Ancestor's Chronicles

Nombre de messages : 4161 Date d'inscription : 18/03/2009

BEAK> - >>> - 2018

Originalité obligée ! Musique avant-gardiste et psychédélique, qui reste néanmoins mélodique et facilement accessible. De très belles influences : PINK FLOYD, RADIOHEAD, GONG... Bel usage de timbres vintage. Un des musts parmi les disques créatifs de l’année 2018 !

RAGE - Wings Of Rage - 2020

RAGE c’est du Power Metal rugueux et rentre-dedans, un groupe qui gravite autour du chanteur/bassiste depuis… 34 ans ! Ici, la batterie pilonne infernalement, scotchée à la rythmique. PEAVY grogne et balance des refrains ravageurs. La guitare est synchro : riffs énergétiques, soli speed et garnis de mélodies. Quelques trouées mid-tempo bien dosées et de petites touches symphoniques permettent d’élargir de temps en temps le propos. Les morceaux sont convenablement échafaudés, les atmosphères ardentes, et tout ça forme un tout plutôt concluant !

SEPULTURA - Quadra - 2020

Je suis scié… Quel foisonnement ! SEPULTURA à la base, c'est du Thrash, du brutal, et ça arrache méchamment. Or, ici, les parties agressives sont aussi fréquemment construites avec intelligence, voire un brin de subtilité. Le jeu exubérant du batteur, ses roulements de toms, accentuent la frénésie des rythmiques. Les soli sont démentiels, autant par leurs phrasés effrontés que leurs timbres très étudiés. Le reste est… également remarquable. Les chœurs sont majestueux, les pièces acoustiques impressionnent. Pour tout dire, les idées fourmillent, il y a dans chaque titre un bidule qui incite l'oreille à se dresser, un machin qui fait plaisir à ouïr. Un disque certes bien belliqueux, mais qui attire néanmoins irrésistiblement de par le pittoresque qu'il affiche.

PLENTY - It Could Be Home - 2018

Enregistrement de titres jamais sortis du premier groupe de Tim BOWNESS. Nous sommes en contrées connues. Soft Rock romantique et électro sur les bords, dans un genre NO-MAN en un peu plus remuant. Super agréable, relaxant au possible. Bien quoi !

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PURE REASON REVOLUTION - Eupnea - 2020

Morbleu, quel retour ! Un de plus. Et un bon. Renouant avec le genre de leur album le plus acclamé, The Dark Third, les deux auteurs nous concoctent à ce jour un mélange de Pop et de Rock Prog très savamment arrangé. Nous sommes proches du Alan PARSONS de la grande époque, entre morceaux assez courts, chantant et élaborés, et pièces à tiroirs construites avec minutie. A dire vrai, PINK FLOYD et PORCUPINE TREE, leur modus operandi et leurs bidouillages phoniques, traînent aussi dans le coin. Le son est compact, robuste, et assez favorable à l’emphase. Il y a du piano et de vieux synthétiseurs à foison, des guitares grasses et saturées, une assise rythmique qui envoie avec la puissance idoine. Les voix veloutées de Jon COURTNEY et Chloë ALPER sont en parfaite harmonie, attirantes au possible. Domine d’ailleurs ici le souci d'offrir systématiquement à l'auditoire des pistes mélodiques en même temps que composites. Silent Genesis est un excellent exemple du talent de PURE REASON REVOLUTION, une oeuvre fleuve, avec des escalades instrumentales et des paragraphes chantés qui rivalisent d'intérêt. Un disque à redécouvrir à chaque écoute, à l’infini !

Nombre de messages : 2202 Age : 34 Date d'inscription : 21/08/2012

Ca n'a pas été un coup de coeur de mon côté pour le moment (peu de mélodies marquantes), mais il est de très bonne qualité en effet !

Il faut que je le réécoute une 2e fois.

