vous vous souvenez :



J'avais vu ça au dos d'un bus une fois et je me suis dit "hein ? un nouveau James Cameron ? déjà ?" (Avatar venait de sortir)
Alors, c'est réalisé par James Cameron ? eh ben non les cocos, il était juste producteur ! évident non ?

Au fait, le film est une bouse, regardez les critiques et vous verrez...

Je continue de rattraper mon retard !

Film que j'ai beaucoup aimé avec un style et surtout un rythme très personnel et assez original : décalage entre la zénitude, le sang froid du "conducteur" et les scènes de violences qui tranchent (c'est le cas de le dire) ! La violence d'un Tarantino sans les bavardages...
Des personnages marquants (même les seconds couteaux (décidément !!  )) et la ville qui est aussi un "personnage" à part entière !
Un vrai trip cinématographique comme je les aime...

Très bon ce Drive effectivement.  

Il faut que je regarde Bronson (de Winding Refn aussi) que j'ai en Blu-ray depuis plusieurs mois, mais j'ai du mal à regarder autre chose que des séries depuis quelques temps.

Sinon il y a Valhalla Rising qui vaut le détour aussi mais qui est vraiment très atypique (le réalisateur aime bien les personnages peu bavards visiblement   )

Oui ! Il aime pas trop se faire chier avec les dialogues  
Mais quand c'est bien filmé, les images se suffisent à elle même...

Kyuss a écrit:

Tu feras un topo sur Elysium ! J'ai lu des critique acerbes dessus !!

Vu ce soir. Je ne partais pas dans l'idée de voir un chef-d'œuvre mais c'était ce qui me semblait de moins pire dans l'offre ciné ce soir. En fait j'ai trouvé ça plutôt pas mal, même assez prenant par moments mais la fin est franchement trop cliché. On sent la touche District 9 mais avec une grosse louche d'Hollywood dedans. Dommage donc

Encore une fois on pense à plein d'autres films de SF donc je me demande quand est-ce qu'on aura du neuf dans le genre…

Ehn Deïss a écrit:

Et la semaine dernière, j'ai vu Pierrot Le Fou et Le Mépris, de Godard. Ahaha, ça a une autre gueule, hein ? Bon, j'ai plus souvent regardé ma montre que les films !

Plus sérieusement, je n'ai pas su qu'en penser... J'ai surtout eu du mal avec certaines longueurs, en me disant : "ouais, mais c'est voulu, c'est juste que t'es trop con pour comprendre, c'est pour ça que tu as stoppé ton abonnement à Télérama"... Du coup, j'ai regardé les bonus du Blu-ray et là, les bras m'en sont tombé ! Le Godart d'aujourd'hui répondant laconiquement aux questions d'un journaliste, tout en regardant le film sur un écran d'ordinateur portable : ledit journaliste s'apprête à parler de la (très) longue scène de ménage entre Bardot et Piccoli, on sent qu'il va dire combien il la trouve si novatrice, toussa, et l'autre de le couper et de répondre que oui, au bout de 50 minutes, il ne sait jamais comment faire pour arriver au bout de son film et que donc, je cite, il fait "du métrage" ! Idem pour les nombreuses scènes de nu avec Bardot, réalisées pour faire plaisir aux producteurs... Je reverrai ces films, mais j'avoue avoir été affligé par le manque d'ampleur de la proposition artistique... J'ai à peu près pensé la même chose de Pierrot Le Fou... J'ai dû passer à côté ? C'est dommage car il y avait pourtant des séquences sublimes !

  

En fait, je ne crois pas que Godard soit le meilleur entremetteur pour accéder à ses films, surtout le Godard d'aujourd'hui qui en veut à tout le monde dans le cinéma et ailleurs et qui se sens complétement incompris (ce qui n'est pas forcément faux...) Il a récemment refusé d'aller chercher un Oscar d'honneur à Hollywood et joue l'arlésienne dès qu'il est attendu dans un festival international.

A l'écouter (et je l'ai beaucoup fait) parler de ses 80 films, il n'y en a que 2 ou 3 à sauver, et encore dans les plus abscons (à côté, Pierrot le fou c'est Twilight).
Pour lui, ses films les plus reconnus sont des objets commerciaux, particulièrement Le Mépris.

Cela ne m'empêche pas d'apprécier particulièrement Le Mépris et Pierrot le Fou, qui portent en germe beaucoup des préoccupations de Godard, et renferment beaucoup plus que ce qu'ils semblent vouloir donner au premier abord.
Pierrot le Fou est construit sur le mode du collage et de l'emprunt, que Godard utilisera de plus en plus, et contient dans ses dialogues le vrai projet artistique du film (Samuel Fuller décrivant le cinéma comme "l'amour, la haine la mort, en un seul mot: l'émotion", ou Ferdinand écrivant dans son journal qu'il cherche à attraper non "la vie des gens mais ce qui se passe entre les gens, le vie elle-même".)

