Eberhard Weber

vous connaissez?

Je ne connais principalement qu'un album mais çà me suffit pour le classer parmi mes indispensables qui reviennent sur ma platine régulièrement, et souvent pour des raisons différentes tellement cet album est ouvert :


Colours of Chloe, ECM, 1973

Un album aux multiples facettes, définissant un peu le son du "symphonic jazz" d'ECM.

3 morceaux composent la face A, à la fois proches et uniques. L'essence des morceaux est le même, à savoir ce son à la Joe Hisaichi, avec des notes longues et mélancoliques, mais le coeur de chaque morceau est différent : d'abord un ensemble symphonique aidé d'un chorus de contrebasse, ensuite du jazz en formation simple très souple et posé, enfin un jazz plus dur avec son de Rhodes et chorus de trompette, rappelant un son plus "jazz pré-fusion".

Quant à la face B, composée d'un unique morceau, "No motion picture", une sorte de patchwork construite autour d'un riff de basse électrique en 15/8 (si je ne m'abuse), entremellant entre chaque rappel un chorus de contrebasse chorusée et romantique, ensuite un chorus de piano (qui personnellement me fait vraiment frissonner à chaque écoute, un vrai grand moment), encore ensuite quelques instants de percussions sporadiques.....

Un album singulier et attachant, un album de "jazz" accessible à tous, voila ce que vous réserve son écoute. Pour ceux qui aiment Hisaichi, Keith Jarrett, Soft Machine, Marcus Miller, et le jazz en général ....

PS : en espérant que vous en avez pas déjà parlé ailleurs.....

Je connais bien Eberhard Weber mais je ne connais pas cet album dont tu parles juste au dessus...
Il est à noter pour les inscrits à Spotify qu'il y est justement disponible pour écoute...

J'y jette une z'oreille dès que possible !

très bien, tes impressions seront les bienvenues si tu veux en discuter! Je connais aussi un live du début des années 2000, sympa, mais je ne connais pas le reste de la disco.

Suite à écoute de cet album tu me diras si tu en connais dans la même veine?

Super, Eberhard Weber !

Je l'ai découvert sur l'album Hounds Of Love de Kate Bush ("Mother Stands For Comfort" et "Hello Earth"), il y a donc (déjà) vingt-cinq ans !

L'album que tu cites est une vraie merveille, recommandable à tous ceux qui aiment le prog et le jazz (une fusion très particulière, dont l'accent n'est jamais mis sur la virtuosité) !

Après cet album, Weber crée un groupe, Colors, composé de Charlie Mariano (soprano saxophone, flutes), Rainer Brüninghaus (piano, synthesizer), Jon Christensen puis John Marshall (drums). Trois albums verront le jour au milieu des années 70 : Yellow Fields, Silent Feet et Little Movements, tous aussi magnifiques les uns que les autres ! Et la bonne nouvelle, c'est que ces trois albums magiques viennent d'être réédités par ECM dans un joli coffret à bas prix :



Must-have, bien entendu !

J'avais vu Weber en live il y a une dizaine d'années, aux côtés de Jan Garbarek. C'était extraordinaire : quelle incroyable maîtrise du son et de l'espace !

Malheureusement, Eberhard Weber a fait un AVC il y a un ou deux ans et a semble-t-il perdu pas mal de ses facultés, dont celle de jouer de la basse...

Merci pour l'info! je vais encore faire pleurer mon porte-monnaie....

Du coup je le ré-écoute aussi, j'adore!

et pour ceux qui veulent savoir de quoi on parle :
http://www.deezer.com/fr/#music/eberhard-weber/the-colours-of-chloe-125703

Et le coffret est ici !

Ehn Deïss a écrit:

Et la bonne nouvelle, c'est que ces trois albums magiques viennent d'être réédités par ECM dans un joli coffret à bas prix :[/font]



Must-have, bien entendu !

J'allais le dire J'ai découvert Eberhardt Weber il y a quelques années, à travers un album "compilation" sorti chez ECM, prêté par un ami, et qui donne déjà un très bel aperçu de son talent. Mais ce récent coffret est indispensable

C'est vraiment un grand artiste, je l'avais vu également avec Jan Garbarek.
Il y a plein de ses albums chez ECM, qui méritent d'être (re)découverts.

Son jeu de basse est bien reconnaissable, même dans les albums de Kate Bush.

pour ma part, je viens d'acheter Résumé