Persévérer il faut, en effet ! Wink

Richars YOUNGS - Dissident - 2019

Dans la série musique bizarroïde et chanteur flageolant : Richard YOUNGS. Une espèce de mélange instrumental et vocal entre Robert WYATT et RADIOHEAD, une curiosité alternative qui nécessite d’être dans l’état d’esprit adéquate… sous peine de spleen certifiée ! Sa discographie est assez énorme, assurément à explorer, elle témoigne bien de sa soif de création. Vu l’individu, il semble que cela soit un de ses disques les plus faciles d’accès… A consommer, formellement et modérément, avec sagesse.

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Joe BONAMASSA - Redemption - 2018

Le Blues de Joe est autant roots que moderne. Ses racines se nourrissent de Boogie, de Soul (les chœurs énormes), de Rythm & Blues et même de Jazz (le piano Ragtime). Les sons, les arrangements et les tempos donnent à chaque morceau sa propre atmosphère, délimitent son style. Une assise rythmique et des cuivres qui groovent mortellement finissent de faire d'un tel disque un fleuron du Blues Rock de nos jours. Top !

HÄLLAS - Conundrum - 2020

Ce disque est improbable tant il brasse d’influences Prog et dévoile un talent d’écriture qui flirte avec l’idéal. Ce qui rend cette musique presque difficile à décrire… Tout d’abord, c’est un album dans lequel tout coule de source. Ensuite, il est nanti d’une belle et communicative énergie, et, qui plus est, mélodique à l’envi. Les morceaux sont pourvus de nombreuses effluves d’un Alan PARSONS céans remarquablement musclé (le début de Fading Hero par exemple, avec son marquage accentué des temps forts et un riff de guitare qui tourne magnifiquement). Ce qui ne proscrit aucunement les moments éthérés, dans un esprit parfois assez voisin de celui de YES. Enfin, petite cerise sur le titre Blinded By The Emerald Mist : par moment, ce morceau semble être du pur STARCASTLE ! Il est à parier que quel que soit le style apprécié, tout le monde peut trouver son bonheur dans Conundrum, car c’est une fichue réussite, du début à la fin.

Je ne sais pas trop quoi en penser...
J'ai aussi regardé le doc qui circule sur le facebook du groupe, intéressant et qui a donné des explications à quelques unes de mes questions. Notamment sur le chanteur, qui est en fait aussi le bassiste. En fait, on apprend qu'il n'aime pas chanter, et que c'est peut être par défaut qu'il a pris ce rôle. Je trouve qu'il devrait chanter dans sa propre langue. Je pense qu'il arriverait à transmettre plus d'émotions. Personnellement, j'aime les langues scandinaves et elles se marient très bien avec ce genre de zik. Musicalement, tu l'as dit c'est difficile à décrire, en fait c'est varié, énergique, bien construit, mais j'ai du mal avec certains passages que je trouve déjà datés scratch

Première et pas dernière écoute, je promets Wink

Tu cites deux fois YES, parce que Starcastle c'est des clones Wink

Au fait, parfois c'est un mélange entre Yes et Uriah Heep et ça c'est cool !

Des clones, certes, mais des clones non dénués de talent mine de rien !

ZOPP - Zopp - 2020

Canterbury instrumental de ces jours-ci ! Quelques fragments de CARAVAN et de fortes résurgences d’HATFIELD AND THE NORTH. Surtout dans les sons d’orgue saturé et de piano électrique. On peut presque parler de clonage, certes… On peut cependant s’en délecter… et il ne faut pas s’en priver ! Un album remarquable, et un des plus excellents dans le genre, assurément.

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Jakko M. JAKSZYK - The Bruised Romantic Glee Club - 2006

Jakko chante, de fort belle façon, et taquine avec habileté la guitare. Il officie ces temps-ci dans la bande à M. FRIPP, les dénommés KING CRIMSON. Ceci dit, quel album que ce The Bruised Romantic Glee Club ! De suite, un coup d’œil sur le line-up, histoire de voir quel genre de complices participe à la fiesta :