Les films de Godard sont toujours des terrains d'expérimentation, qui fonctionnent beaucoup par associations d'idées et jeux avec les mots (il se plaît à dire que ses films devraient être chroniqués par des critiques littéraires.)
Pas de certitudes donc, mais toujours besoin de temps pour voir et revoir des nouvelles choses et souvent de l'humour (et oui!!!) comme dans la séquence absurde de Raymond Devos sur son quai d'embarquement où un certains nombres de dialogues qui se jouent des codes de représentation cinématographiques (adresses au spectateurs...).

Dans Le Mépris, la lenteurs et l'attente me semblent être les moyens les plus appropriés pour faire ressentir le vide qui s'installe progressivement dans le couple, et si on s'ennuie (ce qui n'est pas forcément si grave...) il reste la contemplation des magnifiques paysages méditerranéens.

Pour conclure de manière provisoire, je ne peux te dire que: prends le temps de réessayer quand tu en auras l'envie, ces films (et les autres) m'ont énormément ému et nourri, mais certaines oeuvres ne se donnent pas tout de suite...  

J'avais posté pendant tes vacances à Lamaland, histoire de ne pas me faire prendre...

Caramba, encore raté !



On en reparlera !

Le dernier Die Hard, le 5eme, j'ai rien pigé, j'ai eu l’impression que le film n'a duré que 15 min, comme si je m'étais endormi au milieu car j'ai eu du mal à rester éveillé, des absurdités et âneries du début à la fin, un film honteux et pathétique sans queue ni tête.

Y'a quelque chose qui a du m’échapper dans ce film, j'avais l’impression que c'était le début quand ca c'est terminé, WTF  

Nullissime.

 

Hier c'était:

Une clinique pour aider de riches désepérés à mettre médicalement fin à leur jour, voilà le sujet de ce film. Mais entre les hurluberlus de tous genres (souvent un peu déviants) qui viennent y chercher assistance, et la campagne belge plutôt arriérée où se joue le film, voilà-t-y pas que le film dégénère peu à peu en chasse à l'homme ahurissante façon Reservoir Dogs.
Pas de franche rigolade, mais un film corrosif qui évite les fautes de goût et trouve toujours les ressources pour rebondir et surprendre le spectateur. Un très bon moment!

Et puis dernièrement, un mini cycle-Mouret, avec son espèce de romantisme mélancolique

1) Fais-moi plaisir: premier contact avec la plume de Mouret pour un film que j'ai trouvé carrément excellent. Un scénario pas forcément très poussé, mais très finement écrit & mis en dialogues. Une succession de situation plus cocasses et burlesques les unes que les autres avec un personnage principal qui pourrait bien être l'une des meilleures incarnations modernes du "Monsieur Hulot" de Tati. Un film que d'aucuns jugeront suranné voire limite insupportable, mais j'ai franchement ri du début à la fin.
2) Changement d'adresse: ici au contraire un scénario/des personnages un peu plus développé pour une écriture qui fait moins systématiquement mouche. On est plus sous l'égide ici de Tati, mais plutôt sous celle de Demy et la mélancolie amoureuse de ses premiers films. Des amoureux qui se cherchent et se courent après sans se trouver, d'autres qui tombent amoureux de la mauvaise personne.. Un film paisible et mélancolique, pas marquant à première vue, mais qui reste pourtant ancré dans le mémoire.. Bon signe, je le reverrai!
3) L'art d'aimer: L'enthousiasme des deux précédents redescendu, une succession de saynète plus forcément si originales et savoureuses une fois qu'on est familier de l'univers de Mouret. Pour autant une mise en scène/écriture très justes l'une et l'autre, mais un film qui qui sort de tête aussitôt le générique de fin terminé.

J'ai vu "Fais-moi plaisir" avec mon meilleur ami et ses parents, et on s'est bien poilé ! Un excellent film, qui plus est très drôle avec des répliques et des situations à hurler de rire !

Tiens, j'ai vu le dernier Costa-Gavras samedi soir sur canal + : Le Capital ! (Oui, j'ai capté Canal+ toute la journée sans décodeur !)
J'avais bien aimé plusieurs de ses films, H, Amen, Le Couperet ...
Sauf là, je suis sorti du film avec une impression désagréable de gros raté. Gad Elmaleh est monolithique du début à la fin question émotion, le scénario est confus, une musique suspens tout du long genre "Attention, il va se passer quelque chose" et surtout un traitement du sujet de la finance très léger avec des filons tournant autour de l'argent roi et fou bien gros.
Et cette fin "On va continuer à prendre aux pauvres pour donner aux riches" où Elmaleh s'adresse aux spectateurs en disant que ce n'est qu'un jeu, que ce ne sont que de grands enfants et que c'est un processus sans fin. Merci pour cet éclaircissement, on n'avait pas compris.