- Robert FRIPP / Guitar & Soundscapes (6,11)
- Dave STEWART / Piano (9,12,17), Organ (12), Arrangements (12), Keyboards & Programming (16,18), Harmonium & Bassoon (17)
- Mel COLLINS / Tenor & Alto Saxes (1,3,7), Flute (1), Soprano Sax (15,17), Bass Flute (17)
- Ian McDONALD / Flute (2)
- Mark KING / Bass (3)
- Hugh HOPPER / Bass (12)
- Gavin HARRISON / Drums (1,3,5-7,9,15,16,18)

Très très impressionnant isn’t it ! Les musiciens sont aussi précis qu’efficaces, et l’album est à la hauteur des intervenants, brillant. Entre Art Rock, Canterbury et Rock Prog, une musique subtile et élégante, en même temps qu’avant-gardiste et intense. De plus, c’est un double : un volume avec des chouettes morceaux de Jakko, l’autre avec des reprises d’HENRY COW, SOFT MACHINE… et KING CRIMSON, bien sûr... Un pur régal pour les amateurs du genre.

ELECTRIC LITANY - Under A Common Sky - 2020

C’est doux, assez glauque, électro et générateur de spleen, et c’est chouette… Une trompette accentue de temps à autre le côté un peu cafardeux du propos. Entre RADIOHEAD et Tim BOWNESS, un bel album, reposant et classe…

AETERNAM - Al Qassam - 2020

Death Metal Oriental, d'un groupe venu... du Quebec ! Violons et percussions rituels, riffs carabinés. Les passages de chant sans growls rappellent ceux de MYRATH. Si ce disque est incroyablement efficace, il s’enrichit néanmoins de très belles parties acoustiques. Un chouette album, plein d’atmosphères exotiques enchanteresses.

Neil YOUNG - Homegrown - 2020

Le mythique Neil déterre un disque de derrière les fagots et personne ne bronche… ! Bizarre… Moi, j’ai dit bizarre… ? Comme c’est bizarre… Ce chouette album, rétro composé, possède du coup des senteurs de la grande époque : morceaux Folk et titres Bluesy, harmonica et pedal steel guitar. Separate Ways – quelque peu Out On The Week-end dans le balancement nonchalant, l’on ne peut plus réussi Try, White Line – qui peut ici faire figure de classique, l’électrique Vacancy et le très mélancolique Little Wing, sont excellents et sortent du lot, alors que d’autres, heureusement nettement plus rarement, sont hélas assez proches du quelconque (genre le monologue de Florida…). A dire vrai, plus les années passent, plus Mr. YOUNG semble réellement intarissable… et c’est tant mieux !

A retardement mais voilà ma p'tite bafouille sur ce disque bien original :

VILLAGERS OF IOANNINA CITY - Age Of Aquarius - 2020

Entre Stoner et Post-Rock, pigmenté d'une intense empreinte psychédélique. Musique essentiellement magnétique, d'ambiances chimériques. Une tendance encore plus accentuée lorsque se mêlent au Rock des éléments venus du folklore grecque, passages somptueux interprétés à la clarinette et au caval (une flûte d'origine roumaine). Les éléments traditionnels sont toutefois moins omniprésents que dans leur album précédent, ce qui accroît à la fois l’intensité de leurs interventions et leurs moments d’absence. Un disque marqué par un sacré caractère, intégralement réussi.

ENLIGHTENED - The Healing - 2019

Progressive Death Metal. Sorte de clone d’OPETH old mouture. Rythmiques baraquées et alambiquées, chant clair et grognements d’ours mal léché. Que des morceaux dans les 6 et 7 minutes et le titre éponyme en guise de suite épique de 15. Des compositions qui vont bien et une satisfaction garantie pour les amateurs du genre !

SHAMAN ELEPHANT - Wide Awake But Still Asleep - 2020

SHAMAN ELEPHANT en remet une couche et enfonce le clou. Wide Awake But Still Asleep est le creuset d’un Space Rock robuste et renouvelé. Tout dans la structure et le rendu des morceaux crée une atmosphère spatiale : les intonations vintages, les rythmes fascinants et les effets sonores d’outre-espace. Ceci avec une grande richesse de timbres des divers instruments, que ce soit dans les guitares saturées à l’ancienne, les pianos électriques en écho ou l'orgue grondeur à la John LORD. Une musique personnelle, intense, qui survole le style avec une parfaite maîtrise et une inspiration sans faille.

WISHBONE ASH - Coat Of Arms - 2020

Rien de révolutionnaire… Bon, d’accord, la révolution n’a jamais été le crédo du groupe, et ce n’est pas non plus ce qu’on leur demande, hein ? Néanmoins, ce dernier disque de WISHBONE ASH est réellement bien, mélodieusement irrépréhensible et d’une finesse distinguée, grâce notamment à de super chouettes parties de guitares. Du Classic Rock… classe !

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AGORÀ - 2 - 1976

AGORÀ est un ensemble italien qui confectionne un Jazz Rock de haute volée ! 2 date de 1976. Sophistication des sons et finesse de l’interprétation en font une œuvre très élégante. Le piano électrique est magnifique, le saxophone époustouflant. Mélodies et swing y cohabitent avec euphorie. Une découverte bien tardive, car dans le style, ce disque est réellement un incontournable !

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Tim BOWNESS _ Peter CHILVERS - Modern Ruins - 2020

Nettement préférable à son récent album solo... Car ici, la musique est en complète harmonie avec la voix, elles s’associent merveilleusement bien et réussissent à produire une émotion tangible. Douceur et spleen au programme.

Suite à la découverte de Hush Mortal Core, petite revue à l’envers des disques de Martin GRECH... Top :

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March Of The Lonely (2007) – Disque acoustique, complètement différent de celui de 2020... Promenade au calme dans un Folk éthéré à la CNS&Y et de légers accents de Blues plutôt Roots (genre dobro). Super agréable, et assez surprenant quand on découvre ça juste après Hush Mortal Core !

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Unholy (2005) – Le plus étrange... Rock Alternatif, de temps en temps sacrément rude et saturé, souvent sinistre, par moment étonnamment orchestré. Quelques passages superbes complètement planants s’ajoutent à cela, rendant les choses encore plus fantasques…

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Open Heart Zoo (2002) – Une mosaïque qui possède un p’tit air avant-gardiste... grace à pas mal de bruitages, d’arrangements un peu extravagants. Le titre éponyme en piano / voix est quasi lyrique. Un morceau de Prog-Metal, et d’autres, peu banals, tel le morceau de 21 minutes qui termine le disque. Dès cet album des débuts, le chant est frappant, d’une pureté fabuleuse, aussi intense que d’apparence fragile.

Pour écouter ça :

https://martingrech.bandcamp.com/
https://www.deezer.com/fr/album/139088312

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Martin GRECH - Hush Mortal Core - 2020

Martin GRECH chante, compose, joue un peu de tout. Au préalable, de quelle façon peut-on homologuer cet album (à la pochette baroque pour le moins fantasmagorique)… Art Rock ? Djent… ? Crossover Prog peut-être… Assurément, et un tas d’autre chose encore, avec une cohérence, un naturel, presque surréels. Genre RADIOHEAD qui folâtre avec TESSERACT… Velouté de violon à la fin de « Maelstrom Spark ». Trompette déjantée dans « The Death Of All Logic », qui à l’occasion porte bien son nom. Instants de litanies quasi grégoriennes dans « Enigmas ». Passages lugubres de Djent échevelé durant « Into The Sun »… Et le reste à l'avenant, capable par moment d'être franchement somptueux. Avec en prime, quelques minutes extatiques réparties de-ci de-là grâce à des voix angéliques, désincarnées, et de magnifiques parties acoustiques. Bien ce disque, très bien même.

MUSE - Origin Of Symmetry - 2001

MUSE... Première confrontation exploratoire et attentive : Origin Of Symmetry. Un disque bien plus atypique qu’imaginé ! Les vocaux plutôt déjantés et quelques outrances sonores en font une sorte de RADIOHEAD surboosté. Assez inclassable, ce disque est indéniablement Rock et témoigne d’une belle créativité. J’aime bien... Absolution sera le suivant à subir ça.