Bref, jetez-vous si ce n'est pas déjà fait sur Margin Call. Ou lisez Marx. Ou écoutez Das Kapital ( ). Mais là non quoi.
Reste Gabriel Byrne excellent dans le rôle du pouvoir invisible.

Hier soir sur Arte : Minuit dans le jardin du bien et du mal de Clint Eastwood

Citation :

John Kelso est envoye par le magazine "Town and Country" a Savannah pour couvrir la grande fete qu'organise chaque Noel John Williams, antiquaire et collectionneur d'art dans sa residence legendaire, Mercer House, situee au coeur historique de la ville. C'est l'occasion pour le journaliste de rencontrer tout le gratin local et de s'impregner de l'atmosphere raffinee de Savannah. Mais durant la nuit, John Williams est arrete et inculpe du meurtre de son jeune compagnon, Billy Hanson, un gigolo. Flairant un scandale mondain, John Kelso decide de rester.

Je ne savais pas trop où j'allais, j'ai été appâté par la bonne critique du journal TV (   ) et j'ai apprécié quelques-uns des films de Clint que j'ai pu voir donc j'ai tenté le coup. Le ton du film est assez particulier en fait. C'est d'abord un polar, avec son crime comme point de départ. Mais la galerie de personnages pittoresques (voir carrément déjantés) rencontrés par John Kelso (très bon John Cusack) nous emmène très souvent sur le terrain de la comédie. La scène du bal avec le travelo "Chablis" est tordante. Kevin Spacey est au top comme souvent, dans le rôle de l'insaisissable John. Un très bon moment, même si j'ai trouvé quelques aspects un peu lourdingues (toutes les scènes avec la SDF black).

J'avais trouvé ça très bien à l'époque !

ce W.E, Prisoners de Denis Villeneuve

Citation :

Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller.

Je n'avais pas vraiment lu de critiques sur ce film, je l'ai choisi un peu faute de mieux par rapport à l'offre proposée. Donc au final c'est plutôt une bonne voir très bonne surprise. Un polar assez sombre qui tend vers le drame psychologique. Le scénario est assez bien ficelé à défaut d'être vraiment original (visiblement inspiré par de véritables histoires d'enlèvement) mais l'intérêt est plutôt dans le portrait des deux personnages principaux (le flic et le père), leur façon de mener l'enquête ainsi que leur confrontation. Hugh Jackman est vraiment convaincant dans le rôle de ce père désespéré et aveuglé par sa propre conception de la justice. Je conseille.

C'est Paul Dano que l'on voit sur la photo ?

Ehn Deïss a écrit:

C'est Paul Dano que l'on voit sur la photo ?

je viens d'aller voir. Oui c'est bien ça. Il est très bien aussi dans le rôle de ce personnage assez insaisissable.

Sinon le flic est joué par Jake Gyllenhaal, j'ai mis la moitié du film à le resituer avant de me souvenir qu'il jouait dans Brokeback Mountain.

Paul Dano est un acteur fabuleux ! Il m'a scotché dans Little Miss Sunshine et There Will Be Blood !

Ehn Deïss a écrit:

Paul Dano est un acteur fabuleux ! Il m'a scotché dans Little Miss Sunshine et There Will Be Blood !

j'ai vu ces deux films mais je ne me souvenais plus qu'il jouait dedans  

Sinon, Lemmy hier soir (merci Arte+7)

Plutôt cool à regarder. Pas le genre de doc à te faire de grosses révélations mais un portrait assez honnête et touchant. ça manquait un peu de musique (et on doit entendre au moins 3 fois Ace of spades sur tous les extraits de lives montrés) mais ça se suit bien. On a le droit à toute une ribambelle de zicos interviewés expliquant que Lemmy est le dieu du rock, du très classique quoi   Enfin il y avait des moments assez marrants quand même ; par exemple le passage où il est avec son fils, celui-ci racontant les aventures de sa mère avec les Beatles ou encore l'histoire de son éviction de Hawkwind. Parfais pour un dimanche soir en descendant des bières.


Evidemment, ça m'a donné envie d'acheter des albums de Motorhead   (je n'en possède qu'un et loin d'être le meilleur apparemment)

Joss a écrit:

Ehn Deïss a écrit:

Paul Dano est un acteur fabuleux ! Il m'a scotché dans Little Miss Sunshine et There Will Be Blood !

j'ai vu ces deux films mais je ne me souvenais plus qu'il jouait dedans  

Dans Little Liss Sunshine, c'est le frangin muet de la gamine et dans There Will Be Blood, c'est le prêtre qui se fait marave à la fin par Daniel Day Lewis !